Archives mensuelles : janvier 2019

2 nouveaux récits sur les Alpes 2017

Le Coq prend la Porte !

Vue sublime sur le Grand Som…
Vendredi 23 juin 2017 – départ 11h30 – Route / 81,5 km / D+ 1869 m / 5h47

Mon épouse a gagné une nuit d’hôtel à Uriage les Bains… je tends l’oreille… mais ça me dit quelque chose ! Mais oui, c’est prêt de Grenoble ça ! Qui dit Grenoble, dit les Aaaallpes !!! Ni une, ni deux, je réussis à me faufiler dans les bagages ainsi que le vélo. Pas facile, mais c’est tout bon, à 6h, nous voilà filant sur l’autoroute direction Lyon puis Grenoble.

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Petite mort dans le Col de la Morte

Le Col de la Morte – 1375 m.
Samedi 24 juin – départ 8h45 – Route / 68 km / D+ 1253 m / 4h17

Lever à 7h30. Rapide check-up pour savoir si mon corps a récupéré de la terrible sortie de la veille et s’il est prêt à en encaisser une nouvelle pour ce petit séjour à Uriage les Bains… tout semble OK, pas de courbatures. À priori, cela devrait le faire pour faire un enchaînement Col de la Morte, Col Luitel et Chamrousse. Hélas, les évènements allaient le décider autrement.

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Val de Saône en mode congélo

À quoi peut ressembler une année cycliste pour Bosses21 ? Mes envies me guident souvent dans les bosses de Côte-d’Or mais aussi parfois en plaine… des parcours souvent différents d’un week-end à l’autre… des parcours inédits à la recherche d’une bosse que je ne connaîtrais pas… la réponse en 12 mois pour l’année 2019 (l’année 2017 est disponible ici). Et peut-être que cela vous donnera des idées de parcours !

Les parcours sont enregistrés avec Strava. Les kilomètres, temps et dénivelés réels sont relevés à l’aide de mon compteur vélo (celui du site strava n’est pas du tout fiable !).

Samedi 19 janvier – départ 13h25 – 81,6 km / D+ 429 m / 3h22
Seurre sous la grisaille, je vais traverser la Saône.

Dans la semaine, je me dis que je ferais bien un petit « 100 », jeudi Météo France annonce des éclaircies samedi matin, ça va le faire puis non. Vendredi, c’est brouillard givrant prévu en début de matinée, je vais devoir raccourcir ma sortie puis au lever à 8h samedi matin, c’est blanc de givre et verglas au sol. Changement de plan, ce sera départ en début d’après-midi.

Une fois de plus, le soleil fait la gueule ! C’est rageant, on a de belles éclaircies en semaine mais elles sont réservées uniquement à ceux qui bossent pas 🙂 ! Bon, faudra faire avec, d’autant plus que la température affiche un joli -1°C ! Il me faut presque 20 minutes pour enfiler 5 couches pour le dessus, le cuissard long + un cuissard court par-dessus, 2 paires de chaussettes, les chaussures et sur-chaussures que j’ai pris soin de faire chauffer toute la matinée sur le radiateur, une cagoule + un bonnet… il faut bien ça pour tenir une sortie de 3 heures 30.

Pour cette sortie, ce sera le Val de Saône. Une sortie en plaine facile sur le papier mais aussi usante que dans les bosses. En effet, il faut tout le temps pédaler et ce à un bon rythme afin de dégripper le diesel que j’ai souvent tendance à être. Il y a aussi quelques faux-plats ou des petits coups de cul qui font mal aux jambes. Le vent peut être de la partie mais aujourd’hui calme plat tant mieux. Sinon, aucun regret d’avoir différé mon départ, les routes ont eu le temps de sécher parfaitement.

