Samedi 25 juin 2022
C’est reparti pour un nouveau stage « Alpes4ever » ! Il est annuel pour la sixième année de suite et ce durant les mois de mai/juin. Après l’Isère en 2017, la Savoie en 2018, la Haute-Savoie en 2019, 2020 et 2021, ce sera l’Isère pour cette année pour un week-end de 3 jours.
Mon lieu de séjour sera situé à Cognin-les-Gorges et à cette occasion, je vais pouvoir découvrir un massif inédit, celui du Vercors. Après avoir lu de long en large de magnifiques récits de sorties vélo réalisées par plusieurs confrères, autant vous dire que j’étais très impatient de le découvrir… et je n’allais pas être déçu ! Mais ça, ce sera pour les 2 premiers jours, le 3e jour se déroulera dans le Massif de la Chartreuse.
Après avoir réalisé une sacrée sortie le premier jour, voici le récit de cette seconde journée…
De Cognin-les-Gorges à St-Jean-en-Royans
Départ à 9h30… c’est qu’après ma longue et difficile sortie réalisée la veille avec une arrivée assez tardive, j’ai fait la grasse matinée ! Il me fallait récupérer un max afin d’être en forme pour une nouvelle journée qui allait être tout aussi éprouvante avec près de 130 km et plus de 2000 m de D+.
Ce sera à nouveau une virée dans la partie centrale du Massif du Vercors avec 2 principales difficultés au programme : le Col de la Machine et le Col d’Herbouilly.
J’ai réalisé un petit reportage photo, n’hésitez pas à les regarder en mode diaporama en haute définition ! J’ai bien droit à une petite récompense parce que redémarrer des fois sur des pentes à 10%, c’est pas facile 😉 !
Il fait un temps magnifique et contrairement à la veille pas d’orage ou d’averses prévus pour la journée. Par contre, la température montera dans les tours et je vais pas mal souffrir de la chaleur durant une bonne partie de la sortie.
Pour l’instant, il fait bon et l’échauffement jusqu’à St-Jean-en-Royans, pied de ma première ascension, sera très facile… avec pratiquement 30 km de plat ! Mon programme, se déroulant dans la région du Royans, est très simple :
- suivre la D1532 entre l’Isère et l’Ouest du Massif du Vercors jusqu’à St-Nazaire-en-Royans,
- puis rejoindre St-Jean-en-Royans en empruntant la D76.
J’arrive à St-Jean-en-Royans. J’ai mis 1h25 depuis Cognin-les-Gorges. Un train de sénateur que j’ai adopté afin d’arriver bien frais avant d’attaquer la première difficulté du jour. Je fais même une petite pause en m’offrant un délicieux croissant au chocolat. Je profite à fond de cette journée rien qu’à moi !
Col de la Machine
Je suis impatient de démarrer ma première montée de la journée. C’est que ce Col de ma Machine situé à une modeste altitude de 1011 m me tenait bien à cœur après avoir vu de belles photos sur la toile… et je n’allais pas être déçu !
L’ascension est longue de 12,4 km avec un joli 6% de moyenne. Mais il faudra tout de même négocier la première partie – 8,7 km – jusqu’au col intermédiaire de Gaudissart (889 m) qui sera assez difficile avec un long passage de 6,9 km à… 8% de moyenne !
À 10h30, la température a déjà bien augmenté en passant allègrement au-dessus des 27 degrés… En suivant toujours la D76, je démarre tranquillement l’ascension par un bon kilomètre à 4%.
Puis la route va se hisser franchement sur les flancs de la Montagne de l’Écharasson. Me voilà sur une pente comprise entre 8 et 8,5% et ce sur les 6900 mètres suivants. Ça ne passe pas trop mal mais l’effort est bien présent.
Par contre, il n’y a pas grand chose à se mettre sous les yeux, la vue étant constamment bouchée par des arbres. Il n’y a même pas assez d’ombre pour s’abriter du soleil… c’est que ça commence à bien chauffer et je transpire abondemment.
