Alpes – Oisans / Cols St-Georges et du Souchet

Col St-Georges – Col du Souchet
Col St-Georges

Lundi 12 août / Distance 45 km / D+ 1288 m

Pour ce séjour en Oisans, j’avais décidé de faire une sortie spéciale VTT. Ayant fait l’impasse sur l’ascension du Col du Jandri (un 3000 m terrifiant et dont j’expose mes raisons dans mon compte-rendu sur la sortie n°6 de ce séjour), je me suis résolu à me lancer dans l’ascension du Col St-Georges, perché tout de même à 2245 m. J’ajouterais aussi le Col du Souchet qui sera le toit de mon séjour avec 2365 m !

Lors de mon séjour, en compulsant ma carte, j’avais déniché ce col pas trop loin de Bourg-d’Oisans et surtout raisonnablement accessible car il y avait un e piste qui pouvait m’y mener. Ce col se trouve sur le Plateau d’Emparis, espace naturel que j’avais découvert sur la toile et aussi en pouvant l’observer depuis mes ascensions du Col de Sarenne et du Col de l’Alpe et à chaque fois, j’étais attiré comme un aimant vers ce lieu magnifique et sauvage.

Je choisis le versant au départ de Besse. J’aurais pu partir de Bourg-d’Oisans mais il aurait fallu bien sûr ajouter les ascensions supplémentaires de la Rampe des Commères jusqu’au Lac du Chambon (qui n’est pas une partie de plaisir avec son trafic assez dense), le raidard de Mizoën (1,2 km à 12%), les premières rampes du Col de Sarenne (1,3 km à 9%) et enfin la montée vers Besse (2,9 km à 9%) qui pourraient largement entamer mon énergie ! Au départ de Besse – alt. 1564 m – l’ascension n’est pas très longue avec 9,2 kilomètres mais l’effort sera intense : 700 m de dénivelé positif à 8% de moyenne ! Le tout sur piste et la moitié à plus de 2000 m d’altitude. Qualité, plaisir et durée moyenne étaient les points que je voulais associer à cette sortie. Prudence aussi car je n’ai jamais réalisé de sortie VTT en haute montagne… je n’ai aussi pas beaucoup de pratique avec ce type de vélo (2 à 3 sorties par an avec un VTT tout pourri)… bref je ne souhaitais pas tomber dans un plan galère.

J’avais prévu la location d’un VTT, une première aussi. Un peu plus tôt lors de mon séjour, un prestataire de location vélo est venu présenter ses services au camping lors d’une soirée accueil des nouveaux arrivants. Il avait emmené un VTT en démo… la qualité du matos – un Giant – le prix raisonnable (25 euros + une remise camping de 10%, soit 22,50 euros la journée) et le magasin à proximité immédiate du camping m’ont enchanté. De plus, la logistique allait être encore plus simple puisque je pouvais louer le vélo la veille (en fin d’après-midi) de la sortie.

Je me pointe donc vers 17h (c’est ouvert le dimanche !), un jeune va me servir. Il me sort un Giant, je n’ai aucune idée du modèle mais je constate tout de suite qu’il a un développement « monstrueux » en 42-32-24 avec une cassette 11×34… c’est parfait pour les pentes de ouf de je vais m’enquiller. Il commence à faire les réglages… le frein arrière déconne… il change la pièce complète… règle mais ça couine un peu… bon là, je lui fais bien comprendre qu’il me faut un BON vélo, que je vais faire une sortie au MILIEU DE NULLE-PART, que je ne vais pas faire que de la descente, que je vais GRIMPER et que je ne suis pas un kéké qui va se la péter mais un cyclo CHASSEUR DE COLS qui veut un max de PLAISIR et de TRANQUILLITE pour sa SEULE journée VTT du séjour ! J’ai eu droit à un réglage NICKEL CHROME !!!

