Ma TAS – Intro

Traversée des Alpes suisses de Chiavenna à Thonon-les-Bains

D’Est en Ouest, de Chiavenna en Italie à Thonon-les-Bains en France, une traversée intégrale de la Suisse par ses grands cols alpins proposée par l’agence Vélorizons. De superbes paysages alpins de « carte postale » comme seule la Suisse sait en proposer : chalets typiques, forêts de résineux, troupeaux au milieu des pâturages et chaînes de montagnes imposantes d’où émergent de scintillants sommets glaciaires…

Des paysages de rêves (lacompagniedescartes.fr) !

Du dimanche 8 au vendredi 13 septembre 2024, 6 étapes, 675 km et près de 16 000 m de dénivelé, l’aventure sera belle… et le défi cycliste sera de taille ! En effet, 13 cols sont au programme dont 7 à plus de 2000 m et 2 à plus de 1900 m !

Ce voyage a été rendu possible grâce à Lionel Terrail et Jean-Loup Tétard, associés et fondateurs, de la société Grandes Itinérances SAS, créateurs du site routedesgrandesalpes.com. Après une première collaboration sur la Route des Grandes Alpes, j’ai participé à la création des topos et profils de l’itinéraire des P’tites Routes du Soleil, une magnifique variante de la Route des Grandes Alpes. Je les en remercie de tout cœur !

La carte postale parfaite (airinfo.org) !

Les 6 étapes

Contrairement à ma Route des Grandes Alpes en 2022 (RGA), il n’y a pas de choix d’itinéraire, tous les participants doivent suivre le même tracé. Vélorizons a bizarrement classé toutes les étapes au niveau V2 (une personne pratiquant le vélo de route au moins une fois par semaine en moyenne sur l’année).… à mon sens, c’est sans aucun doute du niveau V3 (une personne entraînée, dotée d’une bonne condition physique, étant habituée aux sorties de plus de 100 km) !

Sur l’ensemble de la Traversée des Alpes suisses (TAS), je peux dire que ce sera plus difficile que la RGA ! À titre de comparaison, la RGA (sur 8 jours) a proposé 700 km / 15000 m de D+ / 5 ascensions à plus de 2000 m… la TAS propose 675 km (sur 6 jours) / 16000 m de D+ / 7 ascensions à plus de 2000 m (+ 2 à plus de 1900 m) !

  1. Dimanche 08/09, Étape 1 – Chiavenna (Italie) > Roveredo (Suisse)

Distance : 102 km / D+ : 2550 m

Les cols du jour :
Splügenpass – 2 114 m
Passo del San Bernardino – 2065 m

Les moments forts :
Le long, très long col de Spluga avec ses 1800 mètres de dénivelé. En récompense, le joli lac de Montespluga, entouré de pâturages et dominé par des montagnes minérales.
Le col de San Bernardino, avec ses petits étangs et ses stries glaciaires, avant d’atteindre le magnifique lac de montagne de Moesola, dominé par des sommets glaciares de plus de 3000 mètres d’altitude…

Le récit de l’étape 1, c’est ici !

  1. Lundi 09/09, Étape 2 – Roveredo > Göschenen

Distance : 124 km / D+ : 2850 m

Les cols du jour :
Passo del Lucomagno – 1917 m
Oberalppass – 2044 m

Les moments forts :
L’environnement alpin grandiose du Val Lucomagno, protégé en raison de son extraordinaire richesse géologique et botanique. Cette vallée est surnommée « la vallée du soleil » par son orientation et son micro-climat…
On ne s’en lasse pas : encore un joli lac d’altitude pour nous accueillir au sommet du col de Lucomago, avec le lac de Maria.
L’imposant village-cloître de Disentis dans la Surselva romanche, fondé au 8e siècle. Il renferme pas moins de 14 églises et chapelles !
Depuis la route du col d’Oberalpass, de merveilleuses vues sur les montagnes, les vallées et les glaciers…

  1. Mardi 10/09, Étape 3 – Göschenen > Göschenen

Distance : 116 km / D+ : 3500 m

Les cols du jour :
Passo del San Gottardo – 2107 m
Nufenenpass – 2478 m
Furkapass – 2429 m

Les moments forts :
Une fois n’est pas coutume, nous effectuons aujourd’hui une boucle autour d’Andermatt. C’est la beauté des paysages et l’intérêt des cols de la région qui nous y a poussé, avec un enchaînement de 3 superbes cols dans des paysages alpins grandioses… Inoubliable…

  1. Mercredi 11/09, Étape 4 – Göschenen > Interlaken

Distance : 100 km / D+ : 2750 m

Les cols du jour :
Sustenpass (tunnel) – 2224 m
Grosse Scheidegg – 1962 m

Les moments forts :
Des glaciers et des sommets à perte de vue depuis le Sustenpass. Les Alpes avec un grand A !
LE moment inoubliable de cette traversée. Ascension sur une toute petite route de montagne du col de la Grosse Sheidegg. Panorama exceptionnel sur le massif de la Jungfrau, dont la mythique face nord de l’Eigger. Des glaciers énormes, des sommets vertigineux. On se sent bien petit…
Les rives du lac de Thun. Les montagnes semblent jaillir de ses eaux…

