Alpes – La Roche-sur-Foron / Cols de la Colombière – des Glières – des Fleuries

Les beaux-frères au sommet du Col de la Colombière !

Samedi 12 juin 2021

Après un premier jour riche en rebondissement, mon beau-frère Seb et moi attaquons la seconde étape de notre stage Alpes4ever… lever tranquille à 8h, on a la toute la journée pour nous ! Le programme du jour consiste en une boucle inverse de celle que nous avions réalisée l’année dernière : Col de la Colombière – Col des Glières et Col des Fleuries.

Sur le papier, le menu est une fois de plus assez copieux : 92 km et 2230 m de D+ ! Mais surtout, il faudra pouvoir gravir le terrible versant Est du Col des Glières…

Après son petit éclat de la veille, Seb m’annonce que même s’il est motivé, il sent qu’il n’est pas au top de sa forme. On va aviser et on verra si on passera à un plan B…

Après un bon petit-déjeuner pour bien charger les batteries, on prépare nos affaires sans prévoir de sandwichs car on sait désormais qu’on pourra manger à un spot découvert l’an dernier au Grand-Bornand. À 9h20, c’est parti pour une sacrée rando, la météo est au top avec un beau soleil, la vie est belle !


Vallée du Borne


Depuis St-Sixt (à quelques encablures de la Roche-sur-Foron) où nous logeons, il nous faut d’abord rejoindre l’entrée de la Vallée du Borne. Pour cela, durant 4,5 km, c’est un replat jusqu’à St-Laurent puis une jolie descente en passant par Haut Rumilly.

Entre St-Sixt et St-Laurent, une jolie vue sur les sommets environnants. La météo est au beau fixe !
Dans les lacets de Haut Rumilly, une vue magnifique sur l’entrée de la Vallée du Borne. Au centre, le village de Prêlaz.

Nous voilà dans la Vallée du Borne. Nous avons environ 18 km jusqu’au Grand-Bornand, pied du Col de la Colombière. La vallée est montante avec environ 450 m de D+. L’essentiel des difficultés est concentré dans les 6 premiers kilomètres assez encaissés – Gorge des Évaux – avec des passages entre 4 et 5% puis le reste est très très roulant. Idéal pour s’échauffer et on fera la montée de la vallée la socquette légère en prévision des ascensions suivantes !

De plus, la route est très agréable avec un bel enrobé et une circulation encore paisible en ce milieu de matinée. Nous traversons les charmants villages du Petit-Bornand-les-Glières puis d’Entremont.

Vue sur la Vallée du Borne juste le Petit-Bornand-les-Glières.
Après le Petit-Bornand-les-Glières, on distingue très l’impressionnant rempart créé par les Rochers des Traversiers.
Une jolie carte postale sur Entremont et son abbaye.

À la sortie du Défilé des Étroits que nous avons franchis en passant sous 3 paravalanches, nous bifurquons à gauche sur la D224 qui nous mènera rapidement à l’entrée du Grand-Bornand. La Vallée du Borne s’élargit franchement et nous offre une belle vue sur l’imposant Mont Lachat de Châtillon qui domine la Station du Grand-Bornand.

La Vallée du Borne bifurque à l’Ouest en direction du Grand-Bornand.
Centre-ville du Grand-Bornand avec sa magnifique vue sur la Chaîne des Aravis.

Col de la Colombière – 1613 m

Distance : 12 km
Départ : le Grand-Bornand
D+ : 699 m
% moyen : 6%
% maxi : 8% sur 1245 m

Le versant Sud-Ouest part du Grand-Bornand et propose une ascension pas trop longue – 12 km – mais avec un pourcentage moyen de 6% qui annonce quelques petites difficultés.

Après avoir grimpé 2 fois le versant Nord-Est (la première fois depuis Scionzier en 2009 et une seconde fois depuis Cluses via le Col de Romme en 2019) et 1 fois le versant Sud-Ouest pas plus tard que l’année dernière (en compagnie de Seb), c’est reparti pour une nouvelle ascension de ce dernier. Et personnellement, j’ai une revanche à prendre sur celle-ci car elle avait été mitigée… cette fois-ci, il fait beau, je me sens bien, je pense que ça va mieux le faire !