Qui dit Saône, dit Voie verte que j’essaie toujours de suivre un bout lorsque je roule de ce côté de la Côte-d’Or. Aujourd’hui, ce sera l’Eurovélo 6 entre St-Jean-de-Losne et Pagny-la-Ville. C’était super. La Saône coulait tranquillement en attendant ses prochaines crues d’hiver ou de printemps. J’ai juste été interrompu par un groupe d’oies sauvages qui me barraient l’accès et qui m’ont cancané assez coléreusement car je les avais déranger. Lorsque j’ai forcé le passage, elles se sont à peine bouger et il y en a même une qui m’aurait bien donné un coup de bec. Je me suis déjà fais mordre par un chien, manquerait plus que je me fasse becqueter par un piaf !

Malgré le froid et mes pieds qui commençaient à congeler, je pousse le compteur jusqu’à 80 km. Ce sera du foncier bon à prendre pour ce début d’année et peut-être aussi sur le mois de février qui est souvent assez mauvais.

Cap Sombernon sous un ciel breton

À quoi peut ressembler une année cycliste pour Bosses21 ? Mes envies me guident souvent dans les bosses de Côte-d’Or mais aussi parfois en plaine… des parcours souvent différents d’un week-end à l’autre… des parcours inédits à la recherche d’une bosse que je ne connaîtrais pas… la réponse en 12 mois pour l’année 2019 (l’année 2017 est disponible ici). Et peut-être que cela vous donnera des idées de parcours !

Les parcours sont enregistrés avec Strava. Les kilomètres, temps et dénivelés réels sont relevés à l’aide de mon compteur vélo (celui du site strava n’est pas du tout fiable !).

Samedi 12 janvier – départ 13h35 – 70 km / D+ 763 m / 3h10
Panorama depuis Sombernon… les habitants du quartier ont une belle vue !

Ce samedi, temps misérable comme malheureusement trop souvent ces derniers week-end d’hiver. Je serais bien resté au chaud mais je dois emmener le fiston à une compétition de tennis de table à Fontaine d’Ouche et il en a pour toute l’après-midi, donc je suis « obligé » d’aller faire un tour en vélo. La météo est donc en mode bretonne, je me couvre bien des pieds à la tête, je branche le mode warrior et c’est parti pour 70 bornes.

Ce sera d’abord une remontée de la Vallée de l’Ouche jusqu’à Pont de Pany le long du Canal de Bourgogne. Je dois me taper un bon petit vent de face mais j’essaie d’y mettre du rythme. Après ma première sortie VTT samedi dernier, il faut continuer le mode décrassage. Tout en me prenant quelques averses bien glaciales, je bifurque ensuite sur la D 108 pour rallier Remilly-en-Montagne. Je décide de ne garder que la plaque pour toute la sortie afin de faire travailler les jambes, ce sera assez dur sur des passages qui piquent bien mais la caisse n’est pas trop mauvaise en ce début d’année.

De Remilly-en-Montagne, je me dirige vers l’A38 au niveau de l’échangeur n°29. Tiens, c’est marrant, voilà une montée que je n’ai jamais faite, étonnant, moi qui ai sillonné pas mal les routes de Côte-d’Or ! Il ne me reste plus qu’à me hisser par la régulière et roulante D 905 jusqu’à Sombernon, qui sera le point le plus éloigné et le plus haut (560 m) de mon parcours.

Il pleut un peu plus fort, pffff c’est un peu la misère, je descends par la D9. Au bas de cette forte descente, je me fais une belle frayeur. Malgré ma prudence car j’ai pris garde à ne pas prendre trop de vitesse, je me fais surprendre (j’ai du passer une fois dans ce sens et c’était l’été) par un brusque virage sur la droite avec un arrêt stop qui croise avec la D 905 coisée un peu plus tôt. Je freine un peu plus fort mais les roues de mon vélo ne prennent pas prise avec la route au revêtement (trop) lisse et gorgée d’eau ! Bordeeeel, je commence à chasser de la roue arrière, la roue avant pareille… je suis en train de foncer sur un terre-plein assez haut. Ç’est pas bon ça, si je chute, la gamelle va être sévère ! En une seconde, il faut tout analyser… je vois le terre-plein et une voiture avancer sur la D 905… je relâche les freins, réussis à amorcer le virage en mode funambule et pas le choix, je grille le stop en passant devant la voiture qui était à environ 50 m. Pfiou, c’est pas passé loin, mon cœur bat la chamade et je me traite de tous les noms d’oiseaux mais je reprends rapidement le fil de mon parcours.