  1. Jeudi 12/09, Étape 5 – Interlaken > Col des Mosses

Distance : 115 km / D+ : 2250 m

Les cols du jour :
Jaunpass – 1509 m
Col des Mosses – 1445 m

Les moments forts :
Notre itinéraire traverse les montagnes des Préalpes Suisses, qui culminent entre 2000 et 2400 m, avec leurs sommets élancés dessinant des paysages particulièrement spectaculaires.
La traversée du Pays de gruyère, un pays de tradition aux images de carte postale : chalets suisses, pâturages, montagnes, forêts…
Le village typique de Gruyère, qui a donné son nom au fameux fromage.

  1. Vendredi 13/09, Étape 6 – Col des Mosses > Thonon-les-Bains (France)

Distance : 117 km / D+ : 2050 m

Les cols du jour :
Col de la Croix – 1778 m
Pas de Morgins – 1369 m

Les moments forts :
La très belle vue sur le lac de l’Hongrin et la chaîne des Diablerets.
La descente aux innombrables lacets sur la vallée du Rhône.
Le bucolique val d’Abondance.

Spoiler : le voyage ne s’est pas du tout déroulé comme prévu… la faute à une météo désastreuse qui a même tourné sur la fin en mode hivernal !!!

Comment est organisé le voyage ?

Comme pour la Route des Grandes Alpes en 2022, le voyage sera réalisé avec l’agence Vélorizons. Elle propose une formule TRANSPORT + HÉBERGEMENT HÔTEL + REPAS très pratique et tout confort pour ce type d’aventure. 

Un guide s’occupe de la logistique, du transport des bagages, du ravito du midi et de l’assistance en cas de besoin. Il n’y a plus qu’à se concentrer sur le vélo et la récupération sera optimale après les efforts de la journée avec un bon repas et un lit douillet !

Pour l’ensemble des 6 étapes, un carnet de route, des fichiers GPX et une application spécialement dédiée permettent de suivre l’itinéraire.

Le coût

Il est assez conséquent :

  • Le voyage organisé avec Vélorizons :
    La formule de base (pension complète, réservation des places en gîte ou auberges, en chambre commune ou dortoir, véhicule assistance avec chauffeur qui transporte les bagages et se tient à disposition des cyclistes en cas de problème, application de navigation pour smartphone, version numérique (pdf) du carnet de route détaillé de l’itinéraire, traces GPS de l’itinéraire) était de 1215 euros.
    J’ai pris le supplément chambre individuelle : 210 euros.
    Soit 1425 euros.
  • L’acheminement aller/retour Vizille > Chambéry :
    Essence + autoroute : 30 euros
  • Transfert Chambéry > Thonon (aller) et Thonon > Chambéry (retour) : 80 euros.
    Transfert Thonon > Chiavenna : 120 euros.
    Soit 200 euros.
  • Chambre Hôtel Chiavenna pour la nuit samedi 6 septembre : 70 euros.
  • Frais annexes (boissons, repas, divers) : 50 euros.

Je ne compte pas le déplacement que j’ai effectué de Dijon à Vizille parce que j’estime qu’il est inclus dans mon budget vacances estivales.

Soit 1775 euros que l’on peut arrondir à 1800 euros.

C’est un sacré budget qu’il faut prévoir, oui, on peut dire que faire la Traversée des Alpes suisses coûte une blinde ! Et encore je suis à Dijon qui n’est pas trop excentré par rapport aux Alpes… pour certains membres du groupe qui venaient de plus loin (USA, Canada, Angleterre, Liban, Allemagne), l’addition a été bien sûr plus salée.

À noter que la Suisse est tout de même réputée pour offrir une vie assez… chère ! Pour comparer, la Route des Grandes Alpes en 2022 avait coûté 2000 euros mais pour 8 jours et avec des prestations (massages) et des frais annexes plus élevés.

Ma préparation

Depuis le 1er janvier 2024, et bien ça n’est pas compliqué : vélo, vélo et vélo + grimpette, grimpette et grimpette ! Bien que la météo m’a pas mis pas mal de bâtons dans les roues (quel printemps pourri !), le résultat a été quand même là et a été à peu près comparable à celui de ma préparation pour la Route des Grandes Alpes en 2022 : en cumulant les sorties loisirs et vélotaf, j’ai atteint les 5000 km et 50 000 m de dénivelé positif.

Globalement, il m’a quand même manqué quelques sorties longues pour parfaire tout cela. Par contre, je m’étais farci quelques bonnes ascensions entre Vosges en mai, Alpes à Thonon-les-Bains en juin et à Vizille en août/septembre juste avant le voyage pour durcir les cuisses et sentir le goût du bon effort (si si, c’est possible !).