Les 2 premiers tiers de l’ascension sont très irréguliers : 7% sur 400 m et un replat à 4% sur 650 m pour s’élever au-dessus du Grand-Bornand. Une nouvelle rupture de pente à 5,5/6% va nous obliger à produire un long effort sur 3,7 km. Puis la déclivité se fera plus douce à 2,5% sur 880 m jusqu’à la Place. Le passage dans la Station de Chinaillon se fera aussi tranquillement sur une pente à 4/5%.

Seb monte à sa main mais il n’est clairement pas dans une bonne forme. On a souvent le même rythme mais là, j’ai le temps de prendre de l’avance et de faire ensuite des photos. Je l’ai aussi attendu un petit moment à Chinaillon.

Dans la première rampe, on a une vue sensationnelle sur la Chaîne des Aravis !
Pour le passage du TDF prévu cet été, une partie de l’asphalte a été refaite à neuf : un vrai billard !
Il y a de très beaux chalets savoyards… ce propriétaire a une vue royale !
Dans certains lacets, on peut apercevoir la Tournette du côté d’Annecy.
La Vallée du Borne. Au fond, c’est la route qui mène au Col des Annes que j’ai grimpé l’année dernière.
La Vallée du Borne avec le Grand Bornand et la Tournette en toile de fond.
Au-dessus du Grand Bornand, c’est un mélange d’alpages et de chalets.
Au détour d’un virage, on découvre l’un des sommets culminants de la Chaîne de Bargy.
Les lacets s’enchaînent… Seb se trouve dans celui du dessous.
Les Frasses, nous sommes à mi-chemin entre le Grand Bornand et le Chinaillon.
Le décor avec la Chaîne du Bargy se dévoile…
… et on peut désormais bien distinguer le sommet de l’ascension…
On approche du Chinaillon…
Les Nants, il reste encore 7 km…
Vue sur le Mont Lachat de Châtillon (2050 m).
On se retrouve sur le replat du Chinaillon qui fait super du bien !
À l’entrée du Chinaillon.
Chinaillon, on a une très belle vue sur une imposante montagne composée de la Tête d’Auferrand (1981 m), de la Pointe de Deux Heures (2018 m) et tout à droite, de la Pointe d’Almet (2232 m).

À la sortie de Chinaillon, on attaque la dernière partie de l’ascension (4,4 km), avec un magnifique panorama sur les Chaînes du Bargy et des Aravis. On concentre tout notre effort sur une montée progressive : 1,2 km à 6%1,9 km à 7% puis une rampe finale – qui voudrait ressembler à sa sœur jumelle qui se trouve sur l’autre versant – de 1,3 km à 8% pour atteindre le Col de la Colombière à 1613 m.

À la sortie du deuxième lacet de la partie finale, Seb est un peu en peine, il va grimper tranquillement. Je pars devant et profite du superbe décor au milieu des alpages avec d’un côté les faces minérales de la Chaîne du Bargy et de l’autre le vert éclatant de la Tête d’Auferrand.

En enchaînant les lacets, on a aussi des vues incroyables sur la Vallée du Chinaillon et sa station qui est tout de même assez jolie avec tous ses chalets ou bâtiments construits dans le style savoyard. Pas de béton pour gâcher la vue et les remontées mécaniques du domaine skiable se font même discrètes.

À la sortie du Chinaillon, on va passer sur le Pont de Venay. En face, la Tête d’Auferrand.
Superbe décor dans le début final.
Les sommets situés au-dessus du Chinaillon.
La magnifique face minérale du Pic de Jallouvre du côté de la Chaîne du Bargy.
Du côté de la Vallée du Chinaillon avec la Tournette en toile de fond.
C’est si beau ! À gauche, le Buclon (2072 m), à droite, le Pic de Jallouvre (2408 m).
Bataille de couleurs !
Au fond du Vallon du Maroli (là où le Chinaillon prend sa source), la Pointe Percée, le plus haut sommet de la Chaîne des Aravis.
Le Mont Lachat de Châtillon présente un autre aspect avec sa face Nord beaucoup plus tourmentée.
Seb dans le second lacet de la partie finale.
Une autre vue un peu plus proche de la Pointe Percée.
Le Col de la Colombière, malgré sa faible altitude, est un col qui est fermé l’hiver.
La Vallée du Chinaillon, on ne se lasse pas de cette vue !
Ces vaches doivent bien en profiter !
La paroi du Pic de Jallouvre est vraiment impressionnante !
La route bifurque plein Nord, on se rapproche du sommet…
Sur la droite, on passe sous le Chapeau (1852 m).
Le Col de la Colombière est désormais bien en vue. Il reste environ 130 m de D+.

