Alpes – La Roche-sur-Foron / Cols de Saxel – de Cou – des Moises – du Feu – des Arces

Les beaux-frères sont de retour !

Vendredi 11 juin 2021

C’est reparti pour un nouveau stage « Alpes4ever » ! Il devient annuel pour la cinquième année et ce durant les mois de mai/juin. Après l’Isère en 2017, la Savoie en 2018,  la Haute-Savoie en 2019 et 2020, ce sera encore à nouveau la Haute-Savoie pour cette année. Et on reprend la même recette que l’année dernière : mon beau-frère Sébastien sera de la partie et notre base sera à La Roche-sur-Foron !

C’est que l’on a une revanche à prendre car il n’avait vraiment pas fait trop beau et on n’avait pas profité pleinement de notre week-end (voir ici, ici et et ). Les voyants sont cette fois-ci au vert pour une belle météo annoncée pour les 3 jours.

Seb me rejoint le jeudi soir pour faire les derniers préparatifs, on ne s’est pas couché trop tard, lever le lendemain matin à 6h pour un départ à 6h30. Notre voyage en voiture passe par quelques départementales à travers la Bresse, l’autoroute A39 à partir du Miroir en direction de Bourg-en-Bresse puis autoroute A40 pour passer dans l’Ain puis la Haute-Savoie. Puis nous sortons à la sortie n°15 entre Annemasse et Bonneville. Pour la première sortie de notre week-end, nous démarrerons exactement à Findrol.

Après s’être garé sur un petit parking, on prépare les vélos, les affaires et les bonhommes. À 10h15, c’est parti pour une sortie assez gourmande : 107 km / D+ 2600 m. Le parcours se situera dans le Massif du Chablais et on va chasser pas moins de 10 cols… mais ça ne va pas se passer comme prévu !

Pour commencer, on emprunte la D9 suivi de la D20 sur 3,7 km. Une petite bosse passant par Arpigny permet de nous échauffer tranquillement et de s’offrir de chouettes vues sur la Vallée de l’Arve avec en toile de fond le Môle, la Chaîne du Bargy et le Massif des Bornes. Une fois que nous avons atteint le Pont de Fillinges, c’est le début de notre première ascension de la journée avec le Col de Saxel.


Col de Saxel – 943 m

Col de Saxel

Distance : 12,3 km
Départ : le Pont de Fillinges
D+ : 411 m
% moyen : 4%
% maxi : 5,5% sur 175 m

L’ascension démarre à Pont de Fillinges. Longue de 12,3 km, elle ne présente pas de difficulté, la pente étant assez régulière et n’excédant pas les 5,5% sur seulement 175 m. Elle se découpe en 2 parties en suivant la D20 :

  1. De Pont de Fillinges à Boëge : elle ne sera pas totalement plaisante sur 7,4 km car la circulation automobile est assez intense mais la route est assez large pour être un minimum en sécurité. La vue sur la Vallée Verte va s’ouvrir à partir de Curseille. L’approche vers Boëge est très facile avec une légère descente.
  2. De Boëge au Col de Saxel : vous restez sur la D20 mais elle changera complètement d’aspect avec un agréable décor champêtre et surtout vous y gagnerez une tranquillité bienfaisante car le flux automobile suivra plutôt la D22. La route ondule durant 4,9 km sur une pente très régulière à 4,5/5%. Le Col de Saxel est atteint à 943 m d’altitude juste à la sortie du petit village de Saxel.
À la sortie de Pont de Fillinges, première mise au vert sur une pente tranquille à 4%.
À la sortie de Mijouet, pente à 5%. On arrive bientôt dans la Vallée Verte.
Le paysage se découvre à Curseilles (normalement, ça s’écrit sans « s » à la fin…).
Ben c’est chouette !
Boëge, nous avons réalisé la première partie de la montée (7,4 km depuis le Pont de Fillinges).
Boëge, jusqu’ici tout va bien… c’est parti pour la seconde partie !
Sur la D20, on est calme et la pente est très régulière autour des 5%.
Et le paysage est très agréable en remontant le Vallon du Brevon.

