Mercredi 9 août / Distance 97,5 km / D+ 2500 m / 6h33
Départ tranquille à 9h30, j’ai la journée pour moi tout seul mais les pensées se bousculent quand je descends dans la Vallée de la Maurienne :
- le stress de l’avant-veille avec la grave blessure (double fracture de l’avant bras avec déplacement) de mon fils au Col de la Madeleine (voir la petite histoire ici),
- la journée de la veille passée à l’hôpital de St-Jean-de-Maurienne avec l’opération et la convalescence de mon fils, il a d’ailleurs plu des trombes d’eau,
- après une nuit d’observation, mon fils sort de l’hôpital en fin de matinée et c’est ma femme qui le récupérera. Malgré un énorme plâtre à trimbaler, il a retrouvé le moral et remontera au Col de la Madeleine le jour même pour rendre la couverture et donner des nouvelles au personnel du bar-resto-souvenirs qui nous avait gentiment épaulé lors de l’accident,
- je me désole un peu de ne pas être là pour l’accueillir donc je pense fort à lui mais la météo s’est dégradée cette semaine et les fenêtres favorables plus restreintes comme aujourd’hui avec seulement des éclaircies assez moyennes et je dois me concentrer un maximum car je suis parti pour une grosse sortie avec un enchaînement Col du Télégraphe + Col du Galibier !
Dès la sortie du camping, je constate que pas mal de nuages sont accrochés sur les sommets aux alentours des 1500-1800 m… j’espère que ma sortie ne sera pas trop gâchée par ces derniers.
Je vais remonter la Vallée de la Maurienne jusqu’à St-Michel-de-Maurienne… près de 25 km sur la D1006. Faute de vraie piste cyclable (voir mes indications à ce sujet ici), je dois m’en contenter et contre mauvaise fortune bon cœur, j’en profite pour m’échauffer tranquillement.
Le temps passe vite et j’arrive bien frais à St-Michel-de-Maurienne malgré le fait d’avoir remorqué un peloton entier de cyclos italiens dans les 3 derniers kilomètres ! Oui oui, pas un seul n’a pris le relais, je mets ça sur le compte d’une certaine forme de politesse…
Je traverse le pont qui enjambe l’Arc et me retrouve au pied du Col du Télégraphe. Ça y est, j’y suis, voilà des années que je rêvais de faire cet enchaînement Télégraphe + Galibier. Le Galibier, je le connais déjà… je farfouille dans mes souvenirs, c’était en 2005 (12 ans déjà), je débutais réellement ma quête des hauts sommets. Sur 2 jours, j’avais grimpé 2 fois le Col du Galibier. La première fois, depuis La Grave où je campais, je m’étais payé mon premier « 2000 » avec le Col du Lautaret puis j’avais poussé par curiosité jusqu’au Col du Galibier (arrivée dans les nuages avec des rafales de vent à près de 70 km/h). Le lendemain, beau temps, je rallie en voiture Valloire pour faire le versant Nord zappant le Télégraphe étant débutant et peu sûr de mes moyens. Un peu plus tard dans mon séjour, j’ajouterais entres autres les Cols de Vars et d’Izoard.
Aujourd’hui, ce sera donc comme un accomplissement de pouvoir faire le « vrai » versant Nord avec l’enchaînement Télégraphe + Galibier.
Je débute l’ascension du Col du Télégraphe tout en respectant scrupuleusement le programme suivant : observer un effort régulier mais en-dessous afin de ne pas griller toutes mes cartouches pour la seconde partie vers le Galibier.
Sinon, l’ascension est conforme au descriptif que j’avais fait sur mon autre site alpes4ever. Au départ de St-Michel-de-Maurienne, comptez sur une belle ascension de 12 km à 7% de moyenne, ce dernier chiffre suggérant une pente assez soutenue. Pour celui qui prévoit l’enchaînement avec le Col du Galibier, il faudra gérer son effort afin de ne pas y laisser des plumes !
