Archives de catégorie : MA COLLECTION

Ma RGA – récit de l’étape 5 : Le Monêtier-les-Bains > Jausiers

Dans le Col d’Izoard…

Le départ

Mercredi 3 août 2022, levé à 6h45. Un levé « matinal » car aujourd’hui, il y a une grosse étape au programme : l’enchaînement de deux « 2000 » avec les Cols d’Izoard (2360 m) et de Vars (2108 m), une longue distance avec 106 km et une petite orgie de dénivelé avec 2266 m.

Et une fois n’est pas coutume, c’est le parcours V3 qui propose cet itinéraire et qu’il me faut absolument suivre si je veux respecter le tracé officiel de la Route des Grandes Alpes qui chevauchera aujourd’hui les départements des Hautes-Alpes (franchi la veille au Col du Galibier) et des Alpes-de-Haute-Provence.

Le parcours V2 propose un autre itinéraire plus « soft » avec les « Balcons de la Durance » en première partie au lieu du Col d’Izoard puis le Col de Vars en seconde partie. Philippe, Louis, Michel, les sœurs Cynthia et Sarah, Aymeric et son père Gilles (qui habituellement fait la V3 mais il s’était « réservé » pour un « petit » extra en fin d’étape…) se lanceront sur les 102 km / 1646 m de D+ prévus au programme de ce parcours V2.

Le parcours V3 sera emprunté par Paul, Ralf, Philip, Steven et Shirley, Vincent et Marion, Simon, Mathilde et donc Richard et moi.

J’ai embarqué Richard, avec qui je m’entends très bien, dans mon aventure en réussissant à le convaincre (il voulait faire au départ le parcours V2) qu’il fallait vraiment grimper le Col d’Izoard, qui est à mon avis, l’un des plus beaux cols des Alpes et du voyage. Venant tout de même du Québec (le bout du monde quoi !), il n’aurait pas beaucoup d’occasions de le découvrir une autre fois.

Pour ma part, je suis super motivé. J’ai coché cette étape qui est à mon sens, l’une des plus sportives sur le papier avec 2 longues ascensions de 20 km et 1000 m de dénivelé chacune ! Un sacré challenge pour moi que je me vois bien relever… mais ça n’allait pas du tout se passer comme prévu !

Et rien à voir avec mes douleurs aux lombaires toujours là mais qui se sont un peu atténuées grâce au massage réalisé la veille

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Ma RGA – récit de l’étape 4 : Aussois > Le Monêtier-les-Bains

Col du Galibier, seconde plus haute ascension de la Route des Grandes Alpes à 2642 m d’altitude.

Le départ

Mardi 2 août 2022, levé à 7h30. Malgré mes lombaires encore bien douloureuses (voir étape 2…), j’ai passé une nuit correcte. Le corps est un peu las mais tout le reste est en état de route pour une nouvelle étape, et quelle étape !

Quasiment sans transition après avoir gravi la veille le Col de l’Iseran, plus haut col de la Route des Grandes Alpes avec ses 2764 m, il va falloir enchaîner avec le Col du Galibier, second col le plus haut avec ses 2642 m, ouf !

Je me suis vite remis de ma petite baisse de moral à la fin de la troisième étape et suis bien motivé pour une nouvelle belle journée. De plus, j’ai l’esprit un peu plus léger car je sais que le final sera très facile avec une belle descente à partir du Col du Galibier pour rallier Le Monêtier-les-Bains et pas de montée « traître » comme celle d’Aussois la veille.

Et surtout, surtout, surtout… c’est une séance de massage qui m’attend en fin d’après-midi à Monêtiers-le-Bain ! Je l’attends avec impatience en espérant qu’elle fasse du bien à mes lombaires qui ont besoin de soins et de tendresse… hi hi hi !

Par contre, ne mettons pas la charrue avant les bœufs, il y a l’énorme ascension du Col du Galibier via le Col du Télégraphe : soit près de 30 km d’ascension et 2090 m de dénivelé positif à 7% de moyenne !

C’est aussi un petit instant de vérité pour moi, même si j’ai déjà réalisé un enchaînement de 4 jours (voir mon stage Alpes4ever en juin 2019), la barre est beaucoup plus haute avec déjà 287 km depuis le départ et près de 7000 m de D+ au compteur !

Même si c’est une vérité qu’il va falloir surmonter sans trop avoir le choix ha ha ha !