À cette intense activité vélo (bien que des fois, c’était un peu trop et il était difficile de se motiver pour certaines sorties), j’ai ajouté un peu de course à pied. Cela a été dur, mes jambes se révoltant souvent contre ce changement de rythme ! Oh rien d’extraordinaire : des séances ne dépassant pas les 30 minutes et une allure d’escargot mais j’ai trouvé que ça a fait du bien au cardio.

J’avais déjà réalisé une première série de 20 séances fin 2023 pour 53.8 km puis une seconde série de 20 séances le premier semestre 2024 pour 73.8 km. J’ai lâché l’affaire courant mai car j’ai augmenté la charge vélo et de grosses journées de travail m’ont fait perdre de la motivation. 

Bon, pour pouvoir réaliser cette Traversée des Alpes suisses longue de 675 km et 16 000 m de D+, j’ai pensé ne pas être trop mal physiquement. Même après mon expérience sur la Route des Grandes Alpes en 2022, j’ai été toujours dans le questionnement de savoir si je pouvais enchaîner des sorties si intenses sur 6 jours d’affilée ! Surtout qu’il n’y a pas une seule étape avec moins de 2000 m de D+… je me disais même que c’était plus dur que la Route des Grandes Alpes.

Mais bon, j’allais le découvrir sur place ha ha ha ! De plus, j’ai toujours eu une arme secrète : un moral à toute épreuve que je pouvais dégainer à tout moment au cours des 6 étapes ! Et c’est sans prétention parce que j’en ai connu des galères ! Dans tous les cas, je n’étais au peu plus enthousiaste de voyager à vélo dans ce merveilleux pays qu’est la Suisse et de grimper des cols de légendes…

Le matériel

Pour ce voyage de 6 jours, j’ai repris la check-list des affaires à emmener que j’avais réalisé pour la Route des Grandes Alpes en 2022 sachant que Vélorizons préconise un seul sac maximum, dont le poids ne doit pas dépasser 20 kg.

Le vélo

C’est un Colnago CLX 2.0 :

  • full carbone
  • transmission Campagnolo
  • triple plateau 50 – 40 – 28
  • K7 arrière 10 vitesses 14 – 29
  • roues aluminium Campagnolo Neutron
  • pneus Michelin Pro4 Endurance larg. 25
  • selle Brooks England
Colnago CLX 2.0 équipé pour la Route des Grandes Alpes.

À ce vélo, j’ai associé bien entendu le matériel nécessaire pour réparer une crevaison :

  • une pompe
  • 2 chambres à air
  • 2 démonte-pneus

Pour garantir quand même un minimum de crevaison et du confort, environ 3 semaines avant, j’ai mis une paire de pneus neufs Michelin Pro4 Endurance en largeur 25 comme j’en ai l’habitude depuis des années.

Environ 2 mois avant, j’ai fait réviser mon vélo chez un vélociste pour garantir parfaitement l’ensemble transmission, chaîne, câblage, freins. Objectif : minimiser au maximum les problèmes techniques. Je n’avais pas envie de perdre une demi-journée, voir une journée à régler une panne ! Pour l’anecdote, une panne est survenue un vendredi 3 semaines avant mon départ… elle aurait pu anéantir en partie mon voyage : le corps de roue libre avait rendu l’âme ! Et ça été chaud pour la réparation… sachant que ma roue est de marque Campagnolo, que mon vélociste étant le seul spécialiste Campagnolo de Dijon et ses alentours et que ce dernier partait en vacances le lundi mais qu’il était ouvert le samedi, j’ai réussi in extremis à la faire réparer ! Si la panne avait eu lieu au cours du voyage, je n’ose imaginer la galère !!!

J’ai aussi emporté un outil multi fonctions pour pouvoir régler éventuellement un petit problème mécanique. Par contre, j’ai malheureusement omis d’emmener une paire de patins de rechange. Comme ils étaient pratiquement neufs, j’ai pensé que cela suffirait mais j’ai eu un problème dès le premier jour du voyage (voir le récit)… c’est une erreur que je ne referais pas à l’avenir !

J’ai prévu 2 porte-bidons avec simplement 2 bidons de 500 ml. Pour la Route des Grandes Alpes en 2022, j’avais un bidon de 750 ml et un autre de 800 ml. C’est vrai que quand ils sont remplis, ça fait un poids de dingue en plus sur le vélo. Comme j’avais toujours eu des occasions de les remplir (entre les éventuels points d’eau et le ravito du midi), je me suis dit que ça allait bien fonctionner de cette façon.

J’ai prévu aussi un éclairage avant et arrière que j’avais prévu de mettre à 2 occasions : pour le passage des nombreux tunnels et paravalanches présents dans les ascensions (et il y en a un paquet en Suisse !) et pour les éventuelles journées pluvieuses ou en cas de brouillard (là, j’allais être gâté !). Objectif : dans ces conditions un peu sensibles, être surtout bien vu par rapport à la circulation automobile. À noter que certains membres du voyage avaient tout le temps un éclairage arrière (en mode clignotant) pour être bien vu même en plein jour. Mais le mien n’ayant pas une grande autonomie, je le mettais que quand c’était nécessaire.