Je ramène la bête au camping et soigne mes préparatifs (ne pas oublier le nécessaire en cas de crevaison !) pour le lendemain. Dernier point et des plus importants : je bichonne mon épouse, c’est elle qui m’emmènera à Besse et il va falloir que je la lève un peu plus tôt, c’est les vacances !

Lundi matin, lever 8h. Petit déj., toilette, trajet jusqu’à Besse… à 9h30 je décolle. Un au revoir à mon épouse (elle n’aura pas à venir me rechercher puisque je rentrerais directement à Bourg-d’Oisans en profitant de la descente où je n’aurais à fournir aucun effort !

Je vous présente ma monture pour la journée !Je vous présente ma monture pour la journée !

Je traverse le magnifique village de Besse où toutes les maisons sont en pierre et toits de lave, le soleil est au rendez-vous, la journée va être splendide. À la sortie de Besse, j’emprunte une route goudronnée qui me permettra de me mettre en jambe – 850 m tout plat, un virage à gauche puis 1450 m à 7,5% – jusqu’aux ruines de St-Denis. À partir de là, le goudron laisse la place à une large piste de bonne qualité.

A la sortie de Besse, sur le GR54.A la sortie de Besse, sur le GR54.

Une drôle de sculpture.Une drôle de sculpture.

J'emprunte une piste pastorale.J’emprunte une piste pastorale.

Dans la première rampe, en bas, Besse rapetisse petit à petit.Dans la première rampe, en bas, Besse rapetisse petit à petit.

Lacet des Ruines de St-Denis, fin de la route goudronnée et début de la piste.Lacet des Ruines de St-Denis, fin de la route goudronnée et début de la piste.

Tranquillité assurée même si je serais quelques fois gêné par des véhicules de randonneurs ou de tourisme VTT se rendant au col ou qui en descendent (il y en a un sympa qui s’est excusé car leur passage provoquait pas mal de poussière). La pente est terrible – 3 épingles à 9,5%. L’effort est soutenu car je dois monter assis, la présence d’un amortisseur m’empêche de me mettre en danseuse. J’enchaîne immédiatement avec une longue ligne droite d’un kilomètre à 10%… c’est dur mais le moral est bon. Je suis distrait par une grosse montagne sur ma droite – bien marquée par les Combes de Ruit et de Pré Mouret – car j’aperçois les traces de poussière des véhicules qui empruntent la piste. La vue est, dans ce cas là, saisissante car je peux juger du dénivelé à gravir et il ferait fuir n’importe quel cyclo moyen. Je ressens de la fierté à faire de telles ascensions, j’ai le sentiment de vivre une aventure hors du commun. Le tracé ressemble beaucoup à celui du Col du Sabot que j’ai grimpé il y a moins de 2 jours.

Il va falloir grimper le gros talus juste en face !Il va falloir grimper le gros talus juste en face !

Un lacet plus haut, en se retournant, la Croix de Cassini (2373 m).Un lacet plus haut, en se retournant, la Croix de Cassini (2373 m).

Sous le Col Nazié, en se retournant, vue sur la piste... visez la pente !Sous le Col Nazié, en se retournant, vue sur la piste… visez la pente !

Au bout de cette longue ligne droite, j’aborde un large virage qui passe sous le Col Nazié (1902 m). Il y avait la possibilité de le chasser en aller-retour (environ 150 m aller) mais il aurait fallu gravir en poussage une grosse butte (env. 30 m de haut) au milieu des alpages avec une herbe assez haute, je ne voulais pas y laisser de l’énergie.

Sous le Col Nazié, vue sur la suite à grimper.Sous le Col Nazié, vue sur la suite à grimper.

Après ce virage, je profite d’un « replat » de 700 m à 7,5% avant d’attaquer une belle série de 8 lacets où la pente tournera souvent autour des 9% avec une pointe à 12% sur 300 m mais j’ai pris mon pied grâce à une vue incroyable sur la Meije et le Râteau, sommets phares du Massif des Écrins. À la sortie du 8ème lacet, j’ai enfin droit à un pourcentage plus clément – 7,5% sur 400 m – pour atteindre le point culminant de cette ascension : 2260 m.