Près de la Maison Jourdan, je fais une courte pause au seul point de vue disponible dans cette première partie de la montée. Il y a une petite table d’orientation pour apercevoir St-Jean-en-Royans en contrebas et les Chambarans en toile de fond. Allez tiens, je pousse un petit coup de gueule : n’avez vous pas remarqué que beaucoup points de vue « officiels » (répertoriés sur carte) offrent une vue « merdique » ?! Comme vous pouvez le constater sur les 2 photos ci-dessous, des arbres ont souvent poussé lorsque ces lieux ont été créés et faute d’entretien, trop hauts, ils bouchent la vue ! Pour faire une photo sympa, c’est raté et vous ne pouvez pas savoir comment ça me gave quand on laisse faire les choses ! Bon, je me consolerais un peu plus haut…
Peu après, j’en termine avec mon passage le plus difficile en arrivant à une intersection. À droite, une route forestière mène au Col de l’Écharasson. Pas de chasse de prévue comme j’aime parfois en faire. D’ailleurs, sur ma route aujourd’hui, je passerais à « proximité » de plusieurs cols que je délaisserais volontairement pour consacrer toute mon énergie à ma sortie qui était déjà bien assez costaude. De plus, j’en avais encore une bien plus rude pour le lendemain… Dans tous les cas, ça me donne toujours une bonne occasion de revenir dans le coin !
C’est aussi après cette intersection que la pente fait enfin relâche en passant à 5,5% sur les 800 m suivants. Au terme de ce passage, je franchis sans le savoir le Col Gaudissart (alt. 889 m) car il n’y avait aucun panneau et n’était pas franchement marqué car la route continue à grimper. Oh rien de difficile avec 500 m à 4%.
C’est à cette occasion que je vais pénétrer dans le Cirque de Combe Laval et m’offrir un spectacle extraordinaire… la route devient étroite et se retrouve soudainement au bord d’un précipice tout en s’accrochant miraculeusement à une paroi rocheuse et en traversant une série de tunnels taillés à même la roche ! La vue est saisissante ! Et quel panorama époustouflant sur la Combe Laval avec le regard qui porte loin vers les Chambarrans ! Quelle chance et quel bonheur de faire cela à vélo, je vous laisse découvrir cela en photos ci-dessous…
La traversée du Cirque de Combe Laval a été longue de 2,8 km avec une pente qui a alterné des passages doux entre 0,5 et 2,5% et un autre un peu plus soutenu à 5,5%. Pour ce dernier, je ne l’ai même pas « senti » étant tout occupé à être ébloui par le spectacle !
J’ai aussi franchi 7 tunnels, 6 assez courts et un peu plus long avec le Tunnel des Moines (190 m). À la sortie de ce dernier, on atteint le Col de la Machine avec une courte rampe de 350 m à 7,5% histoire de marquer le fait qu’on a symboliquement dépassé les 1000 m d’altitude.
Le Col de la Machine (1011 m officiellement, la pancarte indique 1015 m) est occupé par un hôtel bar restaurant. L’endroit est propre et très plaisant. Il y a une belle fontaine pour s’abreuver. Il y a un peu de monde, normal, il est près de 13h. Et c’est que j’ai une bonne petite faim…
Le Col de la Machine : pourquoi ce nom ?
Au XIIe siècle, des moines exploitaient la forêt de Bouvante. Comme les routes n’existaient pas, ils utilisaient une « machine » pour faire descendre le bois en Royans. Cette machine, actionnée à bras d’hommes, étaient installée à l’emplacement du Col en bordure de la falaise. La machine fut utilisée jusqu’au percement de la route des Chartreux en 1600.
Je ne vais pas manger au col car il est en plein soleil et je ressens désormais qu’il fait bien chaud, on est proche des 30 degrés… j’aperçois une forêt à environ 200 m… je m’y rends par une bonne petite montée car la route continue de grimper après le col. Je trouve un coin nickel à l’ombre avec une table de pique-nique. Durant une pause de 20 minutes, je m’enfile tranquillement un délicieux sandwich, une crème dessert et un gâteau que j’avais emportés dans ma sacoche de selle… qu’est-ce que je suis bien là savourant ma journée rien qu’à moi !