Pour le poste de pilotage, j’ai abandonné mon fidèle compteur VDO MC 2.0 (avec les fonctions indispensables pour l’altitude et le pourcentage de la pente) et le support téléphone pour mon smartphone qui m’avait servi pour la Route des Grandes Alpes en 2022. Je me suis offert un compteur nouvelle génération – un Garmin 530. Il présentait un gros avantage : combiner mon ancien compteur et le smartphone en un seul appareil. En effet, les fonctions GPS et cartographie étant inclue dans le Garmin 530, je n’avais plus besoin de mon smartphone que je pouvais ranger bien plus à l’abri dans une poche (je suis déjà tombé en vélo avec le smartphone installé sur un support… le bonhomme a survécu mais pas le téléphone !). En plus de son aspect assez compact, j’ai ajouté une coque de protection et un protège-écran à mon Garmin pour qu’il ait de meilleures chances de survivre à une chute.

En sus, j’ai décidé d’utiliser une ceinture cardio (HRM-Dual), chose que je n’avais pas faite (et refuser) depuis que je fais du vélo. J’avoue que lors de la Route des Grandes Alpes en 2022, j’avais l’impression de naviguer sans repère au niveau cardio. Elle m’a servi en partie car je n’ai pas pu faire de test d’effort pour avoir des chiffres plus précis mais j’ai pu avoir un bon aperçu de ma fréquence cardiaque lorsque je faisais des ascensions.

Sur mes données prises sur l’ensemble de mes sorties depuis début février 2024, j’ai eu une fréquence cardiaque moyenne de 126 bpm et une fréquence cardiaque moyenne maximale de 165 bpm sachant que sur les périodes clés de août et septembre, j’ai été sur une combinaison de Fcm 119 bpm / Fcmax 160 bpm. Je n’ai pas poussé l’analyse plus loin de peur de reconnaître que je ne gagnerais jamais le Tour de France ha ha ha mais je suis à peu près sûr d’être un bon diesel bien régulier !

Le poste de pilotage.

Enfin, pour en terminer avec l’équipement vélo, j’ai utilisé mes 2 sacoches habituelles pour les longues sorties :

  • Une sacoche de cadre ZEFAL ADVENTURE T1 pour pouvoir y mettre mon appareil photo et mes papiers.
  • Une sacoche de selle ZEFAL ADVENTURE R11 pour pouvoir y mettre un coupe-vent, des vêtements chauds en cas de mauvais temps, à manger (banane, pâtes de fruits, barres céréales), mon kit crevaison, mon outil multi fonctions et éventuellement la crème solaire. Cette sacoche à vide pèse 660 g, ça rajoute encore du poids avec toutes les affaires que l’on peut y mettre (jusqu’à 11 litres) mais j’ai l’habitude de les trimballer comme cela pour mes longues sorties depuis une Ardéchoise réalisée en 2015 où j’avais un sac à dos qui m’a littéralement broyé les épaules et le dos ! Je préfère rouler le haut du corps libre avec même de préférence rien dans les poches dorsales. Dans tous les cas, elle m’a été très utile lors de ce voyage car j’ai pu être autonome sur le transport de mes vêtements chauds (voir les récits des étapes).

Je ne sponsorise pas ZEFAL mais ils ont le mérite des produits très corrects, très facile à installer et à un prix abordable !

La tenue cycliste

La tenue journalière :

  • Un maillot
  • Un sous-maillot
  • Un cuissard
  • Une paire chaussette
  • Une paire de gants courts
  • Une paire de chaussures
  • Un casque
  • Une paire de lunettes
  • Une casquette (ou un bandeau)

Pour la semaine, j’avais prévu :

  • 3 maillots
  • 3 sous-maillots
  • 1 maillot manche longue
  • 3 cuissards
  • 3 paires de socquettes courtes
  • 3 paires de chaussettes
  • 2 paires de gants
  • 1 paire de gants longs printemps
  • 1 paire de chaussures
  • 1 maillot manche longue
  • 1 cuissard long hiver
  • 1 paire de jambières
  • 1 paire de manchettes
  • 1 bonnet sous-casque
  • 2 coupe-vent

Pour ce voyage, j’ai omis 2 affaires que j’avais emmenées pour la Route des Grandes Alpes en 2022 : une seconde paire de chaussures et une paire de couvre-chaussures… encore une erreur, j’en aurais eu bien besoin lors de mon voyage…

Pour le port de ma tenue journalière, je me suis organisé de la manière suivante :