Pour le parcours V2 qui suit le tracé officiel de la Route des Grandes Alpes, il est prévu 83,2 km / D+ 2076 m (données Vélorizons).
Au final, je ferais 86,3 km / D+ 2078 m.

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Ma RGA – récit de l’étape 3 : Bourg-Saint-Maurice > Aussois

Col de l’Iseran – toit de la Route des Grandes Alpes à 2764 m.

Le départ

Lundi 1er août 2022, lever à 7h. Je fais un check-up du bonhomme… pfiou, j’ai les lombaires encore bien douloureuses (voir étape 2), il n’y a pas eu de miracle cette nuit ! Mais j’ai tout de même bien dormi et côté jambes, juste de très légères courbatures, c’est toujours ça de pris sur l’état général. Le départ est prévu pour 8h30.

Cela me laisse le temps d’envoyer mon programme de la journée à mon fil Whatsapp, de me faire une petite toilette, d’appliquer soigneusement la crème Dexpanthénol sur les parties « sensibles » (voir page intro), d’enfiler ma tenue du jour, de préparer mes bidons avec la poudre « Isotonic » et mes petites rations du jour (barres céréales et pâtes de fruits) et enfin de faire mon bagage. Un petit cérémonial que je suivrais les étapes suivantes. Je descends ensuite au rez-de-chaussée pour prendre un copieux petit-déjeuner.

Tout en avalant une délicieuse tartine beurre/miel, je pense au programme de l’étape du jour qui est moins intense que la veille avec seulement 2 ascensions… mais la première est un sacré morceau et pas le moindre : c’est le Col de l’Iseran, toit de cette Route des Grandes Alpes avec ses 2764 m d’altitude ! Ne pas se fier à ses 5% de moyenne qui laisse penser que ça va être facile, c’est un monstre Mesdames et Messieurs : depuis Bourg-Saint-Maurice, c’est une longue, très longue ascension de 46,7 km et avec plus de 2000 m de dénivelé positif !

Pour cette étape qui passera de la Tarentaise à la Maurienne – toujours en Savoie -, j’ai choisi de suivre le parcours V2 qui suit en grande partie le tracé de la Route des Grandes Alpes avec donc le Col de l’Iseran mais au lieu de conclure à Modane, le final se fera par une ultime ascension à Aussois.

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Ma RGA – récit de l’étape 2 : La Clusaz > Bourg-Saint-Maurice

Cormet de Roselend, point culminant de cette seconde étape.

Le départ

Dimanche 31 juillet 2022, lever à 7h. Je fais un check-up du bonhomme… tout va bien ! j’ai agréablement bien dormi, juste de très légères courbatures. Le départ est prévu pour 8h30.

Cela me laisse le temps d’envoyer mon programme de la journée à mon fil Whatsapp, de me faire une petite toilette, d’appliquer soigneusement la crème Dexpanthénol sur les parties « sensibles » (voir page intro), d’enfiler ma tenue du jour, de préparer mes bidons avec la poudre « Isotonic » et mes petites rations du jour (barres céréales et pâtes de fruits) et enfin de faire mon bagage. Un petit cérémonial que je suivrais les étapes suivantes. Je descends ensuite au rez-de-chaussée pour prendre le déjeuner.

Je retrouve l’ensemble des participants. On se dit tous bonjour mais chacun est un peu dans sa bulle. Normal, certains finissent de se réveiller tout en profitant d’un petit-déjeuner très copieux, un point essentiel pour bien débuter cette nouvelle journée. Chacun pense aussi au programme de l’étape du jour qui est assez intense avec pas moins de 3 ascensions et plus de 2500 m de dénivelé positif !

Pour cette étape, j’ai choisi de suivre le parcours V2 qui suit normalement le tracé de la Route des Grandes Alpes avec un enchaînement Cols des Aravis, des Saisies puis du Cormet de Roselend via le Col de Méraillet. Le parcours V3 passera par les Cols des Aravis, des Saisies puis le Cormet de Roselend via le Col du Pré. En option facultative, il est proposé le Col du Joly. Les costauds feront la V3 + le Col du Joly ! Pour l’explication des V2 et V3, se référer à la page intro.

Pour le parcours V2, il est prévu 90,4 km / D+ 2612 m (données Vélorizons). Au final, je ferais 96,5 km / D+ 2547 m.

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Ma RGA !