La route amorce une orientation plein Nord et se faufile entre les parois minérales du Pic de Jallouvre à ma gauche et les pentes vertes du Chapeau à ma droite et file vers un pont. C’est ici que l’on distingue nettement le Col de la Colombière.

C’est aussi à partir du pont que ce sont les derniers efforts à fournir et ils ne sont pas trop importants… enfin pour moi car je suis dans une bonne forme : 1250 m à 8%. C’est très régulier et 3 beaux lacets assez rapprochés permettent de progresser en douceur. Il faut juste négocier la dernière ligne droite et sans vent de face aujourd’hui, ça passe comme une lettre à la poste.

Et hop, je franchis joyeusement la ligne d’arrivée et me voilà récompenser d’un 4e passage du Col de la Colombière. C’est aussi celui que j’aurais grimpé le plus dans les Alpes et à l’heure où j’écris ces lignes, j’en ai ajouté un 5e l’année suivante lors de ma Route des Grandes Alpes.

Vue sur la Pointe de la Botte (1807 m).
Vue sur le lacet après le pont. Au fond, on distingue très bien la Tournette.
On n’est pas bien là ?!
Arrivée en vue, encore un tout petit effort…
Fin de l’ascension !
C’est mon 4e passage.

En attendant Seb, je profite de mon temps pour réaliser quelques photos du col. Ce n’est pas facile car il est assez étroit et on a pas le recul nécessaire pour photographier le col et les sommets qui le dominent ! Et puis, il y a toutes ces voitures qui gâchent la vue… peut-être qu’un jour, il bénéficiera d’un meilleur aménagement comme ça s’est fait dans plusieurs cols comme ceux de l’Iseran, d’Izoard, de Vars, de la Madeleine ou du Granier.

Panorama avec l’arrivée du versant Sud-Ouest.
La vue vers le versant Nord-Est. Tout au fond, on voit la Tournette.
Panorama avec l’arrivée du versant Nord-Est.
La vue vers le versant Nord-Est. Plein centre, c’est le Col de Romme.
Le Col de la Colombière.
Le Pic de Jallouvre et la Pointe Blanche surplombent le Col de la Colombière.

Je vois Seb en terminer avec son ascension… il a tiré la langue mais il n’a pas lâché l’affaire, le voilà mine de rien avec son second passage au Col de la Colombière en 2 ans.

Second passage du Col de la Colombière pour Seb !
Les beaux-frères au sommet du Col de la Colombière pour la seconde année consécutive !

On profite encore un peu des lieux mais on ne tarde pas, c’est qu’on a faim. Et on a un bon plan : découvert l’an dernier, une boulangerie bien sympathique nous attend au Grand Bornand et on sait qu’elle satisfera toutes nos envies ! Et hop demi-tour, c’est parti pour s’offrir une magnifique descente jusqu’à la station.

On retrouve plus tard notre boulangerie – la Maison Bétemps – qui est vraiment une bonne adresse pour rassasier des cyclistes affamés ! En plus, on peut manger sur une petite terrasse ombragée avec vue sur la jolie place de l’église avec la Chaîne des Aravis en toile de fond… quand je vous dis qu’elle n’est pas belle la vie ?!

Voici notre boulangerie située juste au pied de l’ascension du Col de la Colombière.
Et à quelques mètres, voici notre fontaine préférée pour refaire les niveaux des bidons.

Pendant notre déjeuner, Seb m’avoue qu’il ne sent pas au top de sa forme et que la seconde ascension prévue au programme de la journée – le Col des Glières – ne sera pas pour lui. Ce sera donc un plan B pour lui : rentrer tranquillement au gîte via la Vallée du Borne et se reposer pour être en forme demain. Pour moi, je garde le plan A : Col des Glières donc puis retour par le Col des Fleuries.