  • mes 2 bons cuissards + 2 maillots + 2 sous-maillots + 2 paires de chaussette + 1 paire de gants en alternance sur l’ensemble de la semaine, j’avais prévu de faire une lessive tous les soirs
  • une troisième tenue cuissard (moyenne gamme) + maillot + sous-maillot + une paire de gants de secours en cas où j’aurais eu un jour de pluie qui aurait éventuellement retardé le séchage de ma tenue du jour
  • une paire de chaussures
  • 1 maillot manche longue + 1 paire de jambières + 1 paire de manchettes + 1 bonnet sous-casque + 1 cuissard long hiver en cas de jour de pluie ou de temps semi-hivernal… oui oui en plein été, la météo peut vite devenir désastreuse en montagne et à 2000 m, c’est la caillante assurée ! Si on ne se couvre pas dans ces cas-là, c’est l’angine assurée le lendemain et quasiment la fin du voyage dans la foulée ! À noter que j’ai finalement tourné principalement avec ces affaires…
  • 2 coupe-vent
  • un casque… indispensable !!! Je ne vous fais pas un topo pour la sécurité… dans les toutes les chutes que j’ai eues, il m’a sauvé d’un bon traumatisme crânien ou mieux encore la vie ! Quand on tombe, la tête tape systématiquement le sol… quand je vois encore des cyclistes qui roulent sans casque (oui, oui, vu aussi sur la RGA !) … Il a aussi l’avantage de protéger en partie du soleil. Je mets une casquette sous le casque, là aussi indispensable pour se protéger du soleil.
  • une paire de gants, là-aussi indispensable. Je les choisis souvent avec une matière matelassée au niveau des paumes, idéale pour amortir les vibrations au niveau du guidon. Indispensable aussi en cas de chute, imaginez l’état de vos mains… pas pratique ensuite pour reprendre en main le guidon !
  • une paire de lunettes. Protection contre le soleil, le vent et imaginez un insecte heurtant votre œil dans une descente à pleine vitesse…

À noter qu’il m’a manqué une affaire qui m’aurait été indispensable pour ce voyage : une veste pluie ! C’est un vêtement que je ne possède pas pour 2 raisons : je fais très peu de sortie sous la pluie n’aimant pas du tout ça (mais bien sûr, ça m’est arrivé de me retrouver à rouler sous la pluie) et le prix très élevé avec une fourchette allant de 100 à 200 euros. Après les seaux d’eau qui me sont tombés sur la tête lors de mon voyage, j’ai décidé d’investir dans un avenir proche !

L’alimentation

Chaque journée, elle a été répartie en 4 points, le petit-déjeuner, le déjeuner, le dîner et le « en cours de route ».

Commençons par le « en cours de route », pour chaque étape, j’avais prévu de m’alimenter de la façon suivante :

  • La boisson : 2 bidons de 500 ml. Pas le choix, il fallait penser « à se doper » ! Habituellement, je tourne à l’eau claire avec une goutte de sirop Pulco ou de menthe mais dans ce type d’effort, sur des ascensions difficiles répétées sur 6 jours, il était sûr que ma barre d’énergie n’allait pas rester à 100% tout le long chaque étape ! Je me suis rabattu sur de la poudre « Isotonic » (2 sachets de 650 g / 17 bidons, 1 au goût citron et 1 au goût fraises) à diluer dans mes 2 bidons. Généralement, je me gardais les bidons pour l’ensemble de la sortie mais sans me priver pour veiller à m’hydrater régulièrement. Au cours de l’étape, j’ai complété mes bidons avec de l’eau auquel j’ai ajouté un nouvel élément : une pastille d’électrolytes. Comme j’avais eu de grosses baisses de régime sur ma Route des Grandes Alpes en 2022 (dues en partie à la chaleur), je voulais mettre toute les chances de mon côté pour améliorer cet aspect. Quasiment tous les participants utilisaient ce type de produit.
    Comme les étapes étaient très fraîches et humides, je n’ai fait aucune pause dans un bar pour y déguster un Perrier comme lors de ma Route des Grandes Alpes en 2022.
  • Les en-cas : bon là, c’est simple et ce depuis mes débuts à vélo. Barres céréales « Grany » (noisettes et fraises/framboises) et pâtes de fruits Décathlon. J’ai emmené mes rations de façon à avoir au moins 2 barres et 2 pâtes pour chaque étape. L’agence de voyage Vélorizons fournissait aussi des barres de céréales et pâtes de fruits de marque Décathlon.
    Sur les ravitos qui avaient lieu en court d’étape, le guide de l’agence de voyage Vélorizons prévoyait un assortiment d’aliments à grignoter. Ma préférence allait à des petites barres biscuit/chocolat (un produit trouvé en Suisse par le guide) que j’aimais bien.
    J’ai aussi ajouté un nouveau produit pour palier aux coups de moins bien que je pouvais sûrement connaître en cours d’étape : le gel énergétique ! J’ai choisi la marque Energy Gel + de chez Décathlon. La plupart du temps sur ce type de longue sortie, je suis toujours à « l’agonie » dans les 4/5 derniers kilomètres d’une ascension et je voulais palier à ce problème. J’en ai pris systématiquement un avant d’attaquer le dernier quart de chaque ascension. C’est la première fois que prenais de type de produit… et bien j’ai trouvé que ça me réussissait bien car j’ai pu finir tranquillement chaque ascension.
    Comme les étapes étaient très fraîches et humides, je n’ai fait aucune pause dans un bar pour y déguster la traditionnelle tarte aux myrtilles que j’aimais m’offrir lors de ma Route des Grandes Alpes en 2022.