À Menton en 8 étapes, 700 km, 15 000 m de dénivelé…

La Route des Grandes Alpes est un itinéraire touristique qui traverse les Alpes françaises de Thonon-les-Bains (au bord du Lac Léman) à Menton (au bord de la Mer Méditerranée).

À l’occasion de mes 50 ans, avec le concours de Lionel Terrail et Jean-Loup Tétard, associés et fondateurs de Grandes Itinérances SAS qui ont réalisé le site routesdesgrandesalpes.com et auquel j’ai mis mes contenus et ma connaissance encyclopédique de l’itinéraire à leur service, j’ai décidé de me faire un beau cadeau : la mythique traversée de la Route des Grandes Alpes.

Du samedi 30 juillet au samedi 6 août 2022, j’ai réalisé cette traversée longue de 700 km, à vélo, en 8 étapes, avec l’agence de voyage Vélorizons.

Tour à tour, les massifs des Alpes ont défilé : Aravis, Beaufortain, Vanoise, Écrins, Queyras, Mercantour, en passant par des cols mythiques : l’Iseran, le Galibier, l’Izoard, le Turini et bien d’autres…

En passant par 31 cols dont 8 à plus de 2 000 mètres d’altitude, autant vous dire que ça a souvent monté : le dénivelé positif avoisinera les 15 000 mètres !

15 300 m de dénivelé positif !

Après 28 ans à grimper de long en large une majeure partie des cols alpins, c’était l’occasion d’enchaîner toutes ces merveilleuses montées en un voyage unique. Un défi aussi : tester l’homme et le cycliste, avec l’accumulation d’un bel effort journalier réparti sur 8 jours.

Un grand merci à mes parrains, Lionel et Jean-Loup (Grandes Itinérances), de m’avoir donné l’occasion de vivre ce fabuleux périple ! Un grand merci spécial à mon épouse Corinne qui m’a accompagné dans mon projet et qui aura participé à une logistique un peu compliquée en m’emmenant au point de départ à Thonon-les-Bains et en me rejoignant 8 jours plus tard à Cagnes-sur-Mer, non loin de Menton. Je remercie aussi ma famille et les amis qui m’ont encouragé tous les jours via le fil WhatsApp que j’avais créé pour l’occasion.

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Vous pouvez aussi passer directement au récit de la première étape !!!

Arrivée au Col de la Colombière…

Alpes – La Roche-sur-Foron / Cols des Fleuries, des Glières et de la Colombière

Retour sur une belle sortie réalisée en 2020 en compagnie de mon beau-frère Seb…

Col des Glières en duo…

Samedi 6 juin 2020

Lever 8h. La première chose que je fais en me levant est de jeter un coup d’œil à la fenêtre… misère, le temps est bien gris et humide ! C’est que ça ne va pas arranger nos affaires… en effet, ce second jour de notre week-end, à mon beau-frère Sébastien et moi, est consacré à la plus grosse sortie : un enchaînement Col des Fleuries, Col des Glières et Col de la Colombière.

Après la journée bien humide de la veille, on aimerait bien faire la sortie du jour au sec ! Je consulte l’appli de Météo France pour me faire une idée du temps à venir… un petit brun d’optimisme est de mise car des éclaircies sont annoncées mais en montagne, c’est toujours de l’incertitude, ça peut vite tourner en mode pourri ! On décide d’y aller tout en adoptant un plan B : on fait ce matin un enchaînement Fleuries/Glières + retour au logement et l’après-midi, on pourrait rejoindre le Grand-Bornand en voiture pour faire l’ascension du Col de la Colombière. Pas top, mais il faut s’adapter pour que ça reste un minimum du plaisir.

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Double ration de Whiskas

Depuis plusieurs années, c’est la tradition, c’est l’année « Alpes » pour cette année 2021 impaire et le destination choisie n’est pas très loin de Dijon : ce sera Chambéry en Savoie ! À Challes-les-Eaux (camping Le Savoy) plus exactement.

Pour ces vacances estivales d’une durée de 15 jours à cheval entre juillet et août, je réaliserais 10 sorties. En jonglant avec une météo capricieuse et en privilégiant aussi le temps à passer avec mon épouse, j’ai pu grimper une bonne quantité d’ascensions réparties entre le Massif des Bauges, le Massif de la Chartreuse, le Massif du Jura et même le Massif du Beaufortain !

La récolte fut très bonne : 21 cols différents dont un « 2000 », 565 km et 12 720 m de D+ !


Vendredi 6 août 2021 / 83,2 km / D+ 1708 m / 5h08 / Éclaircies avec beaucoup de nuages

With gest star Alexandre Autin !