Plus haut en se retournant, en arrière-plan, les Grandes Rousses avec le Pic de l'Etendard (3464 m), à droite, juste au-dessus de la piste, le Col Nazié (1902 m).Plus haut en se retournant, en arrière-plan, les Grandes Rousses avec le Pic de l’Etendard (3464 m), à droite, juste au-dessus de la piste, le Col Nazié (1902 m).

La piste, ses lacets et Besse en contrebas.La piste, ses lacets et Besse en contrebas.

Au centre, le Col de Sarenne (1999 m).Au centre, le Col de Sarenne (1999 m).

L'Aiguille de Venosc (2830 m) et sur sa gauche, la Roche de la Muzelle (3465 m).L’Aiguille de Venosc (2830 m) et sur sa gauche, la Roche de la Muzelle (3465 m).

Sur la montagne en face, la montée finale du Col de Sarenne.Sur la montagne en face, la montée finale du Col de Sarenne.

Les Grandes Rousses.Les Grandes Rousses.

Dans la montée vers le Col St-Georges.Dans la montée vers le Col St-Georges.

Seul au milieu des alpages, le Chalet de Pré Muret.Seul au milieu des alpages, le Chalet de Pré Muret.

Le Glacier de Mont-de-Lans.Le Glacier de Mont-de-Lans.

Panorama 3 étoiles dans le final du Col St-Georges.Panorama 3 étoiles dans le final du Col St-Georges.

Arrivée au Col St-Georges. Les Aiguilles d'Arves.Arrivée au Col St-Georges. Les Aiguilles d’Arves.

Vue sur le Massif des Ecrins avec la Meije et le Rateau.Vue sur le Massif des Ecrins avec la Meije et le Rateau.

Le final sera des plus faciles puisqu’il consiste en une légère descente jusqu’au Col St-Georges qui culmine donc à 2245 m. L’endroit est un peu peuplé vu que j’avais croisé une dizaine de bagnoles et il y en avait une dizaine d’autres qui étaient montées par l’autre versant côté Mizoën. Je suis un peu surpris mais bon le col est très large, il y a de la place pour tout le monde. Ce sont surtout des promeneurs/randonneurs venus passer la journée sur le Plateau d’Emparis. C’est magnifique. Je promène mon regard de gauche à droite… panorama 4 étoiles sur le Col de Sarenne et… paf une claque, vue magique sur les Aiguilles d’Arves !

Les Aiguilles d'Arves.Les Aiguilles d’Arves.

Les Ruines du Chalet Josserand.Les Ruines du Chalet Josserand.

Le Plateau d'Emparis.Le Plateau d’Emparis.

Col St-Georges - 2245 m.Col St-Georges – 2245 m.

Arrière-plan somptueux avec la Meije, le Rateau et le Glacier de Mont-de-Lans.Arrière-plan somptueux avec la Meije, le Rateau et le Glacier de Mont-de-Lans.

Un troupeau de brebis taillé au carré !Un troupeau de brebis taillé au carré !

La croix du Col St-Georges, le bois a été blanchie par le temps.La croix du Col St-Georges, le bois a été blanchie par le temps.

Le panneau du Col St-Georges. Il indique 2231 m. Celui qui l'a installé n'était pas d'accord avec IGN - 2245 m !Le panneau du Col St-Georges. Il indique 2231 m. Celui qui l’a installé n’était pas d’accord avec IGN – 2245 m !

Je me sens bien, très bien même, je vais attaquer la montée du second col de ma sortie, le Col du Souchet qui se trouve à 2365 m. Là, ça être un peu plus spéciale : environ 3 km sur un sentier plus ou moins cyclable. Je me dis que ça va être vite fait mais j’allais mettre une grosse demi-heure à m’y rendre. Au départ du Col St-Georges, j’emprunte le GR 50-54 en direction de l’Est. Descente jusqu’au ruisseau du Rif Tort, je le traverse à gué. Ca m’amuse car quand je traverse un cours d’eau à vélo, je repense à cette pub des années 80 sur Hollywood chewing-gum où des mecs en BMX s’éclatent à traverser des ruisseaux dans des gerbes d’eau, je la trouvais super fun !