À noter que j’ai souvent choisi des produits Décathlon… je tiens à préciser que je n’ai aucun accord commercial avec eux ! C’est disponible rapidement et le rapport qualité/ prix était plutôt abordables pour ma bourse !

Le petit-déjeuner : pris dans les hôtels, il était très bien achalandé et il y en avait pour tous les goûts. Pour ma part, je faisais le plein d’énergie avec un verre de jus d’orange, un café, au moins 2 croissants et avec du pain frais, une tartine de « nutella », une tartine de miel et une tartine de confiture.

Le déjeuner : il était fourni sous forme de pique-nique par l’agence de voyage Vélorizons. Préparé par le guide, il y en avait aussi pour tous les goûts. Différentes salades de pâtes, de légumes ou de taboulés servaient de plats de résistance. Puis il y avait de tout pour compléter le repas : pains, saucissons, fromages, fruits etc…

Le dîner : pris à l’hôtel pour 4 étapes et au restaurant pour une étape. Les repas n’étaient pas spécialement adaptés à des cyclistes réalisants une traversée des Alpes suisses (oubliez les gros plats de pâtes à l’italienne !). C’étaient des menus standards de restaurants mais ils étaient suffisamment copieux (sauf la première étape), équilibrés et assez bons, cela m’a très bien convenu. Pour le dîner au restaurant, j’ai bien sûr commandé un plat de pâtes ! Je n’ai aucune indigestion.

Pour 2 étapes, je me suis offert une bière pression en guise d’apéritif du soir.

Pour conclure, la restauration a été parfaite sur l’ensemble du voyage. Je ne me suis pas « réservé » sur mon alimentation ayant toujours en tête que c’était le principal carburant nécessaire aux gros efforts à faire pour chaque étape.

La « pharmacie »

J’ai tout simplement prévu repris les quelques trucs que j’avais utilisé pour ma Route des Grandes Alpes en 2022 pour préserver le corps durant les 6 étapes qui allaient être assez éprouvantes :

  • D’abord, le point crucial du cycliste était le fessier. Après de longues heures à pédaler en étant assis sur une surface d’environ 30 cm carré… les frottements et la chaleur mettent notamment à mal l’entrejambe et la raie des fesses (et même le « trou de balle » soyons franc !). Pour éviter ce contretemps qui pourrait être assez fâcheux (pour ceux qui ont déjà connu cela, ils savent forcément de quoi je parle !) qui en plus, est difficile à soigner avec la répétition des étapes à enchaîner, j’ai prévu 2 crèmes :
    – une première pour prévenir contre l’irritation de la peau – du Dexpanthénol, « la crème pour les bébés » – à appliquer pour la journée,
    – une seconde pour protéger, réparer, assainir et apaiser – du Bariéderm cica-crème de chez Uriage – à appliquer pour la nuit.
    L’application de ces 2 crèmes a été très efficace ! J’ai bien dormi de côté là, aucun problème au cours des 6 étapes.
  • Sporténine : un traitement homéopathique sous forme de comprimé à croquer. J’en ai pris un chaque matin et soir pour prévenir la fatigue musculaire, les crampes et les courbatures. Là aussi, chacun fait ce qu’il veut mais pour ma part, cela a été efficace, juste quelques petites courbatures le matin au lever.
  • Crème solaire : je n’ai pas fait la même erreur que pour ma Route des Grandes Alpes en 2022 ! J’ai bien prévu un tube mais comme les étapes étaient très fraîches et humides, finalement je n’en ai pas eu besoin !
  • Doliprane : en cas de migraines ou de douleurs. Je n’en ai pas eu besoin contrairement à ma Route des Grandes Alpes en 2022 où je m’étais fait un tour de rein le matin de la seconde étape.
  • Crème « baume Saint-Bernard » : comme je suis « fragile » du dos, j’en ai mis en préventif le soir de chaque étape.
  • Crème chauffante Urgo : petite nouveauté, j’en ai mis en préventif le matin de chaque étape sur le dos et aussi les cuisses et mollets.
  • Massage : contrairement à ma Route des Grandes Alpes en 2022, l’agence Vélorizons ne proposait pas de séances de massages.
  • À noter : en 2024, j’ai réalisé 2 séances de d’ostéopathie en préventif pour mon dos dont une à 6 semaines du départ. Pour éviter un éventuel tour de rein au cours du voyage, j’ai veillé à ne pas me baisser trop vite surtout aux machines à café et/ou à jus d’orange (voir ma Route des Grandes Alpes en 2022) !