Après ma tentative ratée de la veille (voir ici), je vais remettre le couvert pour grimper l’une des plus dures ascensions de France : le Relais du Mont du Chat. Le beau temps sera normalement de retour et cette bonne nouvelle en accompagnant une autre, je serai accompagné par Alexandre Autin (dit Alex), un cycliste chevronné rencontré depuis un bon petit moment sur la sphère des blogueurs cyclistes. Ce sera l’occasion de faire plus ample connaissance.

Il va falloir se lever tôt, Alex va arriver via le train en provenance d’Ambérieu-en-Bugey à la Gare de Chambéry – Challes-les-Eaux pour 7h30 ! Il faut comprendre qu’il a été encore plus courageux pour faire le déplacement à cette heure très matinale.

Je décolle à 7h17 du camping du Savoy à Challes-les-Eaux, je suis un peu trop à la bourre ! Je trace jusqu’à Chambéry en empruntant les différentes pistes cyclables que je connais désormais assez bien. J’arrive avec 8 minutes de retard (toutes mes excuses Alex). Alex m’attend tranquillement sur le parvis de l’entrée de la gare. Première rencontre en live, c’est toujours un plaisir de rencontrer une personne avec laquelle on a correspondu par messages sur les blogs ou Strava.

On met rapidement en place les grandes lignes de notre programme : nous roulerons de concert jusqu’au Bourget-du-Lac, pied de l’ascension du Relais du Mont du Chat. Nous grimperons cette dernière chacun à notre rythme. Regroupement au sommet et descente commune du versant opposé jusqu’à Chevelu. Puis Alex rentrera à Ambérieu-en-Bugey via le Bugey tandis que je poursuivrai mon parcours via le Col du Chat pour revenir.

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Alléluia, il fait enfin beau, je vais me dégourdir les jambes à Montmerlet via Curienne

Depuis plusieurs années, c’est la tradition, c’est l’année « Alpes » pour cette année 2021 impaire et le destination choisie n’est pas très loin de Dijon : ce sera Chambéry en Savoie ! À Challes-les-Eaux (camping Le Savoy) plus exactement.

Pour ces vacances estivales d’une durée de 15 jours à cheval entre juillet et août, je réaliserais 10 sorties. En jonglant avec une météo capricieuse et en privilégiant aussi le temps à passer avec mon épouse, j’ai pu grimper une bonne quantité d’ascensions réparties entre le Massif des Bauges, le Massif de la Chartreuse, le Massif du Jura et même le Massif du Beaufortain !

La récolte fut très bonne : 21 cols différents dont un « 2000 », 565 km et 12 720 m de D+ !


Jeudi 5 août 2021 / 22,3 km / D+ 527 m / 1h26 / Belles éclaircies

Cette sortie est un peu particulière. D’abord, je l’ai réalisée en fin d’après-midi et surtout, la météo s’est enfin mise au beau fixe après 2 jours et demi d’un temps maussade ponctué de fortes averses qui aurait presque fait oublié que l’on était au cœur de l’été !

D’ailleurs, le matin même, j’étais parti pour réaliser l’ascension du Mont du Chat… Tentative avortée à la sortie de Chambéry où j’ai eu droit à un petit rayon de soleil, puis tout à coup, c’est devenu tout noir, plus de montagnes à droite et à gauche… puis plouf, la sortie s’est transformée en séance de natation ! Je suis rentré au campement tout prenant 2 mois de précipitations sur la tronche en 1 heure 😱

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Cormet d’Arêches depuis Moûtiers, une folie qui fait rentrer cette ascension dans mon top 3 des plus dures !

Depuis plusieurs années, c’est la tradition, c’est l’année « Alpes » pour cette année 2021 impaire et le destination choisie n’est pas très loin de Dijon : ce sera Chambéry en Savoie ! À Challes-les-Eaux (camping Le Savoy) plus exactement.

Pour ces vacances estivales d’une durée de 15 jours à cheval entre juillet et août, je réaliserais 10 sorties. En jonglant avec une météo capricieuse et en privilégiant aussi le temps à passer avec mon épouse, j’ai pu grimper une bonne quantité d’ascensions réparties entre le Massif des Bauges, le Massif de la Chartreuse, le Massif du Jura et même le Massif du Beaufortain !

La récolte fut très bonne : 21 cols différents dont un « 2000 », 565 km et 12 720 m de D+ !