Le Ruisseau du Rif Tort.Le Ruisseau du Rif Tort.

Dans la montée au Col du Souchet, le panneau qui symbolise le Plateau d'Emparis - 2190 m.Dans la montée au Col du Souchet, le panneau qui symbolise le Plateau d’Emparis – 2190 m.

Tout de suite après, il faut prendre tout droit (ne pas prendre le chemin qui part à gauche vers le Chalet de Paris) sauf que ça remonte aussi sec à plus de 12%. Je mouline mais à moins d’avoir des poumons d’acier, à cette altitude je cale ! Ce n’était pas facile aussi car le sentier est assez raviné et empêche de manier correctement le VTT. La pente est assez forte, en fait, si on enlève la partie descendante, sur les 3 km, il faut compter environ 175 m de D+ pour 1,5 km de montée. Le poussage sera souvent de rigueur. Je réussis à pédaler des petites portions de 20/30 mètres. Quand j’aperçois le Chalet de Paris en contrebas sur ma gauche, la pente se fait moins forte et je peux remonter sur le VTT pour terminer tranquillement… Je suis dans le département des Hautes-Alpes.J’arrive au Col du Souchet… 2365 m… là je me tape une des plus belle vue de ma vie : juste devant moi à presque les toucher, la Meije, le Râteau et le glacier de Mont-de-Lans ! Woouuuaaaah, j’en frissonne encore ! Je ne suis pas seul, une petite troupe de cavaliers me salue et partage avec moi cet instant de bonheur.

Le Col du Souchet - 2365 m.Le Col du Souchet – 2365 m.

Le panneau du col, il indique 2350 m, ils sont vraiment fâchés avec IGN dans le coin !Le panneau du col, il indique 2350 m, ils sont vraiment fâchés avec IGN dans le coin !

Le fun absolu ! Le fun absolu !

Le sentier venant du Col St-Georges.Le sentier venant du Col St-Georges.On touche presque du doigt la Meije et le Rateau...On touche presque du doigt la Meije et le Rateau…

Far West à plus de 2000 m !Far West à plus de 2000 m !

Demi-tour… et là je vais m’éclater : près de 20 kilomètres de descente m’attendent ! J’enfourche mon « Giant », m’élance et découvre immédiatement que ma machine est taillée pour ça. Je sens que tout est velours, ma suspension avant amortie tous les chocs. Bon je ne fais pas le « kakou », tranquille, je soigne mes trajectoires pour ne pas culbuter dans une ornière mais je me régale, l’occasion est trop rare. J’arrive rapidement au ruisseau du Rif Tort, m’offre un nouveau « hollywood chewing-gum » puis prends un large sentier qui me fait passer à côté des Chalets du Rif Tort. Je dois grimper quand même un petit raidard mais les jarrets tiennent bon et je retombe sur la piste du Col St-Georges.

De retour sur la piste. Au milieu, on voit bien la montée vers le Col du Souchet.De retour sur la piste. Au milieu, on voit bien la montée vers le Col du Souchet.

Je ne retourne pas au Col St-Georges mais prends la direction de Singuigneret. Là, c’est le fun absolu, ça descend sur une piste balcon qui m’offre un spectacle incroyable sur le Glacier de Mont-de-Lans, le ravin vertigineux qui plonge vers le Lac du Chambon et 2 passages dans des mini « Casse Désertes ». Je fais une pause près d’une bergerie appelée la Maison Coing à 2003 m. Il y a une petit dépression – qui fait fortement penser à un col – que je franchis à pied… incroyable, j’ai une vue sensationnelle sur la quasi totalité de l’ascension du Col St-Georges que j’ai grimpée un peu plus tôt ce matin !