Nous quittons le Grand Bornand, le soleil est au beau fixe et la température pas trop chaude. Nous revenons sur nos roues en rejoignant le Pont des Étroits puis en empruntant la D12 direction Entremont.

C’est facile car on profite de la douce descente. On arrive ainsi rapidement au pied de la seconde montée du jour : le Col des Glières.


Col des Glières – 1445 m

Distance : 8,7 km
Départ : le Petit-Bornand-les-Glières (Vallée du Borne)
D+ : 728 m
% moyen : 9%
% maxi : 13% sur 480 m

Le Col des Glières – 1445 m – permet de rejoindre le Plateau des Glières situé dans le massif des Bornes. Ce plateau fut un haut lieu de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. L’ascension par ses 2 versants est redoutable. L’année dernière, avec Seb, on avait grimpé le versant Ouest avec succès ! En descendant le versant Est, j’avais pu constater qu’il était monstrueux… c’était l’occasion de voir comment c’était dans le sens ascendant… et ben je ne vais rien vous cacher : j’en aurais bien « chié » !!!

Pour résumer le profil de cette montée : c’est court avec 8,7 km et son pourcentage moyen donne franchement la migraine avec 9% ! Mais si on enlève le début et la fin de l’ascension qui sont plus faciles, cela nous donne… 6,2 km à 11% de moyenne !!!

Seb m’accompagne sur les premiers hectomètres de l’ascension. Juste après avoir franchi un pont qui enjambe le Borne et qui nous fait emprunter la D55b, on aborde la montée par… une descente ! Oh légère et ce sur 450 m.

Puis la déclivité passe doucement à 1,5% sur les 200 mètres suivants. Pfff, c’est ça le redoutable Glières ?! Attends mon p’tit gars… à l’entrée du hameau de l’Essert, sans transition, on se retrouve droit dans une pente à 8%… les hostilités sont lancées !

Comme convenu, Seb fait demi-tour pour terminer son parcours en retournant à notre gîte à St-Sixt. Je me retrouve seul avec le monstre…

Franchissement du pont qui enjambe le Borne.
Sur la D55b, le début de l’ascension démarre par une… descente !
À l’entrée du hameau de l’Essert, ça commence à grimper. Seb m’abandonnera ici.


En traversant le hameau de l’Essert, la pente est à 8% durant 750 m puis passe à 9% sur les 1400 mètres suivants. Ces pourcentages me conviennent pour l’instant. La route s’installe en quelques lacets sur une paroi, c’est souvent couvert par des arbres et du coup, on a très peu de points de vue. J’arrive au 4e virage qui sera l’un des seuls assez ouvert. C’est à la sortie de ce dernier que la déclivité va grimper dans les tours : environ 12% sur les 2400 mètres suivants !!!

Sur les hauteurs du hameau de l’Essert. Droit devant, la Pointe de Ballanfat (1545 m) et au fond à gauche, les Rochers de Traversiers.
Dans le 4e virage. Après, c’est du 12% sur les 2400 mètres suivants !!!

Bon là, c’est dur… mes coups de pédale deviennent soudainement moins fringants. Les mètres passent lentement… très lentement. Je guette un petit relâchement de la pente mais il n’y a que dalle ! C’est complètement dingue de se retrouver dans ces moments-là mais c’est l’occasion de repousser ses limites, de pousser son corps à faire un gros effort, de souffrir… mais je sais que la récompense sera belle quand j’arriverais – un bon moment plus tard – au sommet !

Je fais de rares arrêts photos qui me permettent de faire légèrement reprendre mon souffle mais c’est tout aussi dur de repartir sur une telle pente, sachant que les lacets, très courts, n’offrent aucun replat.

Dans le 8e virage.

Il y a un court passage juste avant un pont qui enjambe le Nant du Talavé (photo ci-dessous) qui vous fait passer par l’enfer : mon compteur s’est affolé en affichant une déclivité dans les 15/16% ! Autant vous dire que j’ai pris cher, le cardio est monté dans les tours et les mollets ont bien brûlé… petit coup au moral et courte pause obligatoire après cela !