Col de Carri
C’est reparti. Me revoilà à l’intérieur du Massif du Vercors. Il faut savoir que ce dernier est constitué de 90% de forêts et je vais évoluer pendant quelques kilomètres dans l’une d’entre elles : la Forêt de Lente.
En suivant la D76 puis la D199 durant 7,8 km, je vais aussi grimper un nouveau col, celui de Carri situé à 1202 m d’altitude. Les 204 m de D+ qui séparent le Col de la Machine du Col de Carri ne me poseront aucun problème car je vais alterner de bons replats, un passage moyennement soutenu et même une légère descente.
Rien de notable durant le trajet. Comme j’évolue dans une forêt, il n’y a pas grand chose à voir. Cependant, la route est large et bien dégagée sur les côtés et le soleil étant à son zénith, je ne bénéficie de pas beaucoup d’ombre. Qu’est-ce qu’il fait chaud…
J’arrive au Col de Carri, ça se dégage brièvement un peu au niveau du paysage qui a des airs très vosgiens. Me voilà quelques instants plus tard au Col de Carri à 1202 m d’altitude. Rien de bien notable. L’hiver, il abrite une partie des pistes de l’espace nordique du Vercors Sud, réunissant Font d’Urle, Chaud Clapier et Lente.
Entre le Col de Carri et le pied de l’ascension du Col d’Herbouilly
Clic, clac quelques photos et je repars dans le versant opposé. Ha ben là, c’est pas mal du tout : je sors de la forêt et je m’offre un panorama splendide sur la Chapelle-en-Vercors et les Hauts Plateaux du Vercors. Je me paye aussi une sacrée bonne descente, c’est que c’est beaucoup plus pentu de ce côté-ci avec notamment un passage de 1,2 km à 9% !
Au terme de la descente qui a duré 5,8 km, il ne me reste qu’une douce montée de 1 km pour atteindre la Chapelle-en-Vercors qui se trouve quasiment au centre du Massif du Vercors. Pour être même plus précis, elle est traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l’équateur terrestre (environ 5 000 km).
Je ne m’attarde pas à la Chapelle-en-Vercors et poursuis ma route la D518 en direction des Baraques en Vercors toujours au milieu d’un charmant environnement rural. Ça roule aussi très bien car c’est un faux plat descendant.
Aux Baraques en Vercors, je découvre brièvement une ancienne attraction du Massif du Vercors : la Route des Grands Goulets. La partie supérieure de cette route tout aussi spectaculaire que celle du Col de la Machine, construite de 1843 à 1854, est fermée à toute circulation depuis 2008 à cause d’éboulements récurrents. Elle a été remplacée par un tunnel qui contourne le site sur 1700 m. Vous pouvez découvrir son aspect en regardant cette vidéo.
Après être passé à côté de l’entrée du Tunnel des Goulets, je continue sur la D103a suivi de la D103 en m’enfilant dans le Vallon du Buyèche. Il faut que je m’emploie un peu car la route est un bon faux plat montant sur 2,1 km jusqu’à Saint-Martin-en-Vercors (où j’ai pu faire le plein des bidons).
Col d’Herbouilly
C’est à la sortie de Saint-Martin-en-Vercors que débute la troisième ascension de la journée : le Col d’Herbouilly situé à 1370 m d’altitude. Longue de 11,5 km, cette montée propose un menu assez corsé avec un long passage de 6,5 km à 7,5% de moyenne… et il allait me faire bien souffrir !
Dès la sortie de Saint-Martin-en-Vercors, la pente s’incline à 6% durant 1,1 km. J’ai un bel aperçu sur le début de l’ascension du Col d’Herbouilly qui va me mener sur les pentes de la Roche Rousse, une abrupte barre rocheuse qui surplombe le Vallon du Buyèche. Au petit hameau de la Gratte, j’arrive à une intersection et bifurque à droite sur la D221.
C’est parti pour la partie pour le passage le plus difficile de l’ascension avec 6,5 km à 7,5%. Et là, ça ne va pas trop bien allé ! La route est belle, large et bien entretenue mais exposée plein soleil… c’est que ça chauffe ! Mon compteur est passé au-dessus des 30 degrés et la grosse chaleur, je n’aime pas trop, ça pompe une bonne partie de mon énergie.