Sur la piste en direction de Singuigneret.Sur la piste en direction de Singuigneret.

Allez c’est reparti… toujours aussi fun… un de mes plus beaux moments de vélo… je passe sous le Relais des Chatons, je croise un groupe de 3 cyclos qui font la montée, je les salue et pense à l’ascension qu’ils sont en train de se coltiner : au départ de Mizoën (alt. 1186 m), l’ascension est longue – 16, 5 km – et rude avec plus de 1000 m de D+ à 7,5% avec des passages à 11,5% de moyenne !

Le Glacier de Mont-de-Lans. C'est là que se trouve le Col du Jandri - 3150 m.Le Glacier de Mont-de-Lans. C’est là que se trouve le Col du Jandri – 3150 m.

Un âne au Chalets du Fay, celle-là, c'est pour Idris !Un âne au Chalets du Fay, celle-là, c’est pour Idris !

Dans la descente vers Singuigneret.Dans la descente vers Singuigneret.

Le Refuge des Mouterres.Le Refuge des Mouterres.

Dans la descente vers Singuigneret. Dans la descente vers Singuigneret.

La Meije et le Rateau sous un autre angle.La Meije et le Rateau sous un autre angle.

Alpages et Chalets de Voyron.Alpages et Chalets de Voyron.

Au fond du ravin, la Romanche.Au fond du ravin, la Romanche.

Dans la descente vers Singuigneret.Dans la descente vers Singuigneret.

Massif des Ecrins.Massif des Ecrins.

Massif des Ecrins et au fond le Taillefer.Massif des Ecrins et au fond le Taillefer.

J’enchaîne avec une belle série de lacet à flanc de montagne avec une vue très plongeante sur le Lac du Chambon.

Le Lac du Chambon, couleur gris perle !Le Lac du Chambon, couleur gris perle !

Dans la descente vers Singuigneret.Dans la descente vers Singuigneret.

Encore la Meije et le Rateau. On ne s'en lasse pas !Encore la Meije et le Rateau. On ne s’en lasse pas !

Roche en confettis !Roche en confettis !

Tout au fond, les Clots, accessible uniquement par le GR 50.Tout au fond, les Clots, accessible uniquement par le GR 50.

Mini Casse Déserte.Mini Casse Déserte.

Dans la descente vers Singuigneret. En plein centre, l'Alpe d'Huez et juste derrière, le Col du Solude.Dans la descente vers Singuigneret. En plein centre, l’Alpe d’Huez et juste derrière, le Col du Solude.

Depuis la Bergerie Maison Coing, vue sensationnelle sur l'intégralité de la montée du Col St-Georges depuis Besse.Depuis la Bergerie Maison Coing, vue sensationnelle sur l’intégralité de la montée du Col St-Georges depuis Besse.

Le Col Nazié - 1902 m.Le Col Nazié – 1902 m.

A droite, on distingue bien l'Alpe de Venosc taillé en pointe.A droite, on distingue bien l’Alpe de Venosc taillé en pointe.

Combe de Cougnet, je viens de là-haut.Combe de Cougnet, je viens de là-haut.

Du milieu vers la gauche, on voit la montée vers la Station des 2 Alpes.Du milieu vers la gauche, on voit la montée vers la Station des 2 Alpes.

Dans la descente vers Singuigneret. En face de la piste, la Grande Aiguille - 2181 m.Dans la descente vers Singuigneret. En face de la piste, la Grande Aiguille – 2181 m.

En haut, le Chalet Bérard. Une envie de résidence secondaire ?!En haut, le Chalet Bérard. Une envie de résidence secondaire ?!

Dans la descente vers Singuigneret.Dans la descente vers Singuigneret.

Juste au centre, les Gorges de l'Infernet.Juste au centre, les Gorges de l’Infernet.

En se retournant... je viens de là-haut !En se retournant… je viens de là-haut !

C'est magnifique !C’est magnifique !

