Étape 5/6 – Interlaken > Col des Mosses

Jeudi 12 septembre 2024 – Interlaken – Suisse

Lever 7h30, c’est presque la grasse matinée par rapport aux 4 premières étapes de ce voyage ! Petit-déjeuner tranquille en pensant à l’étape initiale qui était normalement prévue : 115 km / D+ 2250 m et 2 cols avec le Jaunpass – 1509 m – et celui des Mosses – 1445 m. Le Jaunpass devait être la grosse difficulté du jour avec une ascension pas très longue avec seulement 8,3 km mais très raide avec un joli 8% de moyenne.

Mais mais mais…

Il a fallu changer une fois de plus le programme à cause de vous savez quoi si vous avez lu les récits des 4 premières étapes : une météo des plus capricieuses ! En effet, il est prévu à nouveau de la pluie à partir de la fin de matinée, voir de la neige aux alentours des 1500 m, soit au moment du passage du Jaunpass qui se trouve à cette altitude ! Rien ne va pour cette traversée des Alpes suisses…

Personne n’a envie (dont votre serviteur) de revivre un (très) désagréable moment comme lors de la totalité de la première étape ou dans la descente du Lucomagno lors de la seconde étape. Le tracé a donc été modifié en conséquence. Le Col des Mosses sera toujours le point final de la journée (pas le choix, c’est là que se trouve notre hôtel) mais le Col des Mosses de Gessenay remplacera le Jaunpass. Situé à 1281 m d’altitude, il devrait nous permettre de franchir de façon plus « sécurisé » cette ascension intermédiaire. L’étape sera raccourcie à 96 km et le D+ moindre avec 1770 m.

De Interlaken à Zweisimmen

Nous partons seulement vers 9h car il a fallu sortir tous les vélos de la remorque et procéder à leur remise en état (roues, dérailleurs, freins…). Pas trop de problème avec mon vélo qui est très classique, un peu plus pour certains qui avaient des assemblages plus sensibles comme les feins à disques ou bien des systèmes Di2 (changement électrique des vitesses). Batsirai par exemple partira un peu plus tard ayant à régler des détails au millimètre près.

C’est parti sous quelques éclaircies mais l’air est frais et le plafond nuageux est assez bas masquant les sommets environnants, ce qui sera malheureusement le cas pour une bonne partie de la journée. Mes photos ne seront vraiment pas fameuses !

Nous quittons rapidement Interlaken (sans Batsirai donc, et Jenny, malade) et nous retrouvons sur les bords du Thunersee (Lac de Thoune). Durant 23 km, jusqu’à Wimmis, il n’y aura pratiquement aucune difficulté à part quelques courtes montées. Ça file vite, trop à mon goût, mais je décide de rester pour l’instant avec le groupe pour profiter de « l’effet peloton ». Je vais sacrifier quelques arrêts photos mais comme les nuages bas gâchent un peu le paysage, ce n’est pas trop grave… me promettant de revenir un jour faire un séjour pour mieux profiter de la région.

Bye bye Interlaken avec un balai de parapentistes profitant des éclaircies du matin avant le retour de la pluie…
Petit arrêt à Interlaken pour laisser passer un train.
On se retrouve rapidement sur les bords du Thunersee (Lac de Thoune).
Chemin de Fer, route, piste cyclable, lac.
On se dirige vers Spiez. Mine de rien, les 2 petits monts en face culminent à près de 700 m.

À l’entrée de Spiez, un joli village situé à cheval sur 2 petits monts sur les bords du Thunersee, on fait une pause pour essayer de régler un problème : le dérailleur électrique du vélo de Patricia ne fonctionne plus très bien. Pas facile de réparer ce problème plus électrique que mécanique… Patricia devra se passer des 2 plus petites vitesses, ça ira pour l’instant car les pentes ne seront pas trop fortes pour cette étape.

Sur les hauteurs de Spiez, vue sur le Niesen (alt. 2362 m).
Le château et le port de Spiez, au bord du Thunersee.