Une fois de plus, personne ne s’est mis d’accord sur l’altitude du Col de Saxel : IGN et Club des Cent Cols : 943 m – Panneau : 944 m

Col de Saxel – panorama Nord.
Col de Saxel – panorama Est.
Col de Saxel – panorama Sud-Ouest.

Cette première ascension s’est très bien déroulée, tous les voyants sont au vert : une superbe météo, des paysages très agréables et la forme est là ! Mais nous ne savions pas que nous avons dégusté seulement un petit apéro assez facile… la suite allait être d’un autre acabit…

Nous basculons dans la pente opposée… je constate que ce versant est un peu plus corsé. Nous apercevons le Lac Léman. Nous n’allons pas jusqu’à Bons-en-Chablais car nous quittons la D20 pour la D35 pour rejoindre plus directement Fessy qui sera le pied de notre seconde ascension.

Dans la descente, nous avons une bonne vue sur les contreforts du Nord du Massif du Chablais.
Dans la descente, nous avons aussi une bonne vue sur le Lac Léman (au milieu de la photo à droite du Mont de Boisy).
La faune locale… on est bien dans les Alpes !
Juste avant Fessy, nous passons à côté du Château St-Michel d’Avully (une maison forte du 14e siècle).

Après la descente, la section plate a été de courte durée. Nous arrivons à Fessy et nous allons enchaîner avec la seconde ascension du jour : le Col de Cou.


Col de Cou – 1117 m

Col de Cou

Distance : 7,1 km
Départ : Fessy
D+ : 535 m
% moyen : 7,5%
% maxi : 12,5% sur 330 m

Depuis Fessy, c’est le versant le plus dur. Assez court avec 7,1 km, il faudra tout de même vendre un peu chèrement sa peau avec ses 7,5% de moyenne ! L’ascension propose un paysage ouvert jusqu’à la Seyne puis évoluera la plupart du temps en sous-bois. Les 3700 premiers mètres se déroulent sur une pente comprise entre 7 et 9%.

Dans la première rampe à 7,5%, cette ascension du Col du Cou est plus dure que celle du Col de Saxel !
Un peu plus tôt, on était là-bas…
Dans un lacet entre la Seyne et les Ruppes. La pente est entre 8 et 9%…
On vient de se manger un rude passage de 330 m à 12,5%… ouf petit replat salvateur juste après !
Juste à la fin du replat, le Mémorial de Foges.

Monument érigé en 1999 sur les ruines d’un chalet incendié. Le 22 février 1944, pendant 12h, 12 résistants ont tenté d’empêcher l’avancée de miliciens, venus attaquer le maquis savoyard. 6 d’entre eux y ont perdus la vie… c’est moche de savoir que la Milice française était constituée de Français… vous voulez en savoir plus, c’est ici.

Juste le Mémorial de Foges, la déclivité reprend du poil de la bête avec du 8%.
Une petite trouée dans la forêt permet d’apercevoir le Lac Léman.
Au croisement des D235/D12. On a fait le plus dur, il ne nous reste plus que 900 m à 5,5%.

Nous voilà au Col de Cou, notre seconde ascension de la journée. Elle s’est très bien déroulée pour moi mais pas pour Seb ! Il a décroché dès le premier tiers de l’ascension. On a monté chacun à notre rythme… Le mien n’étant pas relativement rapide, m’économisant par expérience pour la suite du parcours, j’ai quand même dû l’attendre un bon petit moment au croisement de la D235/D12 et même redescendre un peu pour le rejoindre et finir tranquillement avec lui. C’est dire s’il a été dans le dur… Seb n’était peut-être pas dans un bon jour… Mais il a la banane et son moral est encore bon, content d’être là et de profiter du joli décor que nous offre le Col de Cou qu’il a fini par lui tordre valeureusement le cou !

Les beaux-frères au Col de Cou.

Là encore, personne ne s’est mis d’accord sur l’altitude du Col de Cou : IGN et Club des Cent Cols : 1117 m – Panneau : 1116 m

Col de Cou – Panorama Nord.
Col de Cou – Panorama Sud-Est.
Col de Cou – Panorama Ouest.