Sur le pont qui enjambe le Nant du Talavé.


Je repars en serrant les dents et ne perds pas courage car je sais qu’il y a un petit replat qui m’attend un peu plus haut. La route a quitté la falaise et opère une remontée dans une forêt en suivant le cours du Nant du Talavé mais sans lâcher de lest. Puis d’un seul coup, on débouche sur une sorte de grande prairie ouverte avec une seule habitation… c’est Talavé et son fameux replat salvateur de 300 m à 4%. Il était temps, je suis un peu rincé…

Dans la partie avant Talavé.
Le petit replat salvateur de Talavé…

Mais ce petit instant de bonheur est de courte durée… la pente repart de plus belle et de manière exponentielle : 13% sur 500 m puis 12,5% sur le kilomètre suivant le tout sur une route droite comme un i qui n’offre aucune alternative que celle d’affronter ce terrible raidard. Je suis en mode combat, je lutte pour garder un semblant d’allure, le souffle est court, les jambes tentent de faire tourner les pédales… puis je craque d’un coup : je n’en peux plus, je stoppe !

Je stoppe donc un petit instant et je… repars à pied ! J’irais tout aussi vite ! Je marche ainsi durant 200 mètres guettant un replat qui n’existait pas. Non non, il faut que je sauve mon honneur… Je décide de repartir sur le vélo… argh que c’est dur mais cette fois-ci je ne lâche pas, je sais que j’en ai bientôt terminé… mètre par mètre ma progression est lamentable mais j’avance, c’est le principal… puis d’un seul coup, la route devient plate et me voilà enfin arriver Chez la Jode sur le Plateau des Glières.

Chez la Jode, fin de la partie redoutable ! Me voilà sur le Plateaux des Glières.
Chez la Jode comporte un parking, un chalet-restaurant et une ferme d’alpage.
À partir de Chez la Jode, c’est aussi le début du chemin blanc qui rejoint le Col des Glières.
Panorama Nord depuis Chez la Jode.
Le sourire après en avoir bavé un bon coup !

J’avale une pâte de fruits amplement méritée le temps d’une petite pause qui me fait retrouver correctement les moyens et reprends la route. Enfin pas tout à fait sur une route mais sur une piste ! En effet, l’asphalte a laissé la place à un chemin blanc qui est dans un état très correct qui permet de l’emprunter avec un vélo de route. Il y a quelques cailloux et nids-de-poule mais en roulant tranquillement, ça passe très bien. J’ai aussi confiance dans mes roues qui sont équipées de pneus Michelin Pro4 Endurance en diamètre 25 mm qui permettent de se faire un peu maltraiter sur ce type de terrain.

Longue de 1,9 km, la piste propose un final qui n’est pas très difficile : c’est un très léger faux plat montant sur 1,2 km suivi d’une ultime rampe à 6% pour les 700 derniers mètres. Et surtout, le décor est magnifique avec ce Plateau des Glières et ces grandes étendues de prairies bordées par des forêts de sapins.

Panorama Ouest depuis Chez la Jode avec en arrière-plan, la Montagne des Frêtes qui borde le Plateau des Glières.
Traversée du Plateau des Glières sur le chemin blanc.
Ce n’est pas tout à fait plat avec un final de 700 m à 6%.

J’en termine avec la piste et me voilà désormais au Col des Glières à 1445 m d’altitude (le panneau indique 1440 m mais je préfère mes chiffres). C’est mon second passage. Même si j’en ai bavé, je suis bien content d’avoir pu faire les 2 versants en 2 ans. Par contre, si je le refais un jour, ce sera sans aucun doute par le versant Ouest depuis Thorens-Glières qui est beaucoup « moins dur » !

Second passage au Col des Glières.
Panorama Nord au Col des Glières. Au fond, on aperçoit de gauche à droite, les Rochers de Leschaux, le Col de Cenise et le Pic de Jallouvre.

Dans tous les cas, j’aime beaucoup ce Col des Glières qui offre un décor qui est superbe : depuis une terrasse située juste à côté du panneau et d’une table d’orientation, je peux admirer le Plateau des Glières et la Montagne des Auges qui le surplombe. Le véritable point géographique du Col des Glières est situé à 1425 m, en contrebas de la route à mi-chemin entre le parking et le Monument national de la Résistance. Bon, comme l’année dernière, je n’irais pas chercher le col géographique, c’est que j’ai encore un peu du pain sur la planche.