Nous arrivons à Wimmis qui marque l’entrée de la Vallée du Simmental (Niedersimmental). Nous allons la remonter durant près de 23 km jusqu’à Zweisimmen. Par contre, nous n’allons pas suivre la Route principale 11 mais une alternative beaucoup plus sympa : l’itinéraire cyclable nationale n°9 (défini comme l’étape n°3 de la Route des Lacs). Gros avantage, on va rouler au calme, avec quasiment aucune voiture, et, tout en traversant plusieurs la Simme, profiter d’un magnifique décor constitué de prairies luxuriantes où paissent tranquillement des vaches et de beaux chalets en bois, souvent décorés. Mais il faudra jouer souvent du dérailleur avec une succession de courtes montées et descentes et aussi avec des parties « gravel » !

Pour égayer mon récit et mieux rendre hommage à ce beau parcours, je vais utiliser en partie des photos (prises dans de meilleures conditions) extraites de l’excellent site « Suisse mobile » qui est dédié à l’ensemble des parcours vélo disponibles sur tout le territoire suisse.

Pour ma part, j’étais dans une très bonne forme, je me suis même retrouvé à mener souvent le groupe. C’était sympa de rester ensemble sur cette première partie de la Vallée de Simmental car la fin du voyage touche à sa fin dès le lendemain… la suite en photo.

Wimmis, porte d’entrée de la Vallée du Simmental.
Le Château de Wimmis.
À la sortie de Wimmis, nous empruntons l’itinéraire cyclable n°9 (© Gerhard Assbichler; FotoPate SchweizMobil).
La piste cyclable va aussi évoluer en partie le long du chemin de fer (© Antonia von Arx; Stiftung SchweizMobil).
On va évoluer aux milieu de prairies luxuriantes.
Le sommet de Looherehürli – 1847 m (© Gerhard Assbichler; FotoPate SchweizMobil).
Premier passage gravel à Erlenbach i. S. (© Peter Bevan).
On roule souvent aussi sur des routes communales lisses comme un billard (© Peter Bevan).
Nouveau passage gravel sur un tout petit sentier.
Regroupement (© Peter Bevan).
On a souvent croisé de beaux chalets magnifiquement décorés.
De bonnes petites montées ont jalonné le parcours (© Esther Thorens).
Regroupement au sommet de Kapf (891 m), une des montées les plus marquantes de la Vallée de Simmental, ma pomme plein centre (© Georges Khoury).
Les nuages ont malheureusement masqué les sommets environnants durant toute la montée de la Vallée de Simmental.
Nouveau passage gravel, pas facile celui-là avec une bonne petite montée (Jeremiah de dos).
Et on retrouve aussitôt l’asphalte (© Thomas Ledergerber; Velobuero).
On a traversé de très jolis hameaux, ici Pfaffenried (© Peter Bevan).
Une sacré collection de cloches (© Peter Bevan).
Traversée de la Simme sur un pont en bois couvert (© Peter Bevan).
Encore un passage gravel après Boltigen.
Le Jaunpass est quelque part là-haut dans la brouillasse… aucun regret !
On arrive à Weissenbach, la Vallée de Simental va bientôt de resserrer.
Un coup d’œil en arrière avant de s’enfoncer dans la vallée (© Gerhard Assbichler; FotoPate SchweizMobil).
On emprunte brièvement la Route principale 11 et on essuie notre première averse, assez courte heureusement.

À Grubenwald, nous opérons une séparation du groupe. Les parties gravel ont été un peu difficiles, Patricia, Esther, Ruth, Agustin et Walter vont suivre plus sagement sur le doux asphalte de la Route principale 11.

Peter, Georges, Mansour et moi-même poursuivons sur le tracé cyclable n°9, beaucoup plus sportif. Peter sera notre capitaine de route pour cette partie et notre niveau étant équivalent, nous avons grimpé à une allure qui convenait à tous.