Il est 13h15. Nous sommes à nouveau dans la Vallée Verte. Déjà 3 heures que l’on roule… mais seulement 32 km sur les 106 prévus, on n’avance pas vite ! Nous avons tout de même réalisé presque la moitié du dénivelé positif sur les 2600 prévus… bon, on va casser la croûte pour bien recharger les batteries pour la suite du parcours. On se met à l’ombre d’une rangée d’arbre, c’est qu’il fait bien chaud désormais. On ne s’en est pas trop rendu compte dans la partie en forêt du Col de Cou qui nous avait offert un peu de fraîcheur… on a encore de l’eau dans nos bidons mais il faudra veiller à recharger à la prochaine fontaine…

On avale nos sandwichs sans trop lambiner car l’heure tourne, 15 minutes après, c’est reparti. On bascule dans le versant opposé… mais la descente est de très courte durée, à peine 1,3 km, au niveau du hameau de Ramble, nous bifurquons à gauche sur la D246 pour entamer notre troisième ascension : le Col des Moises.

Un très joli panorama au début de la descente du Col de Cou.

Col des Moises – 1121 m

Col des Moises

Distance : 1,2 km
Départ : Ramble
D+ : 63 m
% moyen : 5%
% maxi : 5,5% sur 925 m

À priori, pas trop d’effort pour cette courte ascension mais la pause nous a refroidi un peu et les cuisses renâclent un peu quand il faut remettre du cœur à l’ouvrage dans une pente qui s’inclinent sans transition à près de 6% ! Heureusement, la déclivité décline à partir d’un joli petit oratoire et on atteint sans difficulté quelques mètres plus loin le Col des Moises.

Pas de panneau au sommet… Seb n’aime pas quand il n’y en a pas, pour lui, ça ne compte pas vraiment ha ha ha. On prend quand une photo pour marquer quand même le passage.

L’oratoire des Moises.
Col des Moises… et de 3 pour les beaux-frères !

Vu qu’il n’y a pas grand chose à voir malgré la présence assez vague d’une tourbière et d’une piste pour planeur (inactive ce jour), on repart assez vite dans la descente du versant opposé. Elle nous mène à nouveau du côté du Lac Léman et nous allons rejoindre rapidement Orcier, pied de notre 4e ascension : le Col du Feu et là, il portera bien son nom car ça va chauffer !

Dans la descente du Col des Moises. On aperçoit à nouveau le Lac Léman.

Avant de rejoindre Orcier, nous passons par Maugny (et son joli château) et nous ne manquons pas de refaire les niveaux des bidons à une fontaine plus que bienvenue car il fait très chaud désormais.

Le Château de Maugny.
Maugny, une fontaine plus que bienvenue !

Col du Feu – 1120 m

Col du Feu

Départ : Orcier
Distance : 6,1 km
Dénivelé : 466 m
% moyen : 7,5%
% maxi : 10% sur 775 m

Nous voici à Orcier. L’ascension du Col du Feu n’est pas très longue mais la pente y est très forte, on va la jouer pianissimo…

Dès les premiers hectomètres, Seb a du mal… pour ma part, je me sens très bien, je prends un peu d’avance, chacun montant à son rythme. Mais après un bon kilomètre, je ne vois déjà plus Seb dans mon rétro… ce n’est pas très normal, je décide de l’attendre mais il met un peu de temps à me rejoindre. Je prends de ces nouvelles… c’est dur et il sue à grosse goutte, signe qu’il se déshydrate beaucoup… c’est pas bon. Je reste avec lui pour poursuivre l’ascension mais chaque coup de pédale lui est pénible, il n’arrive pas à accrocher ma roue. Le kilomètre suivant est un calvaire…

Le début de l’ascension est très exposé au soleil, il y fait très chaud… Les petits points blancs dans le ciel sur la gauche sont des parapentes.

Dans le passage à 10% juste après Fillient, Seb craque et stoppe, il faut qu’il refroidisse la chaudière. On se trouve un petit coin à l’ombre. Il m’annonce qu’il est cuit ! Mince, ce n’est pas bon pour la suite des affaires… il reste 60 km et environ 1250 m de D+ ! Seb n’aura pas la force de faire cette partie du parcours.

Je réfléchi à une solution de secours… nous sommes au point le plus éloigné du parcours mais en grimpant le Col du Feu nous amorçons la boucle de retour. Pour pouvoir retourner plus directement à notre point de départ, il faut tout de même grimper le Col du Feu puis enchaîner sur un autre col, celui des Arces – mais ce dernier n’est pas trop long -, et enfin, ce ne sera plus qu’une longue descente pour en terminer.