Après un premier kilomètre à 5,5% jusqu’à St-Martin-d’Arc, la pente va se durcir – 2,5 km à 8% de moyenne – jusqu’au hameau des Grandes Seignères. Profitez de la vue sur la Vallée de la Maurienne car vous grimperez ensuite au milieu des sapins. La pente sera régulière, oscillant entre 7 et 8%, avec un petit passage assez raide de 300 m à 9% aux alentours du 5ème kilomètre et un autre un peu plus long à 8,5% entre le 6ème et le 7ème kilomètre. Au 8ème kilomètre, vous allez pouvoir récupérer un peu avec 1,2 km à 5% pour aborder la partie finale qui consiste à gravir les 3 derniers kilomètres à 7% de moyenne et atteindre le Col du Télégraphe à 1566 m.
Comme je l’avais craint, je me suis retrouvé dans les nuages dans le dernier tiers de la montée, adieu les belles vues qui m’étaient promises ! J’osais espérer que ce n’était pas la même chose du côté du Galibier… Un point positif quand même : j’étais arrivé assez frais au sommet du Télégraphe, c’était bon pour la suite des affaires. Je ne m’attarde pas trop, quelques photos, une pâte de fruit et hop je file direction Valloire.
Peu après le début de la descente, je passe sans effort un col reconnu par le Club des Cents Cols : Le Col – 1530 m. Il est situé à l’entrée d’un hameau nommé du même nom. J’ai lu sur la toile que certains ne le considéraient pas comme un col. Mon avis est que c’en est bien un. En effet, en observant les lieux, on distingue nettement le passage… sauf qu’il se trouve sous la route ! Pour le pointer géographiquement, il faudrait descendre une petite rue qui mène à 2/3 maisons en contrebas. Mais le CCC a placé le passage du col sur la D902. Bon trève de chipotage, je mets ce col dans ma musette et je poursuis ma descente vers Valloire.
Je me pointe rapidement à Valloire, sympathique village-station. Il y a du monde, c’est joliment animé. Il fait un peu plus chaud et je suis repassé sous la couche de nuages. J’ai un peu faim, j’en profite pour alléger mon porte-bagage en dégustant tranquillement mon casse-croûte sur une petite place située en face de l’église. Je m’amuse à regarder un jeune couple qui se prépare à grimper le Galibier sauf que lui est en moto et elle… en vélo ! Je la rattraperais un peu plus tard, elle était à l’agonie entre Bonnenuit et le Plan Lachat, lui je ne sais où, l’ayant oublié en faisant rugir sa machine jusqu’au Col du Galibier !
Le soleil arrive à percer les nuages qui s’éclipsent un peu. Tout n’est pas perdu pour profiter du paysage. Je reprends ma route. Je mouline tant que je peux sur le replat du centre de Valloire pour rechauffer la machine car cette fois-ci je connais la montée qui m’attend. Je sais qu’il y a un raidard mortel qui m’attend dès la sortie de Valloire.
En passant au pied de l’imposant Rocher St-Pierre, il y a déjà un virage à gauche de 200 m à 6% qui chauffe les cuisses jusqu’à une jolie chapelle. Suit un passage de 350 m à 5% puis la fameuse rampe, 1,2 km à 8%, droite comme un i. C’est assez démoralisant mais je ne m’affole pas, je laisse passer l’orage car je sais qu’un replat salvateur m’attend à l’entrée des Verneys.
À la sortie des Verneys, il y a une incroyable exposition de sculptures en… pailles ! Obligé de faire une pause pour admirer les œuvres. Bravo aux artistes venant de l’Europe entière.
Le replat – 2 km à 2-3% – qui longe la Valloirette entre les Verneys et Pratier en passant par la Rivine permet cette fois-ci de s’échauffer tranquillement. Il y une couche nuageuse située aux alentours des 1700-1800 m qui s’accroche aux reliefs mais la Vallée de la Valloirette est en partie dégagée. C’est pas top pour les vues et les photos mais je dois m’en contenter.