Col des Glières – vue en direction du Sud. Au fond au centre, c’est la Tête Noire (1834 m).
Col des Glières – vue en direction du Sud-Est. De gauche à droite, une série de Pointes constituent la Montagne des Auges (env. des 1900 m d’altitude) : de Puvat, de l’Ovine, de la Balme, de la Québlette et de Dran.
Col des Glières – vue en direction du Nord-Est. Au centre du Plateau des Glières se trouve le Monument national de la Résistance.
Panorama 180 degrés du Nord au Sud du Col des Glières.
Le véritable point géographique du Col des Glières est situé à 1425 m, en contrebas de la route à mi-chemin entre le parking et le Monument national de la Résistance.
Panorama Ouest au Col des Glières. Une partie de la Montagne des Frêtes.

Je repars sans trop tarder car il me reste encore un peu de chemin à parcourir avec encore l’ascension du Col des Fleuries. Au début de la descente en direction de Thorens-Glières, je dois tout de même me farcir le bon petit coup de cul du Collet – 1354 m : 480 m à 8%. Ça va, ça passe pas trop mal… Puis c’est la belle série de lacets jusqu’au Vallon de Fillière. Je ne prends pas de photos étant passé l’année dernière et voulant profiter de cette belle descente.

La descente est plus calme en passant par le très joli Vallon de Fillière et Usillon. Je dois aussi me coltiner une petite remontée – 550 m à 3,5% – pour atteindre Thorens-Glières. C’est à partir de ce village que débute ma dernière ascension de la journée avec le Col des Fleuries.


Col des Fleuries – 930 m

Col des Fleuries / Versant Sud

Départ : Thorens-Glières
Distance : 5,6 km
Dénivelé : 251 m
% moyen : 4,5%
% maxi : 5% sur 2450 m

Avec ses 5,6 km à 4,5%, ce Col des Fleuries ne présente aucune difficulté particulière mais à ce stade du parcours avec les Cols de la Colombière et des Glières dans les jambes… et ben j’avoue que je suis bien lasse et que la progression de l’ascension a été un peu laborieuse.

Heureusement, la pente est très régulière et le décor est très agréable entre vastes pâturages bien verts où reposent tranquillement de belles vaches savoyardes.

Ascension tranquille du Col des Fleuries au milieu des pâturages…

Après un moment qui m’a paru long, j’en termine avec le Col des Fleuries – 930 m mais une surprise m’attend au sommet : Seb est là pour m’accueillir !

Ça m’a fait chaud au cœur et j’étais bien content pour Seb qui a pu faire cet effort pour qu’on en termine ensemble ! Il m’a expliqué qu’en revenant au gîte, il avait pris son temps et s’était refait à l’occasion une petite santé. Il se sentait bien pour faire tranquillement le Col des Fleuries depuis la Roche-sur-Foron et me faire la surprise au sommet. On était pas trop mal au niveau de la synchronisation car il m’a juste attendu un petit quart d’heure.

Les beaux-frères à nouveau réunis !
Content d’en avoir fini avec les ascensions de ce jour !

Après une pause avec les traditionnelles photos souvenirs, on file dans la descente, heureux du devoir accompli et de cette belle journée… surtout que de bonnes bières bien fraîches nous attendaient au gîte ha ha ha !

Dans la descente du Col des Fleuries, petite vue sur le Massif du Chablais où nous avions roulé la veille.

Au final, j’ai réalisé 94 km et 2236 m de D+ mais le Col des Glières a été très dur ! Seb a fait presque autant de kilomètres que moi avec 90 avec un dénivelé bien entendu moindre mais joli avec 1800 m. Bref, une sacrée sortie pour nous deux !


After

Demain, il est annoncé encore une très belle météo. On va pouvoir enfin prendre notre revanche par rapport à l’année dernière… le Mont Salève nous attend de pied ferme !

Notre gîte bien sympa à St-Sixt avec notre petite terrasse.
Petite balade à pied en fin de soirée. Vue sur le Massif du Chablais.

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