Domaine skiable des 2 Alpes, on peut voir la montée vers le Col du Jandri.Domaine skiable des 2 Alpes, on peut voir la montée vers le Col du Jandri.

Lacets au dessus de Singuigneret.Lacets au dessus de Singuigneret.

Le Lac du Chambon.Le Lac du Chambon.

Plein centre, Mont-de-Lans.Plein centre, Mont-de-Lans.

Dans une épingle, la piste prend fin et le bitume reprend ses droits. Il y a une jolie fontaine avec une eau bien fraîche qui me permet de refaire les niveaux. Une épingle plus loin, j’atteins Singuigneret, charmant petit hameau un peu coupé du monde. D’ailleurs, à sa sortie, il y a un tunnel à franchir, il est ajouré, pas besoin de lampe. Après le tunnel, de nouveaux lacets plongent sur Mizoën que l’on peut bien voir du dessus.

La fontaine à Singuigneret.La fontaine à Singuigneret.

Fin de la piste.Fin de la piste.

Oui oui, la zébrure là-haut, c'est bien la piste !Oui oui, la zébrure là-haut, c’est bien la piste !

Vue splendide sur le Lac du Chambon et son barrage.Vue splendide sur le Lac du Chambon et son barrage.

Tunnel juste à la sortie de Singuigneret.Tunnel juste à la sortie de Singuigneret.

Mizoën, j’enchaîne avec la descente vers le Lac du Chambon. Quel plaisir de prendre ce raidard dans l’autre sens ! Sur le barrage, je jette rapidement un coup d’œil aux travaux que j’avais déjà observés lors de ma sortie au Col de l’Alpe.

Mizoën.Mizoën.

Vue sur le raidard de Mizoën.Vue sur le raidard de Mizoën.

A la sortie du tunnel.A la sortie du tunnel.

Route à flanc de falaise.Route à flanc de falaise.

Je file vers le Fresnay-d’Oisans, franchis le Tunnel de l’Infernet puis à l’entrée du second tunnel, le Tunnel des Commères, je décide de faire un truc pas commun : emprunter l’ancienne route qui passe juste à côté du tunnel. Il y a une barrière toute cabossée avec un tas de gravas juste derrière. Le tas de gravas a été constitué de pierres chutant juste du dessus, pas très rassurant… allez hop, je passe par-dessus et quelques mètres plus loin, je retrouve la route. Bon, elle toute défoncée,l’entretien n’est plus assurée. Plus loin, je passe sous un paravalanche qui a l’air de tenir le coup. A droite, c’est le ravin direct et on peut apercevoir la centrale électrique du Barrage du Chambon. Quelques mètres plus loin, c’est la fin de l’ancienne route avec un petit tunnel creusé à même la roche, je sors juste à côté de la sortie du nouveau tunnel. Petite exploration fun mais bizarre, c’est comme si le passé et le présent se trouvaient tout juste l’un à côté de l’autre… j’abandonne mes pensées farfelues sur le paradoxe temporel et termine ma descente de la Rampe des Commères.

Ancienne voie du Tunnel des Commères.Ancienne voie du Tunnel des Commères.

Ancienne voie du Tunnel des Commères.Ancienne voie du Tunnel des Commères.

Centrale électrique de St-Guillerme.Centrale électrique de St-Guillerme.

Ancienne voie du Tunnel des Commères.Ancienne voie du Tunnel des Commères.

Il ne me reste plus qu’à terminer tranquillement jusqu’à Bourg-d’Oisans non sans ressentir la joie d’avoir réalisé une sortie parfaite ! 2 cols à plus de 2000 mètres dans la besace, des paysages fabuleux, du plaisir autant dans l’ascension que la descente et une forme excellente malgré les 1300 mètres de dénivelé positif avalé en seulement 45 km.

Je rends le VTT au magasin. Pas une égratignure ! Je rejoins ma petite famille, il est 15h30, il fait près de 30°C, allez hop, on va se rafraîchir à piscine, elle est pas belle la vie !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.