De Zweisimmen à Schönried

Nous arrivons peu après à Zweisimmen et allons attaqué désormais la montée effective du Col des Mosses de Gessenay (1281 m) toujours sur le tracé cyclable n°9. Elle n’est pas très longue avec ses 7,7 km mais elle est très irrégulière et propose des passages assez raides dont l’Äbeni Weid – 1270 m, avec 470 m à 13% donc un passage final à près de 18% ! Par contre, plus de passage gravel, la route sera entièrement asphaltée. Nous changeons à cette occasion de vallée qui sera celle de la Petite Simme. Nous terminerons malheureusement cette ascension sous la pluie…

Col des Mosses de Gessenay depuis Zweisimmen via l’itinéraire cyclable n°9
Zweisimmen (© Gerhard Assbichler; FotoPate SchweizMobil).
Le train de la Vallée de Simmental. Le réseau ferroviaire suisse… une des richesses de son territoire qui m’aura étonné tout le long de sa traversée ! (© Gerhard Assbichler; FotoPate SchweizMobil).
La bosse la plus redoutable de cette ascension : l’Äbeni Weid (© Gerhard Assbichler; FotoPate SchweizMobil).
On en termine avec l’Äbeni Weid – 1270 m, avec 470 m à 13% donc un passage final à près de 18%.
Ma pomme qui a dû mettre pied à terre sur quelques mètres ! (© Peter Bevan)
Mansour, « Président des Alpes » (une blague sympathique que l’on a échangée au cours de notre séjour…) (© Peter Bevan)
La vraie vue sans les nuages depuis l’Äbeni Weid (© Thomas Ledergerber; Velobuero).
Un passage sympa avant de rejoindre Saanenmöser (© Gerhard Assbichler; FotoPate SchweizMobil).

On en termine avec les difficultés en rejoignant la Route principale 11 à Saanenmöser. Peu après, nous franchissons le Col des Mosses de Gessenay à 1281 m d’altitude… sans nous en rendre vraiment compte car il n’y a pas de panneau et aussi la faute à une pluie glaciale qui ne nous donnait qu’une envie : trouver rapidement le ravito qui se trouvait non loin à Schönried.

Le Col des Mosses de Gessenay – 1281 m

On débusque le coin ravito proposé par notre guide Stéphan : la gare de Schönried. Pratique car il y a un auvent pour s’abriter de la pluie et surtout un café pour pouvoir se commander une boisson chaude. Bon, je n’ose pas vous annoncer ce que m’a coûté un café macchiato, c’est que l’on est à 2 pas de Gstaad, station et lieu de villégiature huppé fréquentés par l’élite internationale du monde des affaires et du spectacle ! Notre Johnny Halliday national y avait d’ailleurs ses quartiers.

À la gare de Schönried, ceux qui regardent le photographe (© Peter Bevan) : Stéphan, moi-même et Jeremiah.

De Schönried au Col des Mosses

Après s’être rapidement restauré, il s’agit de ne pas trop se refroidir et prendre son courage à deux mains pour repartir pour la deuxième partie de cette étape jusqu’au Col des Mosses car il pleut toujours… il reste environ 30 km.

On reforme un groupe de la façon suivante : Esther, Jeremiah, Georges, Mansour, Peter et moi-même. Agustin et Walter sont déjà reparti. Batsirai, Patricia et Ruth, transis de froid, abrégeront l’étape en rentrant avec Stéphan et Jenny.

Nous repartons sous la pluie… qu’est-ce que je déteste cela ! Depuis que j’ai fait une chute à vélo il y a 2 ans en descente sur une route humide, j’en ai gardé une certaine appréhension. Du coup, dans la descente en direction de Saanen, je me fais rapidement distancer en jouant la prudence. J’aperçois Gstaad un peu au loin sur ma droite, le paysage semble magnifique mais le mauvais temps ne me donne pas le courage de prendre une photo. Ce sera encore une excuse pour revenir plus tard un jour découvrir cette région !

Deux bonnes nouvelles m’accueillent au bas de Saanen où se termine la descente : regroupement pour récupérer le retardataire que j’étais et surtout fin de l’averse… le ciel est toujours nuageux mais plus clair, donnant l’idée que la pluie allait faire une bonne pause pour cet après-midi. Cela me remet du baume au cœur ! Mais on reste tout habillé en mode hiver car il ne fait pas bien chaud.