Puis la pente s’accentue peu à peu avec 1,1 km à 5,5%. La route grimpe en deux lacets sous le hameau de Bonnenuit. Il faut savoir que sur cette route plus que centenaire, construite en 1880, la rampe de Bonnenuit présentait une déclivité de 14 % et a été adoucie par la création d’une longue boucle passant le long du torrent, atténuant ainsi considérablement la difficulté du tronçon précédant Plan Lachat.
Une belle éclaircie s’installe mais je garde mon coupe-vent, l’air est assez frais. Le décor s’installe avec les impressionnantes falaises de roches noires sur ma droite puis face à moi, les sommets du Grand Galibier et de la Roche Olvéra.
Fini les douceurs, la pente s’accentue et devient implacable : souvent au-dessus des 7% sur près de 4,3 km. Ça parait long, la route serpente paresseusement et n’offre aucune relance. Je suis un peu scotché, ça n’avance pas aussi vite que je le voudrais, c’est que je suis impatient d’aborder le final. En attendant, je profite quand même du décor.
Puis dans un virage à gauche, un replat salvateur n’est proposé, c’est le Plan Lachat. Je déguste les 600 m à 4% ainsi que le décor grandiose constitué des Rochilles et du Grand Galibier. Je fais une pause à la fontaine d’eau naturelle du petit bar (le Crey Barétaz). Je distingue nettement le fameux lacet à droite et la route du col qui file à l’opposé de la vallée. Cette vue a du en faire frémir plus d’un avec cette impression de forte pente. Je ne m’affole pas, je connais la bête et surtout, je sens que toutes mes forces sont encore là, ça devrait le faire pour le final.
En passant le pont qui franchit la Valloirette, je vois parfaitement la piste militaire qui mène au Col des Rochilles (2496 m). Elle est à 95% cyclable… à VTT, une aventure à réaliser une fois prochaine…
Puis je me présente au pied du final qui commence par une saisissante rampe de 500 m à 8,5% suivie de lacets à 8,5/9% sur 1,1 km. On est passé au-dessus des 2000 m d’altitude (2126 m) et 140 m de D+ depuis le virage du Plan Lachat permettent de profiter de vues vertigineuses et fabuleuses que je vous invite à découvrir dans les photos ci-dessous (n’hésitez pas à utiliser la fonction diaporama pour les visualiser en grand).
Je profite d’un replat (relatif) de 300 m à 6,5% pour respirer un peu avant d’attaquer l’un des passages les plus durs de cette ascension avec 1,7 km où il faut se coltiner une pente moyenne qui passe de 8,5% à 10% jusqu’aux Granges du Galibier. Mais aujourd’hui je ne coince pas comme en 2005, les effets de l’altitude n’ont pas d’effet sur moi, ça passe comme une lettre à la poste. J’ai la banane, je me sens tellement bien, pas de souffrance, les jambes tournent au rythme qui me convient, je profite du fond que j’ai acquis au cours de mes 6 précédentes sorties.
Je poursuis dans un beau lacet qui me fait hisser au-dessus des Granges du Galibier. Cependant, je m’agace un peu d’un drôle de manège qui a débuté depuis le Plan Lachat. Bien entendu, vu mon rythme tranquille (mais assuré), je me fais doubler par pas mal de cyclos, souvent bien plus jeunes que moi, auxquels je ne m’en fais pas du tout, mais la plupart me dépassent sans faire un petit salut ou un petit signe d’encouragement, politesse d’usage entre cyclos qui semble se raréfier au fur et à mesure des années qui passent, et surtout se retournent 10 fois pour voir si je vais les rattraper ! D’autres filent sans se retourner, le regard collé sur leur compteur et l’esprit sûrement tourné vers le chrono de leur vie qui apparaîtra pourtant anonyme parmi la liste des milliers d' »athlètes » Strava qui auront grimpé ce col de légende !
Dans le cyclisme, il y a malheureusement un reflet d’une partie de la société qui ne pense qu’à son nombril, ne proposant qu’une position égoïste à l’égard de ses semblables qui pratiquent le même sport qu’eux où bien sûr tout le monde n’est pas égal. Ce petit jeu leur jouera bien quelques fois un tour lorsque je pourrais les rattraper, affairés à une crevaison ou un ennui mécanique, et que je les dépasserais, je ne leur proposerais pas mon aide, adoptant en retour une totale ignorance de leur existence… dommage pour eux.