Lundi 2 août 2021 / 50,7 km / D+ 1821 m / 5h34 / Belles éclaircies, nuages sur les sommets, vent frais dans le final

La plus « grosse » sortie de mon séjour ! Seulement 50 km ?! Oui mais avec 1820 m de dénivelé positif dont la majorité s’étale sur les 37 premiers kilomètres ! Le Cormet d’Arêches sera le seul « 2000 » de mon séjour estival à Chambéry. Oui mais vous vous dites qu’il y a un petit hic… situé dans le Massif du Beaufortin, le Cormet d’Arêches n’est vraiment pas à côté de Chambéry !

En effet, cette sortie va être vraiment spéciale car je vais réaliser une approche originale : rallier le point de départ de ma sortie à Moûtiers dans la Vallée de la Tarentaise non pas en voiture mais en… train !

Ce sera pour plusieurs raisons :

  • d’abord l’envie de tenter l’expérience après avoir souvent suivi les aventures (péripéties assez souvent !) de mon ami Idris qui est un adepte convaincu des approches en train,
  • l’occasion un peu unique de grimper ce col pas facile d’accès car situé assez particulièrement d’un point de vue géographique,
  • de réaliser cette sortie matinale sans trop déranger mon épouse. Cette dernière me rejoindra plus tard en début d’après-midi pour joindre l’utile à l’agréable en terminant la journée avec un pique-nique et une belle balade en voiture dans le Beaufortin.

Le Cormet d’Arêches m’attirait beaucoup aussi par son aspect méconnu, par son aspect sauvage avec ses derniers kilomètres en format piste et par la possibilité d’ajouter définitivement à ma collection, les deux seuls « Cormets » des Alpes après avoir déjà grimpé deux fois celui de Roselend.

En grimpant la principale variante Sud depuis Aime-la-Plagne – 20,3 km avec D+ 1474 m à 7,5% de moyenne,  je n’allais pas être déçu !

J’en profiterais aussi pour découvrir l’autre versant du Cormet d’Arêches en descendant vers Beaufort pour y rejoindre mon épouse qui aura fait le déplacement en voiture depuis Challes-les-Eaux.

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Météo pourrie… j’improvise une montée au Col du Granier depuis St-Baldoph… la météo était encore plus pourrie au sommet !

Depuis plusieurs années, c’est la tradition, c’est l’année « Alpes » pour cette année 2021 impaire et le destination choisie n’est pas très loin de Dijon : ce sera Chambéry en Savoie ! À Challes-les-Eaux (camping Le Savoy) plus exactement.

Pour ces vacances estivales d’une durée de 15 jours à cheval entre juillet et août, je réaliserais 10 sorties. En jonglant avec une météo capricieuse et en privilégiant aussi le temps à passer avec mon épouse, j’ai pu grimper une bonne quantité d’ascensions réparties entre le Massif des Bauges, le Massif de la Chartreuse, le Massif du Jura et même le Massif du Beaufortain !

La récolte fut très bonne : 21 cols différents dont un « 2000 », 565 km et 12 720 m de D+ !


Dimanche 1er août 2021 / 40,4 km / D+ 1021 m / 2h39 / Couvert très nuageux, pluie fine à partir du Pas de la Fosse

Aujourd’hui, j’ai les jambes qui me démangent mais la météo pluvieuse annoncée pourrait bien mettre mes envies à l’eau… La veille, j’ai consulté ma liste des sorties programmées à faire : toutes trop longues, trop loin (notamment du côté de la Chaîne de Belledonne avec Val Pelouse ou le duo Champ-Laurent/Grand Cucheron). Je n’ai pas envie de me taper 4 heures de flotte, donc j’opte pour improviser une sortie courte pour couper la poire en 4. Le col le plus proche ? Ce sera celui du Granier.

Il y a 2 jours, j’ai gravi le Col du Granier depuis Chambéry. Aujourd’hui, ce sera depuis St-Baldoph et ce ne sera pas le même profil ! L’avantage de faire une sortie « courte », c’est que je ne suis pas obligé de pas partir trop tôt, c’est grasse mat’ jusqu’à 7h45 pour un départ à 8h30.

Dès les premiers hectomètres, j’observe la météo qui apparaît très grisâtre mais il ne pleut pas. J’aurais peut-être la chance de faire la sortie au sec d’autant que le Mont Granier est découvert bien que des nuages bouchent le Col du Granier.

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