Durant 12 km, nous allons suivre tranquillement la Vallée de la Sarine sur la Route principale 11 jusqu’à Château d’Oex. Nous en profitons pour changer de Canton en passant de celui de Berne à celui de Vaud. La frontière géographique et surtout linguistique est ressentie de manière étonnante : dès Rougemont, situé 2 km après Saanen, tous les panneaux sont en… français ! Ouf, ça fait du bien de retrouver des trucs à lire dans ma langue natale ha ha ha !

Esther, bien qu’Allemande mais marié à un Suisse francophone et habitant à Lausanne, connaît bien le « quartier » – le Canton de Vaud – et devient à cette occasion notre guide et capitaine de route pour la fin de l’étape.

Rougemont, nous sommes désormais dans le Canton de Vaud (© Peter Bevan).
Nous suivons tranquillement la Vallée de la Sarine sur la Route principale 11.
Petit arrêt à un passage à niveau. C’est la seconde fois aujourd’hui, le train est partout en Suisse !
Sur la gauche, juste avant Château d’Oex, on peut apercevoir les pentes enneigées du Gummfluh – 2458 m (© Peter Bevan). Vu la neige qui semble assez fraîche aux alentours des 1500 m, on a bien fait d’éviter le Jaunpass et ses 1509 m…
À Château d’Oex. Au centre, ma pomme, à droite, Esther (© Peter Bevan).

On traverse rapidement Château d’Oex qui est un joli bourg mais qui a la particularité de ne pas avoir de… château ! À sa sortie, on attaque l’ultime ascension de l’étape : le Col des Mosses. Situé à 1445 m d’altitude, son profil me plaît bien : pas trop long avec 13,3 km, les passages « difficiles » avec une pente oscillant entre 6 et 7% me conviendront parfaitement, il y a un bon replat intermédiaire pour se refaire une santé et enfin un final très facile.

Col des Mosses depuis Château d’Oex.

Nous restons sur la Route principale 11. Une courte descente nous guide vers un pont enjambant la Sarine qui sera le point de départ de l’ascension du Col des Mosses.

Le début de l’ascension se fait par une rupture de pente assez brusque. Il faut remettre en route les muscles des jambes pour gravir le premier des 2 passages difficiles : 2,6 km sur une déclivité oscillant entre 6 et 7,5%. Tout le monde grimpe à sa main. Pour ma part, ça passe assez bien car j’ai encore la forme de ce matin et me retrouve ainsi aux avant-postes en compagnie de Peter et Georges. Dans les premiers hectomètres, la vue est assez chouette sur la Vallée de la Clarine qui ressemble un peu aux paysages du Jura sauf que les sommets environnants frisent, mine de rien, les 2000 m d’altitude.

On quitte la Vallée de la Sarine (© Peter Bevan).

La route s’élève nettement pour pénétrer dans une nouvelle vallée, celle de la Torneresse. La fin du premier passage difficile coïncide avec un changement de décor : l’entrée dans les Gorges du Pissot. Peter, Georges et moi faisons un arrêt pour attendre le reste du groupe. On en profite pour jeter un coup d’œil au fond des Gorges qui se trouvent près de 100 m plus bas !

On remonte la Haute vallée de la Torneresse.
Les Gorges du Pissot.


Après cette petite pause, on repart tous ensemble sur une route qui sera un très léger faux plat montant durant 4,1 km. C’est super agréable, on avance bien et on sort rapidement des gorges pour se retrouver dans un bel environnement constitué de fermes et de vastes pâturages. Nous sommes au cœur de l’Etivaz, un coin qui produit l’un des principaux fromages suisses du même nom. C’est que l’on est dans le « pays du fromage » car plus au Nord, il y a Gruyère par lequel on aurait dû passer si l’on avait emprunté le Jaunpass et au Col des Mosses que nous allons bientôt atteindre, il y a le Mont d’Or.

Replat au milieu des prés.
Tout le monde est de bonne humeur, on a évité la pluie cet après-midi !
En direction d’Etivaz. Le coin abrite des fermes laitières qui produisent l’Etivaz, un des principaux fromages suisses.