J’en termine avec mon coup de gueule mais c’est hélas ce que je constate depuis quelques temps… Pour ma part, je balaie vite ces sombres pensées – c’est mon côté dark side 🙂 – et je continue à profiter du moment et du lieu qui est vraiment magnifique avec les pentes minérales du Grand Galibier.
Ma vue se porte vers un petit objectif intermédiaire que j’avais omis en 2005, ne chassant pas les cols à l’époque : le franchissement du Collet du Pan Nicolas. Pour ce faire, sous les pentes vertes de la Roche Olvéra, je remonte durant 1,4 km une longue courbe assez plaisante avec ses 6/7,5% pour me pointer juste dans un virage où pour le valider (si on reste sur la route, ça ne compte pas !), il faut quitter la route et emprunter une piste sur quelques mètres. Pas de panneau mais je suis bien au Collet de Plan Nicolas à 2406 m d’altitude.
Je reviens sur la route et continue ma progression vers le Col du Galibier. La pente est irrégulière jusqu’à l’accès au tunnel : durant 1,8 km, il faut compter sur les passages suivants répartis sur une nouvelle série de lacets – 500 m à 9%, 300 m à 4,5% et 1000 m à 9%. Selon l’état de forme, ça passe souvent pas trop mal car on a désormais bien en visuel le col qui semble assez proche. Et puis le spectacle est encore plus présent avec la vue sur la route qui serpente depuis les Granges du Galibier.
J’arrive à un croisement qui propose deux directions. La première mène tout droit au tunnel à l’histoire étonnante. Ce dernier était le seul passage « sous » le Col du Galibier jusqu’en 1976 (depuis 1881 !). Un nouveau tracé a alors été construit, franchissant le col topographique et ajoutant sur chaque versant 1 km de route nouvelle. Puis depuis 2002, le tunnel, rénové, est rouvert au trafic automobile (longueur 370 mètres pour une largeur de 4 mètres qui autorise seulement une circulation alternée par feux tricolores), mais interdit aux vélos.
Ce dernier point oblige donc tous les cyclistes à prendre l’autre direction en prenant à gauche pour se présenter au pied de la rampe finale, une des plus célèbres des Alpes avec un dernier kilomètre à 9,5% qui en aura démoralisé plus d’un ! Pour ma part, tout est nickel, c’est vraiment un plaisir de terminer ce col sans fatigue tout en me rinçant l’œil comme jamais avec ce décor de toute beauté dominé par les parois minérales du Grand Galibier.
Ça y est, mon troisième « Galibier » est dans la poche. C’est toujours une énorme satisfaction d’avoir grimpé le 5ème plus haut col routier français perché à 2642 m d’altitude ! J’ai aussi une pensée émue pour mon fils Victor, qui est sorti de l’hôpital vers midi, à qui je dédie cette montée.
Par contre, ce col est toujours un vrai passage à vent, il fait assez frais et mes 2 coupes-vent enfilés l’un sur l’autre ne sont pas de trop. Il y a foule aussi, il y a un peu d’attente pour faire la photo-souvenir et il faut toujours se battre un peu pour écarter les resquilleurs qui tentent de passer avant son tour !
Je trainaille un peu, le temps d’avaler une pâte de fruits et d’admirer le versant Sud avec la Vallée de la Guisane plongeant vers Briançon dominée par le Massif des Écrins et l’un de ses plus beaux sommets avec La Meije et ses 3983 m.
J’aperçois des nuages qui remontent le versant Nord, il est temps d’y aller. Je profite à fond de la descente mais je me taperais un bon coup de froid entre les Granges du Galibier et Bonnenuit. Un bonnet, des gants longs et une veste n’auraient pas été de trop. C’est fou comme le temps et les températures changent vite en montagne !