Les affaires hors-vélo

Il n’y a pas que le vélo dans la vie, j’ai aussi emmené les affaires suivantes :

  • Affaires de toilette (shampoing, gel douche, brosse à dent, dentifrice)
  • Une paire de tongs pour la chambre
  • Une paire de chaussures-sandales pour le hors-vélo
  • Slips, 2 paires de chaussettes, 2 shorts, 3 tee-shorts, un pull (pour les éventuelles soirées fraîches), 1 pyjama
  • 1 tube lessive (que je n’ai pas utilisé)
  • 2 cintres pour faire sécher les affaires en cas où les cintres dans certains hôtels ne sont pas amovibles !
  • 1 chargeur pour le smartphone
  • Mon cahier de profils afin d’étudier les ascensions et d’apporter des notes pour enrichir mon site Alpes4ever !
  • 20 euros en liquide pour les consommations dans les bars qui ne prendraient pas la carte bleue…
  • Mon appareil photo + chargeur
  • Un livre pour le soir avant de s’endormir (La Belgariade, Le Pion blanc des présages, de David Eddings)

Avant de débuter la Traversée des Alpes suisses (TAS), une logistique compliquée…

Le début du voyage étant (paradoxalement) situé à Chiavenna, une ville situé en… Lombardie en Italie. Mais pour rejoindre ce lieu tout de même assez éloigné, je me suis organisé de la façon suivante pour un transfert d’une journée réalisé la veille du départ :

  • j’ai passé mes vacances estivales à Vizille (près de Grenoble) ;
  • mon épouse Corinne m’aura emmené le samedi matin 7 septembre à Chambéry (environ 77 km) au siège de Vélorizons ;
  • départ à 10h (je serais seul) avec le camion d’assistance et le guide pour rejoindre Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) au bord du Lac Léman (environ 123 km) ;
  • vers 11h30, à Thonon-les-Bains, embarquement de 5 participants supplémentaires
  • ensuite transfert de Thonon-les-Bains à Chiavenna en empruntant un long itinéraire de près de 450 km avec environ 6h30 de route (via le Tunnel du Grand-Saint-Bernard, le Val d’Aoste, Milan), 7h30 avec les pauses
  • cette journée a été très longue : environ 650 km et 10h de route avec les pauses !
  • l’arrivée à Chiavenna s’est faite très tardivement à 21h…
  • hôtel, repas et dodo pour un départ dimanche à 9h…

Les participants

Là, c’est un groupe véritablement international qui a été constitué ! Avec seulement 3 Français (dont moi-même), autant dire que l’anglais a été la langue la plus utilisée… mon « franglais » a été mis à mal mais on est toujours arrivé à se faire comprendre !

Nous étions 14 :

  • Stéphan – France – guide
  • Patricia – France
  • Mansour et Georges – Albanie, 2 amis, ils parlaient très bien le français !
  • Peter – Angleterre
  • Walter – USA
  • Agustin – USA
  • Jenni – USA
  • Batsirai – Canada
  • Esther – Suisse, mais d’origine allemande, marié à un Suisse depuis 20 ans, elle parlait très bien le français !
  • Ruth – Allemagne, sœur d’Esther
  • Tobias – Allemagne, frère d’Esther et Ruth
  • Jeremias – Allemagne, neveu d’Esther
  • Moi-même – France

Le transfert

Réalisé le samedi 7 septembre 2024 pour rejoindre Chiavenna en Italie, il a été très long…

Depuis Vizille, mon épouse Corinne, ainsi que ma fille Émilie et Marie, une amie, m’auront emmené le samedi matin à Chambéry (environ 77 km). Rendez-vous était donné à 10h avec Stéphan, le guide, sur un parking à Barby (une commune proche de Chambéry), non loin du siège de Vélorizons.

On y est à 9h45, Stéphan arrive peu après avec le camion d’assistance et sa remorque. On prend connaissance l’un de l’autre. Stéphan est originaire de Briançon. On charge le vélo et le bagage dans la remorque. Un au revoir à ma chère et tendre épouse, je m’installe sur le siège avant passager et à 10h15, nous voilà parti pour Thonon-les-Bains.

On met environ 1h30 pour rejoindre Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) au bord du Lac Léman (environ 123 km) pour embarquer 6 participants supplémentaires sur le parking de la gare. Je fais la connaissance de Mansour, Georges, Patricia, Walter, Agustin et Jenni (ces 3 derniers se connaissent, ils habitent en Californie aux USA).

La logistique a été différente pour chacun mais aussi un petit défi (avec leur propre vélo pour certains) pour rallier Thonon-les-Bains :

  • Jenni est venue en avion (aéroport de Genève) + train jusqu’à Thonon-les-Bains. Elle est arrivée la veille et a pris une nuit d’hôtel à Thonon-les-Bains.
  • Walter et Agustin ont voyagé ensemble en avion (aéroport de Genève). Ils sont arrivés la veille et ont pris une nuit d’hôtel à Genève.
  • Mansour et Georges ont voyagé ensemble en avion (aéroport de Genève). Ils sont arrivés la veille et ont pris une nuit d’hôtel à Thonon-les-Bains. Ils ont loué les vélos auprès de Vélorizons.
  • Patricia est venue en voiture depuis Lyon le jour-même.