À l’issue du replat, la route traverse la Torneresse à proximité d’Etivaz et part à l’assaut du second passage difficile de l’ascension. On est à nouveau en forêt et ce sera 3,7 km à 6/7% de moyenne. Le groupe éclate à nouveau, je pars aux avants postes en compagnie de Georges. Ce dernier appuie fort sur les pédales, ma barre de vie commence un peu à être entamée… je relâche mon effort car j’ai envie de terminer tranquillement… j’ai comme une appréhension que ça va être la dernière montée du séjour…

Ce second passage difficile se déroule néanmoins très bien et se termine en franchissant un col intermédiaire, celui de La Lécherette à 1388 m d’altitude. Peter m’a rattrapé à cet instant-là.

Peter me rattrape au Col de la Lécherette (alt. 1388 m).

Après avoir franchi le Col de La Lécherette, le plus gros de l’ascension a été réalisé et il ne reste plus que 2,8 km qui comprennent 1 km de descente et 1,8 km de montée assez facile à environ 5%.

Je suis sorti à nouveau de la forêt. Malgré le temps maussade, je peux admirer un joli décor assez dégagé sur un vaste plateau entouré de quelques sommets environnants comme la Rionde (alt. 2086 m), le Gros Van (alt. 2189 m) et le Mont d’Or (alt. 2175 m). Comme la région constitue un vaste site marécageux classé d’importance nationale, la Station des Mosses – Lécherette occupe discrètement les lieux laissant la place à une nature préservée. Le reste des sommets est dissimulé dans les nuages mais on peut apercevoir de la neige… quand on pense que l’on est que le 12 septembre !

On sort de la forêt.
Traversée de La Lécherette.
On se retrouve au milieu de vastes pâturages.
Vue sur la Rionde (alt. 2086 m).
Vue sur le Gros Van (alt. 2189 m).
Petit coup d’œil en arrière. On aperçoit les Monts Chevreuils.
Le Col des Mosses est tout proche. Vue sur la Rionde (alt. 2086 m).
Les nuages masquent les sommets dont le Tarent et ses 2548 m. On peut voir qu’il a neigé… (© Esther Thorens).
Le Mont d’Or (alt. 2175 m) et le Gros Van (alt. 2189 m). Il y a des pâturages à perte de vue ! (© Esther Thorens)

Je trainaille, profite de l’instant présent et de ce coin apaisant. Esther, Jeremiah et Mansour m’ont rattrapé. Quelques instants plus tard, me voilà au Col des Mosses à 1445 m d’altitude. Photo souvenir au panneau du col en compagnie d’Esther et Jeremiah. L’étape a été raccourcie avec 96 km mais malgré le Jaunpass en moins, le D+ a été assez conséquent avec pratiquement 1900 m !

Les derniers mètres du Col des Mosses.
Col des Mosses – 1445 m.
Photo souvenir en compagnie de Jeremiah et Esther (© Esther Thorens).
Sans le savoir, c’était le dernier col du voyage…
Col des Mosses avec la Rionde (alt. 2086 m) (© Peter Bevan).

L’hôtel est à seulement deux pas du Col des Mosses. Il est assez chouette. Je remise le vélo dans un garage et file m’installer dans ma nouvelle chambre. Elle est spacieuse et j’ai droit à un grand balcon mais comme il fait très frais, je ne peux pas en profiter. Par contre, j’ai une belle vue sur les montagnes dont le Mont d’Or !

Notre hôtel (© Peter Bevan).

Nous terminons cette journée qui s’est finalement pas trop mal déroulée par un bon repas au restaurant de l’hôtel. Comme nous étions au « Pays du fromage » et que le temps était en mode semi-hivernal, nous aurions bien mangé une tartiflette mais ce n’était hélas pas prévu au menu !

Par contre, mon esprit était un peu préoccupé au moment d’aller se coucher… la météo prévue pour le lendemain était très mauvaise : pluie et même neige allaient être de la partie ! Ce n’était pas une bonne nouvelle pour la dernière étape qui prévoyait deux ascensions à plus de 1000 m d’altitude avec le Col de la Croix – 1778 m – et le Pas de Morgins – 1369 m. J’ai vraiment un pressentiment que le voyage va s’achever plus tôt que prévu…

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