La déclivité, tournant autour des 8%, me conviendrait en temps normal mais mon coup de pédale est bien moins alerte et je me retrouve à grimper péniblement cette partie du Col d’Herbouilly. Il y a même un long bout droit de 3,2 km pour atteindre le premier lacet qui me mine un peu le moral. Et enfin, la vue est souvent masquée par une rangée d’arbres et cela ne donne donc pas beaucoup d’occasion pour se distraire.
Après le premier lacet, un deuxième vient rapidement après et me permet de me relancer un peu. Je fais attention à boire régulièrement. Après 4,7 km depuis la Gratte, c’est le troisième et dernier lacet de ce versant. La route oblique plein Nord et pénètre dans la Forêt de Chalimont. La pente ne relâche aucunement la pression en oscillant entre 7,5% et 8% et ce jusqu’au Site Nordique d’Herbouilly.
Après avoir atteint l’Espace Nordique d’Herbouilly, la déclivité lâche franchement du lest en passant même en négatif avec une légère descente sur près de 500 m. Ouf, je retrouve un peu d’allant et peut même reprendre plus sereinement ma progression dans les 2900 derniers mètres du Col d’Herbouilly qui sont très roulants : entre 1 et 3% avec un entre-deux de 400 m à 5%.
Et je vais aussi m’offrir à nouveau une jolie distraction. La route débouche soudainement sur une route en balcon qui surplombe un lieu étonnant : la Plaine d’Herbouilly. C’est une clairière composée d’une vaste prairie et ses différentes nuances de verts chatoyants régalent mes yeux !
Je distingue au milieu de la clairière, les ruines de l’Ancienne Ferme d’Herbouilly. Elle servait le poste de commandement au Capitaine Goderville lors des opérations de résistance dans le Vercors en juin 1944. Elle a été détruite en juillet 1944 et cet évènement tragique est lié à un autre lieu que je vais découvrir un peu plus tard…
Peu après, je quitte la Drôme pour retourner en Isère (la D221 devient la D215a). Puis j’atteins finalement le Col d’Herbouilly à 1370 m d’altitude. Aucun point de vue, il se trouve en pleine forêt.
Je fais une pause bien méritée mais pas trop longue le temps d’avaler une barre de céréales. Dans la forêt, la température est bien clémente. Je repars mais je m’arrête à peine 200 mètres plus loin pour essuyer « gratuitement » la pancarte d’un nouveau col, celui de Chalimont à 1365 m d’altitude.
Puis je m’engage franchement dans le versant opposé. Ça descend très fortement durant 1,2 km puis la pente se fera plus douce sur près de 7 km. À cette occasion, je fais un petit arrêt au Belvédère de Valchevrière. Ce sera pour 2 raisons :
- Le belvédère propose une très belle vue sur les Gorges de la Bourne. Je devine très bien la Balme de Rencurel où j’étais passée la veille. J’y repasserais aussi un tout petit peu plus tard.
- C’est aussi un des sites les plus évocateurs de la Résistance en Vercors. Ce hameau, en pleine forêt, servit de camp aux maquisards avant d’être le lieu d’un sévère affrontement les 22 et 23 juillet 1944. Sur le belvédère qui domine le village, des hommes se sacrifièrent pour retarder l’avancée des armées nazies et moururent les armes à la main. Les maisons furent ensuite incendiées, seule la chapelle sera épargnée. Le hameau est resté en l’état, avec ses pierres à nu et noircies par le feu.
Quand on pense que les Forces Alliées avaient débarqué en Normandie seulement 2 semaines auparavant… mais de nombreux Français ont combattus vaillamment et sont malheureusement tombés le temps que la France soit libérée près de 10 mois plus tard…
Si vous voulez en savoir un peu plus, vous pouvez aussi consulter cette page. J’ai appris aussi par la suite que l’évènement tragique qui s’est déroulé dans ce lieu avait un rapport très étroit avec la Plaine d’Herbouilly que j’ai vue un peu plus tôt : la Ferme d’Herbouilly a servi de cadre final à la bataille.