Ouf, à l’approche de Valloire, une éclaircie accompagnée d’un peu de chaleur permet un réchauffement de mes membres engourdis. À la sortie du village, je passe un petit coup de fil à mon épouse pour qu’elle vienne me chercher à St-Michel-de-Maurienne. Je me sentais dans une forme épatante, j’aurais pu rentrer sans problème jusqu’à St-Martin-sur-la-Chambre mais le long cheminement sur la D1006 ne m’emballait pas du tout.
La remontée du Col du Télégraphe – 4,7 km à 3,5% – se passe sans encombres. Les nuages qui m’ont gâché le panorama ce matin sont partis, j’en profite ! Je reconnais le Col d’Albanne franchi plus tôt lors de mon séjour. Depuis Valloire, il est possible de le rejoindre avec un VTT et un soupçon d’aventure : à découvrir sur le merveilleux site de Will.
Au Col du Télégraphe, c’est beaucoup plus tranquille que ce matin. Je décide de prendre une petite route qui devrait me mener au pied du Fort du Télégraphe qui a la particularité de ne pas être visible depuis le col. L’accès présente pas mal de nids de poule mais ça passe. Il faut environ 950 m (plat) pour se rendre au pied (et non à l’entrée principale qui se trouve sur un sentier un peu plus haut) du fort. Je fais rapidement un petit tour des lieux et profite surtout d’un fabuleux et vertigineux belvédère sur la Vallée de la Maurienne.
Demi-tour, je reviens au Col du Télégraphe. Encore une photo et je plonge dans la descente vers St-Michel-de-Maurienne. Les souvenirs défilent déjà, quelle belle journée avec près de 100 km et 2500 m de D+ ! Demain et après-demain, il est annoncé pas mal d’averses qui vont chambouler un peu mon programme pour la fin de mon séjour.
- Sortie n°1 / Col du Ventour – Col du Chaussy
- Sortie n°2 / Col du Mollard – La Cochette – Le Collet
- Sortie n°3 / Col de la Madeleine
- Sortie n°4 / Col d’Albanne – Lac de Pramol
- Sortie n°5 / Col du Mont Cenis – Col du Petit Mont Cenis
- Sortie n°6 / Col de la Croix de Fer – Col du Glandon
- Sortie n°7 / Col du Télégraphe – Le Col – Collet du Plan Nicolas – Col du Galibier
- Sortie n°8 / Col de la Porte – Col de Beau Plan
- Sortie n°9 / Collet de la Madeleine – Col de l’Iseran — Col de la Madeleine
Bravo pour l’ascension (les ascensions, même) du Galibier !
En bon citadin, je ne suis que vélibiste (et de moins en moins) donc j’admire le récit et les photos.
Je ne suis monté qu’en voiture, en croisant des vélos. C’est d’ailleurs compliqué dans la montée après le Plan Lachat, il y a un lacet très pentu et on ne sait pas bien où se mettre pour ne pas effrayer les cyclistes sans risquer de se trouver en face d’un autre véhicule ; vive la priorité à la montée !
Vu d’en haut, c’est sublime et encore plus beau côté sud avec la vue sur la Meije (si on regarde vers le haut) et sur le monument Henri Desgrange (si on regarde vers le bas).
Je ne savais pas si ça se faisait d’encourager les cyclos que je croisais depuis la fenêtre de la voiture (ça pourrait être pris pour de l’ironie et peut-être qu’on ne m’aurait pas entendu) mais le cœur y était.
Bravo à vous en tout cas !
Bonjour Mathieu,
Je réponds un peu tardivement mais merci pour le message !
Oui, ce Col du Galibier est superbe, pour moi il est dans mon TOP 5 des plus beaux cols de Alpes.
Et oui, ceux qui montent en voiture peuvent encourager les cyclistes. Ça m’est arrivé quelques fois et ça m’a à chaque fois, fait super plaisir !
Et oui, des fois ce n’est pas facile de doubler les cyclistes dans des routes assez étroites (et pentues) mais personnellement je n’ai jamais eu de gros problèmes, ça se passe généralement assez bien !
Bien à vous.