Mais comme je me sentais très bien et que j’avais quand même une envie folle de découvrir la suite du parcours avec les Cols de Terramont, de Jambaz, de l’Avernaz, du Perret et de Ludran, je propose le plan suivant à Seb : il va en terminer tranquillement en suivant le plan de secours que j’ai exposé ci-dessus et moi je vais poursuivre en suivant le parcours initial et le rejoindre donc plus tard.

Seb va faire la pause qu’il faut pour recharger les batteries et le moral en sachant qu’il n’a qu’une vingtaine de kilomètres pour terminer ce parcours dont une bonne partie en descente pour le final.

J’abandonne à regret mon beau-frère mais il sait que je suis à fond dans ce week-end alpestre. On se connait, il ne m’en voudra pas et dans tous les cas, on reste en contact téléphonique en cas de pépin.

Après un bon arrêt de près d’un quart d’heure, ce n’est pas facile de remettre la machine en route car je reprends dans le passage à 10%. Les 3 derniers kilomètres sont intenses avec un bon 8% mais la pente est très régulière et je retrouve un rythme normal pour atteindre le Col du Feu.

La route va se hisser en face sur la Mont d’Hermone.
Un petit coup d’œil en arrière pour entrapercevoir le Lac Léman.
Dans le final, une jolie vue sur la route du col et le hameau des Favrats en contrebas. En arrière-plan, le Lac Léman.
Un peu d’ombre bienvenue dans le final. Ce n’est pas Seb qui est devant mais un autre cycliste.
Arrivée au Col du Feu.
Les derniers mètres du versant Nord du Col du Feu.
Ma pomme au Col du Feu.

Une fois de plus, personne ne s’est mis d’accord sur l’altitude du Col du Feu : IGN et Club des Cent Cols : 1120 m – Panneau : 1117 m

Bon, le Col du Feu est dans la musette. Il y a quelques résidences qui occupent les lieux mais tout est calme. Je fais les photos d’usage et repart sans trop traîner. Mais une toute petite surprise m’attend : au lieu de redescendre côté Lullin, je vais suivre la Route de Tré le Mont (qui va me guider vers le Col des Arces) et ça grimpe encore durant 800 m sur une pente à 6/7%. Je ne sais pas pourquoi mais soudainement, je suis moins en jambe…

Une belle vue sur le Col du Feu depuis la Route de Tré le Mont.
Et une autre du côté Est. Tout au fond à gauche, c’est la frontière avec la Suisse !

Arrivé à un point culminant à environ 1170 m d’altitude – soit 50 m de D+ à ajouter aux 466 m du Col du Feu – je laisse la Route du Tré Mont sur ma droite pour enchaîner à gauche sur la Route de la Plagne. Une courte mais rude descente me guide au hameau des Érées et la Route du Col des Arces.

Le début de la descente vers le hameau des Érées.

Col des Arces – 1163 m

Distance : 1,8 km
Départ : les Érées
D+ : 156 m
% moyen : 9%
% maxi : 9% sur 785 m

Son ascension assez courte, tout comme le Col des Moises, ne devait être qu’une formalité… mais après la descente, il me faut enchaîner sans transition sur une pente à 9% durant 1,8 km et ce jusqu’au sommet. Mon coup de mou juste après le Col du Feu se confirme, j’avance laborieusement et je sens ma barre de vie qui a pris un bon coup d’éclat dans les derniers mètres du Col des Arces.

Un beau lacet après le hameau de Monterrebout.
Les derniers hectomètres du Col des Arces.
Un petit coup d’œil en arrière dans les derniers hectomètres du Col des Arces.

Ben mince, je ne sais pas ce qui m’arrive, tout allait bien il y a si peu de temps ! Je pense que c’est un contrecoup suite à l’arrêt avec Seb dans le Col du Feu qui m’a fait perdre un peu mon élan et surtout le fait que je suis levé depuis 6h du matin tout en gérant la conduite. En saupoudrant le tout avec près de 1800 m de D+ dans les jambes, le coup de bambou était prévisible.