Nous retrouverons les autres participants à Chiavenna :

  • Peter a voyagé en avion (aéroport de Milan) + train jusqu’à Chiavenna la veille. Il a loué un vélo auprès de Vélorizons.
  • Ruth, Tobias, Jeremias ont rejoint Esther à Lausane, puis ils ont voyagé en voiture jusqu’à Chiavenna.
  • Batsirai a voyagé en avion (aéroport de Milan) + taxi jusqu’à Chiavenna pour une arrivée le matin même de la première étape (!)

Par contre, on ne partira pas avant 13h de Thonon-les-Bains car il a fallu attendre Walter et Agustin qui arrivaient un peu plus tard en train depuis Genève. Agustin a eu un coup de chaud car son vélo a voyagé dans un autre avion et ce dernier a eu du retard en arrivant le matin même !

Du coup, nous sommes parti avec une heure de retard sur l’heure prévue, ce n’était pas très bon pour une arrivée pas trop tardive à Chiavenna… et en s’arrêtant peu après à la frontière franco-suisse à St-Gingolph pour une pause déjeuner de 45 minutes, le délai s’est allongé encore plus.

De plus, Stéphan aurait préféré prendre un itinéraire qui nous aurait fait emprunter le Tunnel du Mont Blanc afin de traverser les Alpes plus rapidement mais ce dernier était malheureusement fermé (pour des travaux qui ont paradoxalement débutés le 2 septembre et ce, pour une durée de 15 semaines).

Le transfert de Thonon-les-Bains à Chiavenna s’est donc transformé en un itinéraire de 450 km avec 6h30 de route / 7h45 avec les pauses (3) en passant d’abord par la Suisse (Valais) en empruntant le Tunnel du Grand-Saint-Bernard (difficilement accessible, ce dernier étant situé à 1900 m d’altitude), la frontière suisso-italienne, puis la très longue vallée du Val d’Aoste, l’autoroute sans fin jusqu’à Milan et enfin la remontée sur les abords du Lac de Côme.

Chapeau à Stéphan qui a conduit patiemment un fourgon + remorque sur près de 650 km durant cette longue journée de 10h (pauses comprises).

Le Valais en Suisse, ça sent bon la montagne !
La bonne équipe du jour : Agustin, moi-même, Patricia, Mansour, Georges, Jenni, Walter et Stéphan !
Dans les bouchons à Milan, encore du temps perdu…
Après Milan, on file plein nord vers les Alpes mais le jour s’assombrit…
Dans la suite incroyable de tunnels le long du Lac de Côme…
Cette journée a été très longue : environ 650 km et 10h de route avec les pauses !

À noter qu’il a fait très beau cette journée… la météo n’allait plus être la même les jours suivants !

L’arrivée à Chiavenna s’est faite très tardivement à 21h… dommage, j’aurais bien voulu y faire une petite visite de cette jolie petite ville réputée pour avoir un beau centre historique.

Le terminus se déroule devant l’hôtel San Lorenzo mais il a été assez confus : il y avait d’abord pas mal d’animation dans le quartier car une grosse fête avec de une scène musicale se déroulait sur la place principale située juste à côté de l’hôtel. Puis la prise de nos chambres a été assez laborieuse car il y avait un problème de réservations… cette nuit d’hôtel était en supplément du voyage de base et pour minimiser un peu le coût, je l’avais réservée en chambre double et je devais en principe dormir avec Georges. Mais son ami Mansour s’est retrouvé avec une réservation en chambre single alors qu’il souhaitait être en chambre double avec Georges. Du coup, les choses ont changé en ma faveur : Mansour a échangé sa chambre single avec moi !

Très cool, mais le temps de remiser le vélo dans un local dans le parking souterrain de l’hôtel et de récupérer la clé de ma chambre, d’y monter mon bagage, il était déjà 21h30 pour me mettre à la recherche d’une solution pour trouver un dîner (qui était en sus du voyage).

Ne voulant pas perdre de l’énergie à chercher une restauration au centre-ville, je me rabats simplement sur le restaurant de l’hôtel qui était encore ouvert. Je commande une bière, un plat de « pasta » à l’italienne et une coupe de boules de glace pour favoriser la digestion.

J’en profite pour faire rapidement la connaissance des autres membres du groupe qui étaient arrivés un peu plus tôt aujourd’hui par leur propre moyen : Esther, Ruth, Tobias, Jeremiah et Peter (Batsirai arrivera seulement le lendemain matin).

Après avoir fini mon repas en compagnie de d’Agustin, Patricia, Mansour, Georges, Jenni, Walter et Stéphan, je salue tout le monde, fait un tout petit tour du côté de la fête pour respirer un petit air d’Italie puis retourne à ma chambre.

Je prépare mes affaires vélo pour le lendemain, étudie attentivement les profils des 2 premières ascensions du voyage… et ne me couche pas trop tard pour récupérer au maximum de cette longue journée et aussi pour ne pas avoir une nuit trop courte avec un lever prévu à 6h45 suivi du petit-déjeuner à 7h.

Tout va bien, je suis serein mais si j’avais su que la première étape allait être si particulière…

Un bon plat de « pasta » à l’italienne !

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