VTT – Mont Afrique et bonne année !

À quoi peut ressembler une année cycliste pour Bosses21 ? Mes envies me guident souvent dans les bosses de Côte-d’Or mais aussi parfois en plaine… des parcours souvent différents d’un week-end à l’autre… des parcours inédits à la recherche d’une bosse que je ne connaîtrais pas… la réponse en 12 mois pour l’année 2019 (l’année 2017 est disponible ici). Et peut-être que cela vous donnera des idées de parcours !

Les parcours sont enregistrés avec Strava. Les dénivelés réels sont relevés à l’aide de mon compteur vélo (celui du site strava n’est pas du tout fiable !).

Samedi 5 janvier – départ 9h30 – VTT / 30,2 km / D+ 559 m / 2h25
Observatoire des Hautes Plates… Je pense à mes objectifs 2019…

C’est parti pour une nouvelle saison avec cette première sortie à VTT. C’est une petite tradition qui s’est installée depuis 3 ans. Début janvier, ça caille, il y a un vent du Nord-Est en mode sibérien… et les repas de fêtes de fin d’année mettent à mal le cycliste qui se sent alors bien bedonnant. Rien de telle qu’une balade à VTT pour faire fondre tout ça ! Et pas une petite, une bonne avec des chemins pas faciles et bien pentus que l’on peut trouver sur les pentes du Mont Afrique.

Marsannay-la-Côte > Mont Afrique

  • Distance : 10,665 km
  • Départ : Marsannay-la-Côte — 276 m
  • Arrivée : Mont Afrique — 595 m
  • D+ : 353 m
  • % moyen : 4%
  • % maxi : 7,5% sur 310 m
  • Catégorie : 1

Une variante découverte seulement en 2015… VTT obligatoire et tranquillité assurée. On démarre à la sortie de Marsannay-la-Côte, alt. 276 m par une montée qui débute juste au pied du pied du premier lacet de la D108. C’est une piste forestière assez large au revêtement inégal fait de terre et de cailloux mais relativement bien tassé. Il faut gérer une première partie assez soutenue 1,650 km à 6/6,5% répartie sur une épingle. L’an passé, ce n’était que neige verglacée, aujourd’hui c’est beaucoup plus facile.

Puis la pente va s’assagir un peu avec 800 m à 5,5% pour carrément passer au faux-plat montant durant 2,6 km toujours en forêt. Enfin une trouée apparaît – vous vous trouvez tout au-dessus de la Combe Grands Vaux, alt. 472 m – annonçant un dernier effort à fournir avec 670 m à 2,5% (la fin de la piste présente pas mal de gros cailloux) pour rejoindre la route de Flavignerot.

Un peu d’asphalte qui fait du bien pour rejoindre Corcelles-lès-Monts puis c’est la montée finale. Une épaisse brume s’est installée sur le sommet du Mont Afrique, pour les panoramas, ce sera pour une autre fois. Je ne suis pas la route qui va jusqu’à la Tour de télécommunication. Je vais suivre une piste qui fait le tour du Mont Afrique. J’adore, ce n’est pas trop difficile, même assez roulant et on peut se distraire en passant en revue les Batteries du Camp Romain, de Flavignerot et de la Pointe Nord que l’on ne peut pas rater avec ses tags colorés mais dégueulasses !

C’est dans une bonne forme que je termine cette première ascension. Je suis seul au pied de la Tour de télécommunication que je distingue à peine, c’est dire l’épaisseur de la brume !

Corcelles-lès-Monts > Combe à la Serpent > Observatoire des Hautes Plates

Je vais varier et rajouter un peu (beaucoup en fait) de difficulté en rejoignant directement les hauteurs de Corcelles-lès-Monts par une piste que je n’avais encore jamais empruntée. Quelle pente pour descendre vers le bas de Corcelles-lès-Monts ! Je ne l’ai grimpée que 2 fois, la déclivité atteint sans peine les 15% !

Je file ensuite vers la Combe de Morgemain qui est le prolongement naturel de la Combe à la Serpent. Pour cette dernière, j’ai toujours qu’elle avait un drôle de nom ! Enfant, j’ai toujours pensé qu’elle était infestée de serpents ! L’article féminin placée juste devant raconte aussi une histoire qui rejoint mon imagination : au Xe siècle, le site était entièrement couvert de forêt. Il avait la réputation d’être hanté par une vouivre, femme-serpent, vivant dans les rochers et se baignant dans la Fontaine-d’Ouche.

Je termine une bonne descente en prenant une voie qui remonte vers le Parking des Hautes Plates. Là, c’est hyper hard, je me bats plusieurs fois sur des pentes qui font lever la roue avant (je vous laisse deviner le pourcentage) et le cardio monte dans les tours ! Mais c’est bon ça, c’est ce qu’il faut pour décrasser un bon coup le bonhomme. C’est satisfait que je me pointe à l’Observatoire des Hautes Plates où je peux réfléchir un peu à mes objectifs 2019 que je vous dévoilerais au fur et à mesure de cette saison.

Observatoire des Hautes Plates > Plateau de Chenôve > Marsannay-la-Côte

Sans le faire exprès, je me laisse glisser vers Dijon car j’avais envie de faire un peu de descente après ce gros effort. Mal m’en a pris car il fallait que je rejoigne le Plateau de Chenôve via le Château de Gouville. Changement de plan et il ne sera pas trop mauvais, je passe par la Bergerie et trouve un joli sentier qui me mène au Plateau de Chenôve. Là aussi jamais fait, c’est sympa de découvrir d’autres alternatives.

C’est la quille, je n’ai plus qu’à suivre la longue transversale qui traverse le Plateau de Chenôve. Au bout de cette piste toujours assez boueuse, j’essaie de ne pas me tromper de voie pour descendre à Marsannay-la-Côte. D’autres fois, je me suis retrouvé à Chenôve ou bien trop à droite sur des sentiers au milieu de nulle part ! Cette fois-ci c’est la bonne.

Retour au parking de la salle du Rocher où on peut se garer assez facilement. Je suis très satisfait de cette sortie, les sensations étaient assez bonnes, le décrassage s’est passé sans encombres et j’ai pris beaucoup de plaisirs dans des chemins très variés avec 30 km et un D+ de 560 m assez compact, le tout accompagné de passages assez exigeants.

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