Je fais rapidement le point… il me reste 50 km et 800 m de D+. Autant dire qu’il reste encore du boulot et je sais que j’avais une montée assez difficile avec celle du Col de l’Avernaz (5,2 km à 8,5%)… je regarde l’heure, il est déjà 16h30… ça va me faire encore près de 2h30 pour terminer le parcours… ça va me faire finir bien tard… je crois que j’ai mangé mon pain…

Je passe un coup de fil à Seb pour savoir où il en est… il me répond qu’il est dans le final du Col des Arces ! Je suis surpris qu’il soit si peu loin de moi… il a dû bien se reprendre depuis sa défaillance et moi, je suis assurément dans une phase déclinante. C’est décidé, je vais abréger le parcours et rentrer avec Seb. Pas de regrets, il faut aussi penser à la récupération car on a encore 2 jours de vélo à enquiller… et je me dis que je reviendrai bien un jour dans la région pour grimper les cols que je n’ai pas pu faire.

J’annonce à Seb que je vais l’attendre et qu’on va finir ensemble. Je raccroche et je décide aussitôt d’aller le rejoindre pour l’accompagner dans les derniers mètres du Col des Arces. Je n’ai pas beaucoup eu à descendre – seulement 600 m – Seb était vraiment tout proche !

Voilà, je pointe mon « deuxième » passage au Col des Arces. Ce sera le point culminant du parcours avec ses 1163 m d’altitude. Et cette fois-ci, tout le monde est d’accord sur l’altitude du col ! Mais j’ai vu sur internet qu’il y avait un panneau officiel – pas présent ce jour – qui affichait une altitude à 1162 m… par contre, le panneau des randonneurs était bon.

Seb au Col des Arces – 5e col de la journée !
Col des Arces – Panorama Nord-Est.
Col des Arces – Panorama Sud-Ouest.

Fin du parcours

On est détendu, il nous reste plus que 23 km pour revenir au point de départ et ce ne sera pratiquement que de la descente ! D’abord une courte et rude en empruntant le versant opposé du Col des Arces, et prudente car la route est en moins bon état que celle que l’on vient de monter.

Un peu plus bas, la Chapelle des Arces.
Avant de rejoindre la D12, petit coup d’œil sur un col précédemment visité.

On rejoint ainsi la D12 et ce sera une merveilleuse glissade en passant par Habère-Poche, Habère-Lullin, Villard, puis en rejoignant Boëge où nous étions passé ce matin. Depuis Boëge, il ne nous restait plus qu’à réaliser le chemin inverse emprunté ce matin en revenant sur le Pont de Fillinges, Arpigny puis Findrol.

Sur la D12, entre Habère-Poche et Habère-Lullin.
Sur la D9, après Arpigny, vue sur le Môle, l’un des sommets marquants de la Vallée de l’Arve.
Sur la D9, après Arpigny, vue sur le passage du Col de la Colombière du côté de Cluses.
Sur la D9, après Arpigny, vue sur la Chaîne du Bargy.

Il est 17h45 quand nous rejoignons la voiture à Findrol. Ben, on est bien content d’en finir ! Et finalement, la journée a été dense : 83 km, 1962 m de D+ et 5h14 de selle. Les pauses ont été (trop) nombreuses avec près de 2 heures mais c’était pour gérer au mieux les efforts, les coups de mou. La chaleur a été très présente à partir de la fin de matinée… il a fait beau mais ça pompe pas mal d’énergie… et ça va être le cas les 2 jours suivants. On ne va pas plaindre parce que l’an dernier, c’était la cata côté météo ! Dans tous les cas, on a bien profité de cette belle Vallée Verte.

Place à la récupération qui va être courte : il nous faut aller à notre sympathique logement que nous avons loué comme l’année dernière à Saint Sixt, près de la Roche-sur-Foron. Le temps nous y rendre, de décharger les affaires et de prendre une douche bienfaisante, il est 19h40 lorsque nous pouvons nous offrir un bonne bière bien méritée !

C’était tout de même une très belle première journée, à la vôtre !

Bon, on va essayer de bien se reposer car demain le programme sera corsé : près de 95 km, plus de 2000 m de D+ et 3 cols avec ceux de la Colombière, des Glières et des Fleuries.

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