Ensuite, c’est encore une route inédite de Mesmont à Savigny-sous-Mâlain. Très plaisante, il faudra que j’y revienne par beau temps. Je descends ensuite vers Mâlain avec une belle vue gâchée par la grisaille sur son impressionnant château et où je n’oublie pas d’être encore plus prudent bien sûr…

Depuis Mâlain, je vais suivre la D 104c jusqu’à Lantenay puis la D 104 jusqu’au croisement avec la route qui va de Plombières-lès-Dijon à Pasques. Jamais facile cette portion, elle est très irrégulière, faite de montées – dont un passage très ardu après le Viaduc de Lée – et descentes. Mais j’ai le vent dans le dos cette fois-ci, ce qui va me rendre la tâche plus facile.

C’est la quille, je n’ai plus qu’à me laisser glisser jusqu’à Plombières-lès-Dijon, emprunter mon passage secret jusqu’au Lac Kir puis franchir le Canal de Bourgogne pour revenir à Fontaine d’Ouche. Le fiston a bientôt terminé sa compétition, j’en profite pour rajouter un peu de kilomètre et de dénivelé en faisant un aller-retour dans la Combe à la Serpent. Voilà une bonne sortie malgré la mauvais temps et les pieds un peu congelés, 70 km avec 763 m de D+, un kilométrage et un dénivelé qui étaient bons à prendre pour un mois de janvier.

VTT – Mont Afrique et bonne année !

À quoi peut ressembler une année cycliste pour Bosses21 ? Mes envies me guident souvent dans les bosses de Côte-d’Or mais aussi parfois en plaine… des parcours souvent différents d’un week-end à l’autre… des parcours inédits à la recherche d’une bosse que je ne connaîtrais pas… la réponse en 12 mois pour l’année 2019 (l’année 2017 est disponible ici). Et peut-être que cela vous donnera des idées de parcours !

Les parcours sont enregistrés avec Strava. Les dénivelés réels sont relevés à l’aide de mon compteur vélo (celui du site strava n’est pas du tout fiable !).

Samedi 5 janvier – départ 9h30 – VTT / 30,2 km / D+ 559 m / 2h25
Observatoire des Hautes Plates… Je pense à mes objectifs 2019…

C’est parti pour une nouvelle saison avec cette première sortie à VTT. C’est une petite tradition qui s’est installée depuis 3 ans. Début janvier, ça caille, il y a un vent du Nord-Est en mode sibérien… et les repas de fêtes de fin d’année mettent à mal le cycliste qui se sent alors bien bedonnant. Rien de telle qu’une balade à VTT pour faire fondre tout ça ! Et pas une petite, une bonne avec des chemins pas faciles et bien pentus que l’on peut trouver sur les pentes du Mont Afrique.

Marsannay-la-Côte > Mont Afrique

  • Distance : 10,665 km
  • Départ : Marsannay-la-Côte — 276 m
  • Arrivée : Mont Afrique — 595 m
  • D+ : 353 m
  • % moyen : 4%
  • % maxi : 7,5% sur 310 m
  • Catégorie : 1

Une variante découverte seulement en 2015… VTT obligatoire et tranquillité assurée. On démarre à la sortie de Marsannay-la-Côte, alt. 276 m par une montée qui débute juste au pied du pied du premier lacet de la D108. C’est une piste forestière assez large au revêtement inégal fait de terre et de cailloux mais relativement bien tassé. Il faut gérer une première partie assez soutenue 1,650 km à 6/6,5% répartie sur une épingle. L’an passé, ce n’était que neige verglacée, aujourd’hui c’est beaucoup plus facile.