Je n’ai malheureusement pas le temps d’aller voir Valchevrière de plus près. L’heure tourne et il aurait fallu emprunter un chemin de 800 m qui n’était pas cyclable avec un vélo de route. Je reprends mon chemin. La route est jalonnée de quatorze stations traditionnelles constituant le Calvaire de Valchevrière.
Je croise aussi plusieurs routes forestières (Grande Allée et Galmiche) qui pouvaient m’offrir la possibilité d’aller chasser le Col de Malaterre (1457 m) mais comme je l’ai expliqué un peu plus haut, je n’ai pas le temps d’y grimper, d’autant que je sais que l’ascension est ardue… voir mes profils sur Alpes4ever.com si vous voulez en savoir plus. Mais j’aurais peut-être l’occasion d’y revenir un jour…
Je sors de la Forêt de Chalimont et retrouve un peu la civilisation en traversant quelques petits hameaux dont celui du Bois Barbu. Là aussi, possibilité de chasse du Col du Liorin (1226 m)… je passe mon tour.
La pente s’accentue à nouveau dans la descente avec près de 6,5% sur 2,3 km. Un beau lacet me guide dans la partie finale vers Villard-de-Lans, le plus gros bourg du Massif du Vercors. Je me régale les yeux avec son décor de carte postale avec en arrière-plan, une belle succession de barres rocheuses et de sommets culminants à près de 2000 m.
Arrivé à Villard-de-Lans, je ne traverse même pas le bourg car je bifurque rapidement sur la D531 et rejoins dans la foulée un lieu où je suis déjà passé la veille : les Gorges de la Bourne. Et cette fois-ci, je vais les franchir intégralement tout en profitant du spectacle ! Et en plus de façon royale puisque ce n’est que de la descente durant 20 km jusqu’à Pont-en-Royans !
J’arrive à Pont-en-Royans, c’est la fin des Gorges de la Bourne. Je suis quand même un peu carbo et je n’ai pas eu trop de lucidité en traversant Pont-en-Royans… en effet, il est réputé pour ses maisons suspendues au bord de la Bourne qui font la singularité du village. Il m’aurait suffit de ne pas traverser tout de suite le Pont Picard et de m’avancer de quelques mètres pour profiter de la vue ! Voici une photo pour s’en rendre compte :
Photo de Calips. Je passerais en fait dans une rue située derrière ces maisons !
Après Pont-en-Royans, je vais suivre la D518 sur près de 5 km. Je dois faire encore quelques efforts car c’est un faux plat montant sur la première moitié (qui se termine par le franchissement d’un tunnel). J’arrive à St-Romans et retrouve la D1532 empruntée ce matin. Il me reste 10 km. Il fait encore bien chaud et je suis un peu las, j’ai quand même hâte d’en terminer avec cette longue sortie.
Elle s’achève à Cognin-les-Gorges où je peux voir avec un autre point de vue l’entrée des spectaculaires Gorges du Nan. Voilà une belle conclusion à cette journée riche en panoramas tous aussi beaux les uns que les autres !
Il est près de 19h. Je rejoins mon emplacement au Camping La Chatonnière à Cognin-les-Gorges. Je suis fourbu : 131 km / 2052 m de D+ et 7h30 de selle. Il a fait très chaud tout au long de la journée. Je n’ai heureusement pas manqué d’eau pour boire normalement mais la chaleur a rendu mes montées un peu laborieuses. Les pauses et arrêts photos ont été nombreux et m’ont ajouté près de 2 heures de temps additionnel à cette sortie. Mais j’avais du temps pour profiter à fond de cette sortie au sein de ce merveilleux Massif du Vercors !
Je vais désormais essayer de me reposer le plus possible car demain m’attend une dernière et grosse randonnée. Il va falloir aussi me lever tôt car je change de secteur et me rendre dans le Massif voisin de la Chartreuse…
Oui, belle sortie, paysage merveilleux et traversée de tunnel sans doute impressionnant, abord de précipices époustouflants.
Découverte d’un lieu chargé d’histoire et de résistance (tu aimes bien ça !). Bravo! Pour ton courage !!!
Bisous. Papa.