Puis la pente va s’assagir un peu avec 800 m à 5,5% pour carrément passer au faux-plat montant durant 2,6 km toujours en forêt. Enfin une trouée apparaît – vous vous trouvez tout au-dessus de la Combe Grands Vaux, alt. 472 m – annonçant un dernier effort à fournir avec 670 m à 2,5% (la fin de la piste présente pas mal de gros cailloux) pour rejoindre la route de Flavignerot.

Un peu d’asphalte qui fait du bien pour rejoindre Corcelles-lès-Monts puis c’est la montée finale. Une épaisse brume s’est installée sur le sommet du Mont Afrique, pour les panoramas, ce sera pour une autre fois. Je ne suis pas la route qui va jusqu’à la Tour de télécommunication. Je vais suivre une piste qui fait le tour du Mont Afrique. J’adore, ce n’est pas trop difficile, même assez roulant et on peut se distraire en passant en revue les Batteries du Camp Romain, de Flavignerot et de la Pointe Nord que l’on ne peut pas rater avec ses tags colorés mais dégueulasses !

C’est dans une bonne forme que je termine cette première ascension. Je suis seul au pied de la Tour de télécommunication que je distingue à peine, c’est dire l’épaisseur de la brume !

Corcelles-lès-Monts > Combe à la Serpent > Observatoire des Hautes Plates

Je vais varier et rajouter un peu (beaucoup en fait) de difficulté en rejoignant directement les hauteurs de Corcelles-lès-Monts par une piste que je n’avais encore jamais empruntée. Quelle pente pour descendre vers le bas de Corcelles-lès-Monts ! Je ne l’ai grimpée que 2 fois, la déclivité atteint sans peine les 15% !

Je file ensuite vers la Combe de Morgemain qui est le prolongement naturel de la Combe à la Serpent. Pour cette dernière, j’ai toujours qu’elle avait un drôle de nom ! Enfant, j’ai toujours pensé qu’elle était infestée de serpents ! L’article féminin placée juste devant raconte aussi une histoire qui rejoint mon imagination : au Xe siècle, le site était entièrement couvert de forêt. Il avait la réputation d’être hanté par une vouivre, femme-serpent, vivant dans les rochers et se baignant dans la Fontaine-d’Ouche.

Je termine une bonne descente en prenant une voie qui remonte vers le Parking des Hautes Plates. Là, c’est hyper hard, je me bats plusieurs fois sur des pentes qui font lever la roue avant (je vous laisse deviner le pourcentage) et le cardio monte dans les tours ! Mais c’est bon ça, c’est ce qu’il faut pour décrasser un bon coup le bonhomme. C’est satisfait que je me pointe à l’Observatoire des Hautes Plates où je peux réfléchir un peu à mes objectifs 2019 que je vous dévoilerais au fur et à mesure de cette saison.

Observatoire des Hautes Plates > Plateau de Chenôve > Marsannay-la-Côte

Sans le faire exprès, je me laisse glisser vers Dijon car j’avais envie de faire un peu de descente après ce gros effort. Mal m’en a pris car il fallait que je rejoigne le Plateau de Chenôve via le Château de Gouville. Changement de plan et il ne sera pas trop mauvais, je passe par la Bergerie et trouve un joli sentier qui me mène au Plateau de Chenôve. Là aussi jamais fait, c’est sympa de découvrir d’autres alternatives.

C’est la quille, je n’ai plus qu’à suivre la longue transversale qui traverse le Plateau de Chenôve. Au bout de cette piste toujours assez boueuse, j’essaie de ne pas me tromper de voie pour descendre à Marsannay-la-Côte. D’autres fois, je me suis retrouvé à Chenôve ou bien trop à droite sur des sentiers au milieu de nulle part ! Cette fois-ci c’est la bonne.

Retour au parking de la salle du Rocher où on peut se garer assez facilement. Je suis très satisfait de cette sortie, les sensations étaient assez bonnes, le décrassage s’est passé sans encombres et j’ai pris beaucoup de plaisirs dans des chemins très variés avec 30 km et un D+ de 560 m assez compact, le tout accompagné de passages assez exigeants.